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Les enquêtes de Hanne Lagerlind-Schön tome 3 sur 4
EAN : 9782253260141
480 pages
Le Livre de Poche (29/01/2020)
  Existe en édition audio
3.89/5   948 notes
Résumé :
Quand des cadavres de jeunes hommes échouent sur les côtes de l’archipel de Stockholm, la jeune flic Malin et son supérieur, Manfred, sont missionnés pour résoudre ce sombre mystère. Hélas, chacun est plus vulnérable que d’habitude : Malin est très enceinte, et Manfred meurtri par le terrible accident qui a plongé sa petite fille dans le coma.
En parallèle, nous rencontrons Samuel, adolescent rebelle, dealer à mi-temps, élevé par une mère célibataire aussi st... >Voir plus
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3,89

sur 948 notes
L'ombre de la baleine est un thriller plaisant.
Pas inoubliable, mais plaisant.

Un flic, Manfred, au chevet de sa gamine qui aura échappé à sa surveillance pour vérifier la véracité de la loi de l'apesanteur en s'imaginant voler du quatrième étage. Mauvaise nouvelle, on ne vole pas du quatrième, on s'écrase, violemment.
Une comparse, Malin, peu adepte du congé maternité alors qu'enceinte de 13 mois.
Dati peut aller se rhabiller.
Ce duo atypique devra faire fi de ses problématiques personnelles pour élucider un bien épais mystère, l'échouage massif de deux cadavres de jeunes hommes sur les côtes suédoises. D'avance, les divers syndicats d'initiative de les remercier tiédassement.

Je n'arrive pas à retrouver ce qui m'avait tant plu en dévorant alors un cri sous la glace.
Ici, la trame se veut originale et en cela, rien à redire.
Mais il manque un je ne sais quoi d'allant pour faire passer ce thriller de bon moment à page-turner de première bourre.

Si Grebe se plait à brouiller les pistes à l'envi, l'on devine aisément le profil du vilain méchant, ce qui aurait tendance à me rendre chafouin sur la longueur, légèrement frustré qui plus outre, ce qui n'est jamais très bon pour mon cardio, calme-toi bijou, qui ne demande qu'à se laisser porter plutôt que de subir une pseudo révélation finalement flopesque, de par le fait.

Cependant, l'ensemble se veut à peu près cohérent et suffisamment entrainant pour susciter une joie, non pas extatique, mais tout en retenue pudique au sortir de cette ombre finalement peu intimidante.
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Je viens juste de sortir du “Journal de ma disparition”, enchantée, et j'ai eu très envie de poursuivre avec les personnages, tant que c'était frais dans ma tête...
Et pour vous dire la vérité, j'ai eu comme l'impression d'avoir un caillou dans ma chaussures de lectrice... Un élèment de l'histoire, m'a infiniment dérangé, au point de, presque , tout gâcher...

Encore une fois, un mode narratif similaire au "Journal.." : trois personnages prennent la parole en alternance.

- Pernilla, femme très pieuse qui trouve des sachets de cocaïne, dans la chambre de son fils et qui le met à la porte. Elle se fera du souci, et finira par signaler sa disparition à la police.
- Samuel , son fils, livré, donc, à lui-même , risque gros, car sa mère a jeté les sachets de coke, et son patron-dealer est loin d'être un tendre. Il trouvera une planque, sur une île isolée, comme garde-malade/ homme de compagnie d'un adolescent plongé dans le coma, sur lequel veille uniquement sa mère.
- Et Manfred , l'inspecteur déjà croisé dans d'autres enquêtes, sur lequel, le focus est mis dans cette histoire. Sa fille de deux ans, vient d'être victime d'un accident . Elle se trouve (elle aussi) dans le coma, et personne ne sait si elle se réveillera et dans quel état... Outre, ce drame privé , Manfred doit faire face , dans son mètier, à une série de meurtres sur de jeunes hommes, échoués sur la côte.

Mon caillou dans ma chaussure, c'est ce personnage : Manfred.
Comment peut-on croire qu'un père, dont la fille vit peut-être ses derniers instants, parte travailler et soit efficace ? En admettant qu'il n'ait pas droit à des congés en Suéde pour se rendre disponible , est-il crédible qu'une personne qui vive cela, invite à dîner un ami doctorant de sa femme, comme si de rien n'était, comme si la vie pouvait suivre son cours . Ils papotent gentiment tous les trois, de la thése de l'ami, décontractés, c'est tout juste s'il y a une question sur l'état de la petite...Quelques pages plus loin, il déguste un verre de vin avec sa femme. Comment tu peux déguster quoi que ce soit quand la chair de ta chair est dans le coma ? Ridicule ! On ne parle pas ici, d'un coma qui dure vingt ans, c'est très frais... Quel intérét de mettre un personnage dans cette situation si c'est pour la traiter " par dessus la jambe" ? . J'ai trouvé cela invraisemblable, limite une insulte à tous les proches de malades...

Et après , ce malaise s'est étendu comme une tache d'huile sur toute l'équipe de flics.
Hanne , la profileuse surdouée qui est atteinte d' Alzheimer , est-elle vraiment en capacité de conseiller ? Est- ce seulement crédible, du point de vue médical ?
Et Led': comment peut-il séduire en étant si “crado” ?
Et puis, je m'étais attachée au personnage de Malin, et ce qui lui est arrivé ( entre la fin du “ Journal de ma disparition”, et ce tome-ci), est très vite (trop vite) expédié. Comment, alors qu'Andreas ne lui plaisait pas du tout, en est-elle arrivée à tomber enceinte de lui ?
Si c'est pour esquisser des portraits de flics et botter en touche après, ou les oublier dans les tomes suivants, autant ne pas parler de leurs vies privées !
Il me semble, que Madame Grebe, veut trop en dire, et qu'elle s'éparpille avec tous ses personnages, les traite de façon superficielle .

Malgré tout cela, l'intrigue policière est originale et intéressante, ( tout ce qui arrive à Samuel dans la deuxième partie). le personnage de Pernilla et sa dépendance à la religion aurait pu être plus creusé.
Il y a quelques moments de pur délice, "absurdes", incongrus, ( comme ce passage qui pourrait devenir culte dans une série télévisée), où un personnage , pour se donner du courage, se récite tous les titres du groupe ABBA...
Il est dit sur la couverture, que c'était un livre sur la filiation. Je n'ai pas trouvé que les exemples évoqués étaient représentatifs .
Par contre, il y a une réflexion très pertinente sur les réseaux sociaux, leur utilisation, et les dérives malsaines ou stupides que ce moyen de communication suscite.

De très belles choses.
Et du vraiment moins bon,( et tous les passages concernant Manfred, sa femme et leur fillette, à retirer...).
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Je retrouve avec grand plaisir l'auteure, dont les deux premiers livres m'avaient bien plu déjà. Et il est toujours intéressant de suivre certains personnages comme la jeune policière, Malin, maintenant enceinte, et Manfred, son coéquipier . Brièvement, on retrouve aussi Hanne, à la mémoire chancelante.

Comme à son habitude, Camilla Grebe nous fait entendre trois voix: celle du policier Manfred, dont la petite fille est dans le coma, celle de Pernilla, mère celibataire soumise à sa congrégation et de son fils adolescent, Samuel.

L'essentiel du roman se déroule à Stuvskär, dans l'archipel de Stockholm, où des cadavres de jeunes hommes sont repêchés. . C'est là que Samuel se cache, poursuivi par un baron de la drogue dangereux. Il y trouve un travail assez spécial : il doit faire la lecture à un jeune homme gravement handicapé. Et c'est là que des ennuis plus graves encore l'attendent...

L'auteure développe dans cet opus des thèmes très actuels, comme l'addiction aux réseaux sociaux, qui donnent l'impression d'exister, exacerbent le narcissisme, et créent la confusion entre réel et virtuel. Il est question aussi de la domination , dans le cadre familial et religieux. Les rapports difficiles entre une mère et son fils sont également analysés avec finesse.

La première partie est peut-être un peu lente à mettre en place les éléments de l'intrigue mais on s'intéresse très vite aux personnages et ensuite, le rythme s'accélère, l'étau se resserre. Ou plutôt les sangles d'un lit... Encore un fort bon moment de lecture!

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Polar suédois, une enquête du duo Manfred et Malin, un roman enlevant, avec tour à tour les points de vue de différents personnages.

— Manfred, policier dont la vie est chamboulée lorsque son enfant tombe par la fenêtre. Drame, culpabilité, couple en péril. Comment passer à travers l'épreuve tout en continuant son enquête avec sa collègue très enceinte Malin ? Car on a trouvé un cadavre, puis un autre, ils pourraient faire face à un tueur en série.

— Samuel, un jeune homme qui a du mal à trouver sa place dans la société et qui est entraîné vers l'argent facile du trafic de drogues. Sa vie dérape encore plus lorsque le « paquet » qu'il avait sous sa garde est détruit.

— La mère de Samuel, une mère célibataire qui ne l'a pas eu facile avec son père pasteur. Elle est démolie par la disparition de son fils qui disparait au moment où elle perd la confiance qu'elle avait dans le chef de sa congrégation religieuse. Mais elle est résolue à se battre…

Un roman qui critique l'omniprésence des réseaux sociaux où les grands malheurs suscitent beaucoup plus de « likes » que la vie heureuse ordinaire et qui sont un nouveau miroir pour le narcissisme où il faut « exposer » sa vie…

Un bon suspens pour terminer l'été!
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Avant de débuter cette critique, je tiens à remercier Babelio et leur opération Masse critique ainsi que la maison d'édition Calmann Levy pour l'envoi de ce roman. Camilla Grebe est une auteure que j'aime beaucoup et qui m'a conquise avec ses deux premiers romans Un cri sous la glace et le journal de ma disparition, j'avais donc hâte de continuer cette saga et de retrouver les personnages auxquels je me suis tant attachée. Pourtant, mon bilan est un peu mitigé avec cette lecture que j'ai trouvé un peu en dessous des deux premières enquêtes.

Tout d'abord, je me suis un peu ennuyée dans la première moitié du roman ou il faut l'avouer, il ne se passe pas grand-chose. Heureusement, l'action se met bien en place dans la seconde partie du roman. L'auteure garde la même trame que les précédents récits : des chapitres courts ou alternent plusieurs narrateurs. Manfred, que je suis vraiment ravie d'avoir retrouvé, Samuel, un jeune homme qui cumule les bêtises et sa mère Pernilla, bigote et qui s'est fait manipuler toute sa vie. A part Manfred, j'ai eu du mal à m'attacher aux deux autres personnages. Autant dans le journal de ma disparition, j'avais adoré suivre Jake, autant ici Pernilla et Samuel, ne m'ont pas plu.

L'enquête est bien construite, le suspense est omniprésent mais l'intrigue est selon moi un peu tiré par les cheveux. Les références bibliques sont partout et c'est parfois difficile à suivre pour les gens non croyants qui n'ont pas de connaissances en la matière. le personnage de Rachel est complexe et j'ai aimé retrouver Hanne qui nous présente des conclusions très intéressantes. Dommage qu'Hanne ne soit pas plus présente dans ce tome trois.

Enfin, je retiendrai les références à l'évolution des gens notamment face aux réseaux sociaux ou l'auteure nous expose une réalité bien triste mais tellement réaliste. Je ne sais pas si ce tome trois vient terminer une trilogie ou si on peut espérer d'autres enquêtes mais malgré ma petite déception avec cette lecture, je me jetterai les yeux fermés si un nouveau roman de Camilla Grebe sort prochainement.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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critiques presse (1)
LaPresse
27 juin 2019
Dans un récit à triple narration qui brouille sans cesse les pistes, l'autrice nous entraîne dans une enquête haletante aux retournements surprenants.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (103) Voir plus Ajouter une citation
Je ne me souviens pas de ce que j’ai fait ce matin-là, peut-être un peu de ménage. Mon genou me faisait terriblement souffrir et je crois que j’ai avalé plusieurs comprimés anti-inflammatoires. J’ai peut-être fumé quelques cigarettes en cachette sous la hotte de la cuisine et Nadja a regardé des dessins animés. D’ailleurs, j’avais dû augmenter le son à cause du vacarme des travaux sur l’avenue Karlavägen.

Ma fille aînée, Alba, a téléphoné depuis Paris pour m’emprunter de l’argent. Placide mais déterminé, je lui ai demandé d’en parler à sa mère : n’avais-je pas déjà rallongé de trois mille couronnes son argent de poche ? Sans oublier qu’Alexandre et Stella, son frère et sa sœur, n’avaient rien eu. Il fallait bien faire preuve d’équité, non ?

L’équité, quel drôle de concept, a posteriori.

Au bout d’un moment, Nadja, lasse de la télévision, s’est mise à chouiner, inconsolable. Je l’ai prise dans mes bras et j’ai arpenté l’appartement, tentant vainement de la calmer. Son petit corps était brûlant de fièvre et je lui ai donné du paracétamol, contre l’avis Afsaneh – une autre de nos pommes de discorde. Selon elle, on ne doit pas administrer de médicaments aux jeunes enfants, sauf s’ils sont à l’article de la mort.

Nadja a fini par s’apaiser – grâce à l’antipyrétique, à la tartine préparée par mes soins ou au bruit des travaux dans la rue qui représentait une distraction bienvenue, je l’ignore. Elle a voulu regarder dehors et je l’ai soulevée sur le rebord intérieur de la fenêtre. Elle est restée un long moment comme ensorcelée, à observer la pelleteuse creuser lentement la chaussée trois étages plus bas, tout en léchant de sa petite langue pointue le beurre de sa tartine et la morve sur sa lèvre supérieure. Nous avons discuté quelques instants de tractopelles, voitures, camions et motos – de tous les moyens de locomotion, en somme. Nadja était fascinée par les engins à moteur, surtout les plus bruyants – Afsaneh et moi l’avions déjà remarqué.

C’est sans doute à ce moment-là qu’Afsaneh a téléphoné depuis le café.
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" Les réseaux sociaux vont transformer notre société en profondeur . Ils vont nous transformer en profondeur . Et pas nécessairement en bien.Outre nos addictions aux likes,nous risquons de devenir de plus en plus passifs . Comment évolue notre vision du monde si nous expérimentons les choses à travers un intermédiaire au lieu de les vivre ? C'est un peu comme lire des informations sur la couleur bleue,mais ne jamais la voir . Nous vivons à travers une lentille d'appareil photo,il y'a toujours une couche entre l'individu et la réalité.Une membrane . Je crois qu'il existe un risque que les nouvelles technologies nous abrutissent. Qu'elles procèdent à un lavage de cerveau et nous plongent dans une sorte de...
De torpeur ? "
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Jeanette a près de deux mille followers sur Instagram et poste au moins cinq selfies par jour, le plus souvent en débardeur décolleté ou avec son chiot dans les bras, ou, encore mieux, avec son clébard coincé entre ses seins comme une espèce de hot-dog.
D'où sa popularité.
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Sur un archipel de Stockholm, plusieurs hommes sont retrouvés morts, jetés à la mer. Manfred policier élégant et Malin sa coéquipière enceinte jusqu'au cou vont mener l'enquête. La piste d'un lien avec le trafic de drogue est au départ privilégiée jusqu'à ce Pernilla signale la disparition de son fils...
L'originalité de ce roman est l'écriture à 3 voix : Manfred, Pernilla et Samuel. Les pensées et actions de ces 3 personnages qui se retrouvent liées par ces meurtres conduisent le lecteur vers quelques fausses pistes mais surtout montrent bien comment un hasard ou un étonnant concours de circonstances est souvent la clé de résolution d'une énigme.
Pour ceux qui adorent explorer les recoins de l'âme humaine, lisez-le absolument, excellent polar sous fond d'île suédoise !
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« Ma mère affirmait souvent que le temps guérissait toutes les blessures — comme si le temps était une infirmière en blanc, aux mains douces, qui s’affaire autour de nous et nous sert du bouillon chaud, et non une faucheuse qui nous guette où que nous allions. Qui attend le moindre faux pas pour nous arracher à la vie. »

(Calmann-Lévy, p.333)
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