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Critique de Natalivre


4ème opus après, dans l'ordre, "Un cri sous la glace", "Le journal de ma disparition" et "L'ombre de la baleine", "L'archipel des larmes" est un très bon thriller. La plume et l'imagination de Camilla Grebe ne faiblissent pas. D'ailleurs, ce roman a remporté le prix du meilleur polar suédois 2019.

Tout d'abord, j'ai trouvé sa construction en 4 parties intéressante. Une courte première partie, comme une introduction, en 1944, puis une deuxième partie de 1971 à 1974, une troisième de 1985 à 1986 et une dernière partie en 2019. Des meurtres commis sur des jeunes femmes ont lieu à des années d'intervalles à Ostertuna, près du parc Berlin. Les époques changent mais le lieu reste le même. Avant 2019, la police est un peu laxiste ou perdue mais surtout n'a pas les mêmes moyens techniques et scientifiques qu'actuellement pour résoudre cette série de meurtres et arrêter celui que l'on surnomme l'assassin des bas-fonds. Pour ceux qui ont lu les romans précédents, on retrouve avec plaisir Hanne, Malin et son supérieur le commissaire Manfred Olsson qui, comme d'habitude, vont faire leur maximum pour élucider ces cold case.

Comme je l'ai déjà mentionné, la construction est originale, intéressante et très cohérente. A la fin, la boucle est bouclée. L'auteure aborde la misogynie et la grande difficulté qu'avaient les femmes de trouver leur place dans la police des années 1944, 1970 mais aussi 1980. A travers les différentes périodes, elle déroule la progression des mentalités dans la société suédoise et dans la police avec de superbes portraits de machos bien gratinés. Mais parfois, les femmes ne sont pas tendres entre elles non plus et Malin va en faire les frais. Les personnages sont très bien décrits, les lieux, l'espace temps, tout y est. le suspense est garanti jusqu'à la fin. J'ai lu ce roman très vite et avec beaucoup de plaisir.



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