Les gens méprisent, rabaissent ou ignorent les femmes. Mais lorsque je représente mon pays, je ne suis plus une femme: je suis une nation, un peuple, une reine.
— L'histoire nous apprend bien qu'en temps de guerre, le bon sens se fait rare.
— Mais si vous aviez le choix, sir Rowland, que préféreriez-vous ? Vous qui ne vivez plus au Brégant depuis bien longtemps, vous contentez-vous de danser ?
— Ma foi, je n'ai jamais été bien doué pour les passes d'armes.
— Sauf quand il s'agit de manier le verbe.
— On ne peut pas se battre qu'à coups de mots, Votre Altesse. Les paroles non suivies d'actions ont cela en commun avec la danse : elles sont belles, mais inefficaces.
— D'après mon expérience... et, princesse Catherine, j'ose affirmer qu'elle est assez étendue sur le sujet, murmura Noyes, d'après mon expérience, lorsque la trahison a déjà envahi le cœur et l'esprit, elle est rapidement suivie par des actions.
Des femmes enchaînées, toujours menées par des hommes...
Ces mots, Catherine les connaissait pour les avoir croisés à l'occasion de ses lectures, mais jamais elle ne les avait entendus prononcer, pas même Boris. Voilà qu'ils fusaient de toutes parts à présent. ils étaient bien plus puissants qu'elle n'aurait pu l'imaginer, mais dépourvus de la moindre beauté, de poésie ou d'intelligence. Ils étaient vulgaires et dégradants, violents comme une claque en pleine figure.
Les gens méprisent, rabaissent ou ignorent les femmes.Mais lorsque je représente mon pays,je ne suis plus une femme : je suis une nation,un peuple et une reine.
Tu es vraiment agaçant, ça doit être ta taille. J’ai remarqué ça chez les grandes perches. Vous vous croyez au-dessus des autres
Il existe une sainte trinité qui attire inexorablement les masses. L’ennui, la curiosité et la soif de sang. Et cette dernière est la plus puissante des trois.
L'offre de Tzsayn n'était rien de moins qu'extraordinaire. Qu'il puisse lui laisser ainsi la possibilité de choisir son avenir, son pays, son mari dépassait toutes ses attentes. Et bien que son cœur résonne du nom d'Ambroise, sa tête était emplie de la bonté de Tzsayn.