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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ah ! ce moment privilégié que l'on partage le soir avec nos petits à l'heure du coucher : celui de l'histoire du soir, ce moment calme qui met notre enfant dans de bonnes conditions pour trouver le sommeil et passer une bonne nuit ! ... Enfin, idéalement, c'est ainsi que ça devrait se passer, non ? On se brosse les dents, une histoire et hop au lit ! ... Sauf que quand l'histoire est géniale, on en redemande encore, et encore, et encore...

Et c'est ce qui arrive ici : Maman Dragon raconte à son fils l'histoire de Cédric le dragon rouge de colère qui n'est jamais de toute sa vie (pas une seule fois) allé au lit. Cette histoire est trop trop bien, le dragonneau en veut encore. Alors Maman lui lit une nouvelle aventure de Cédric le petit dragon rouge de colère. Et une fois terminée : « Encore ! Encore ! ». Et Maman lit à nouveau, encore et encore... Je constate d'ailleurs que les aventures de Cédric le dragon rouge de colère sont de plus en plus courtes (Maman Dragon les raccourcirait que ça ne m'étonnerait pas...). Mais c'est parce que Maman peine à garder les yeux ouverts, elle finit même par s'endormir au beau milieu d'une histoire... le dragonneau, à l'image de Cédric, se met de plus en plus en colère et devient tout rouge.

Et qu'est-ce que fait un dragon quand il est colère ? Et oui, il crache du feu ! Mais je vous laisse deviner qui en a pâti... Sachez juste que je n'ai pas pu finir de lire les aventures de Cédric le dragon rouge de colère à mon propre fils, le livre que nous avons emprunté à la bibliothèque a un gros trou en plein milieu de la dernière page et de la quatrième de couverture, avec des tâches de suie tout autour, comme si elles avaient pris feu...

Qu'est-ce qu'on l'adore cette histoire à la maison ! le fiston est à chaque fois mort de rire devant les réactions du dragonneau et devant la tête de plus en plus dépitée de sa maman. Il peut bien crier de plus en plus fort « Encore ! Encore ! Encore ! », lui tirer la queue, taper du pied, lui marcher et sauter dessus, rien y fait : Maman a vraiment sommeil à la longue, et s'endort comme une masse.

L'histoire aborde la frustration et la gestion de la colère avec énormément d'humour. Je comprends qu'on puisse en redemander encore et encore, car on ne s'en lasse pas. Et la fin est vraiment tordante, avec ce petit dragon incapable de maîtriser sa colère et qui se punit tout seul.

C'est à chaque fois un énorme succès !
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Ce que j'aime particulièrement dans les livres d'Emily Gravett (en dehors de ses illustrations toujours empreintes d'un fin humour), c'est cette façon originale qu'elle a de raconter les histoires en utilisant la mise en abîme. Ici, le livre que lisent les dragons ressemblent fortement à celui que le lecteur tient entre ses mains. D'ailleurs, nous le lisons en regardant les dragons le lire... (Pas facile à expliquer, mais l'intérêt de la mise en abîme c'est de la vivre, pas de la raconter).

D'ailleurs, il se pourrait bien que la colère de notre petit monstre se répercute jusque dans notre monde réel, alors soyez prudent.
Lien : http://litterature-jeunesse...
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Un petit dragon se prépare pour la nuit et demande à son père (ou sa mère, à chacun de décider) de lui lire une histoire de dragon. A la fin de l'histoire, il la réclame de nouveau, trois fois de suite. le parent s'exécute, de plus en plus fatigué, en écourtant et transformant le texte, et finit par s'endormir en lisant. Rouge de colère, le petit dragon fulmine, crache une grosse flamme qui brûle à la fois le livre raconté et l'album que le lecteur est en train de lire. Pour de bon : on découvre stupéfait un gros trou aux bords tout noircis sur la quatrième de couverture (et la jaquette). Ne manque que l'odeur. C'est court, drôle, et très efficace. La mise en abyme est pleine de détails amusants (par exemple, si on soulève la jaquette de l'album, on découvre une couverture identique à celle du livre que lit le petit dragon).

J'offre Une fois encore ! à Adèle, quatre ans et demi :

– Mais c'est un vrai dragon dans le livre ?
Je lui montre le trou, je la regarde à travers :
– C'est un vrai trou ça ?
– Oui.
– Eh bien, pour faire un vrai trou, il faut un vrai dragon.
– Bon, alors je te rends le livre.
– Je ne pensais pas que tu aurais peur d'un petit dragon de rien du tout.
Adèle reprend l'album, dubitative, et revient peu après, rassurée :
– Mais non, c'est un dragon dessiné, tu vois, c'est quelqu'un qui l'a fait avec un crayon.
Je lui montre la photo de l'auteur :
– Oui, tu as raison, c'est elle qui l'a dessiné.
– Alors c'est pas un vrai dragon ?
– Mais si, puisqu'il a fait un vrai trou. Regarde ce trou, il n'est pas dessiné avec un crayon, c'est impossible de faire ça avec un crayon.
Grande perplexité, puis :
– Mais quand tu l'as acheté le livre, il avait un trou ?
– Mais non, tu ne crois quand même pas que je t'aurais donné un livre tout abîmé ! le dragon a fait le trou après, quand il était caché sous le papier-cadeau.

Le lendemain, sa mère m'écrit : « Constatant qu'autour du trou le feu semblait avoir grignoté les lettres du résumé, Adèle en a conclu qu'il s'agissait bien de l'oeuvre du dragon, qui avait craché du feu sur le livre, rendant illisible le paragraphe. En conclusion, elle songe tout de même à aller vérifier par elle-même dans la librairie ce qu'il en est des autres exemplaires… Accroche-toi pour trouver une explication plausible… »
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tout parent a connu cette situation, celle de la lecture du soir qui n'en finit pas, encore et encore. C'était un album tout en douceur, avec de très belles planches, colorés, c'était mignon tout plein, on a beaucoup rit en le lisant car chez nous aussi les lectures du soir sont un recommencement permanent ^^
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Un jeune dragonneau demande à sa maman de lui lire une histoire avant d'aller au lit. C'est justement l'histoire d'un jeune dragon qui ne veut pas dormir... Mais une fois l'histoire lue, le dragonneau demande « Encore ! »... et encore et encore vous l'aurez deviné car il n'a pas du tout sommeil au contraire de sa maman qui commence à perdre patience et à fermer les yeux. Alors le dragonneau se fâche tout rouge et... crache une flamme qui fait un trou dans le livre !!!
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
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Je découvre tout doucement le doux monde de la littérature jeunesse et certains albums me touchent plus que d'autres. Celui-ci est bien drôle et assez ludique ! Il fait partie de ceux que je pourrais relire "encore et encore" à mon bébé dragon...!
Encore ? Encore, encore !! ENCORE, ENCORE, ENCOOOORE !!!!! 🔥🔥🔥🐲
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Pour l'aider à s'endormir, Maman dragon raconte une histoire de princesse qui se fait dévorer à son petit dragonneau. Mais ce dernier n'a pas tellement envie de dormir. Il demande, encore et encore, à sa maman de lui relire l'histoire. Comment dire non à son petit dragon chéri ? Alors maman relit encore et encore l'histoire. Mais, au fil du temps, le récit devient de plus en plus court… C'est que maman dragon, elle, est fatiguée. Mais petit dragon ne l'entend pas de cette oreille ; il se fâche si fort que ses flammes viennent détruire le livre…

Une petite histoire très drôle, à lire à n'importe quel moment de la journée. Au fil des pages, le lecteur assiste à la lecture de la maman, qui change à chaque fois, pour diminuer en volume, mais aussi avec des modifications de texte pour essayer de faire comprendre à son petit qu'il est temps d'aller au lit. le final est exquis, avec un vrai trou dans le livre pour montrer les dégâts occasionnés par les flammes du petit dragonneau ! de quoi faire mourir de rire les enfants.

Petit plus : les touches d'humour disséminées dans l'album, qui sont à l'attention des adultes.

Petit moins : je possède également l'original, qui s'intitule Again ! le simple titre Encore ! aurait effectivement suffi en français.

Pour découvrir d'autres oeuvres dragonnesques, rendez-vous sur notre site !
Lien : http://lebazarlitteraire.fr/..
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Il n'était que trop temps de présenter Emily Gravett à tous ceux qui ne la connaissent pas encore! Davantage passionnée par la vie que par les études, Emily Gravett, de nationalité anglaise, a finalement réintégré une université d'art après avoir voyagé et fait un bébé, et ce, pour notre plus grand bonheur!

Pour donner une idée de son talent, son premier livre publié, « Les loups » (disponible à la Médiathèque), a reçu un 1er prix d'illustration alors qu'il ne s'agissait encore que d'un projet universitaire.

Ses personnages (généralement des animaux réels ou imaginaires qu'elle humanise) et ses histoires ne sont que des prétextes pour jouer avec la forme.

Forme de l'objet-livre: la couverture ou le dos peuvent être transpercés par le feu du dragon comme ici ou grignotés par une souris, déchirés...

Forme de la page: un personnage est dessiné moitié au recto, moitié au verso, mise en abyme (dans la même page une illustration apparaît deux fois, en grand et en miniature), intervention de l'auteur etc...

Chaque livre d'Emily Gravett est un cadeau ou mieux: une pochette surprise! Faites-vous plaisir!
Lien : http://www.emilygravett.com/
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C'est le soir, ce temps de fin de journée que les parents peuvent chérir quand la fatigue se fait bien sentir. Sur la page de garde, nous découvrons les activités du petit dragon, avant qu'il ne se couche, une sorte d'histoire avant l'histoire qui déjà fait sourire, tout mignon dans sa baignoire.
Il était une fois un dragon bébé, prêt à se coucher, prêt à écouter l'histoire du soir, prêt à d..
Mais l'histoire s'éternise, le dragon veut encore son histoire, et puis encore son histoire et puis encore son h..

Il ne se lasse pas, il veut son histoire, la réentendre encore et encore ! Et l'on sent arriver la fatigue du papa. L'histoire que nous lisons en même temps que le dragon, change. le papa va au plus simple, page après page. Il n'en peux plus, il fatigue, il veut dormir, il.. s'endort.

L'histoire se raconte toute seule, le dessin parle de lui-même, s'exprime mieux que les mots. Tout le talent réside dans ce dessin qui prend vie, et ce dragon, rouge de colère de voir que son papa s'est endormi, et qui hurle encore encore encore ! et qui.. met le feu au livre dans sa colère.
Un gros trou dans le livre.
On passe le doigt dans le trou.

L'histoire se raconte seule, l'histoire se vit dans la lecture de la lecture de l'histoire. Et par le trou du livre, s'échappent les dragons et princesses de l'histoire..

Une lecture simplement unique.

(photos sur mon blog :) )
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Il l'aime tellement, cette histoire que lui raconte sa maman, que le petit dragon répète : encore, encore, ENCORE, jusqu'à ce que...
Je lis souvent cet album à des enfants de primaire. Ils l'adorent ! La dernière page y est pour beaucoup. Une idée de génie de la part de l'auteur. Mais je ne vous en dit pas plus, cela vous gâcherait la lecture :-)
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