Je ne veux pas dire qu’on doive absoudre tous les criminels sans exception : il est des cas de dépravation incurable qu’il faut extirper sans délai, comme un cancer, du corps politique. Mais s’il s’agit de fautes de jeunesse ou d’ignorance, mieux vaut punir aussi doucement que possible.
En règle générale une jolie femme, de nos jours, peut coucher avec qui elle veut. Financièrement elle ne gagne rien non plus au mariage. Sa dot passe aux mains d’un mari ou d’un beau-père généralement plus difficiles à manœuvrer que le père ou le frère aîné dont elle connaît depuis longtemps les côtés faibles. Le mariage ne lui apporte que d’assommantes responsabilités domestiques.
Cent ans après la malédiction punique, Rome doit être l’esclave d’un chevelu, un chevelu au cheveu rare, femme de tous les hommes et homme de toutes les femmes.
Soutenir la monarchie à cause de la prospérité qu’elle apporte aux provinces, c’est soutenir, qu’un homme à le droit de traiter ses enfants comme
des esclaves, à condition de traiter ses esclaves avec assez d’égards.
Les douces paroles chassent la colère : le pardon amollit le cœur le plus dur…
Les mœurs sont si relâchées que personne ne prend plus le mariage au sérieux.
On ne meurt pas souvent de mort naturelle dans la famille impériale.
On ne renonce pas volontiers à l’indépendance après qu’on en a goûté.
Les hommes comme lui, les vrais hommes, préfèrent l’étrange à l’honnête. Ils trouvent plus de goût au fromage vert et plein d’asticots qu’au lait caillé frais égoutté.
Avec les richesses sont venus la paresse, l’avidité, la cruauté, la malhonnêteté, la lâcheté, la mollesse et tous les autres vices antiromains.