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Critique de liredelivre


John Green et moi, c'est l'amour fou depuis que j'ai croisé Qui es-tu, Alaska ? au hasard en biblio. L'annonce de la sortie de Tortues à l'infini / Turtles all the way down m'a totalement surexcitée, avant même de savoir de quoi parlerait ce titre. Et quand je l'ai reçu, je n'ai pas tenu bien longtemps avant de me jeter dessus. J'en ai mis plus à trouver mes mots pour vous en parler. Pourtant, soyez certains d'une chose : c'est un véritable coup de coeur !


John Green est un auteur qui passe ou qui casse. Si ça passe avec moi depuis le premier roman, vous vous doutez que je me suis lancée dans Tortues à l'infini en toute confiance, sans trop savoir de quoi parlerait l'intrigue. Juste les grandes lignes. Quel ravissement ! J'aime la plume de John Green pour l'humanité qu'elle dégage : elle est pleine d'émotion, elle est vive, elle est vivante. J'aime les personnages de John Green pour ce qu'ils sont et ce qu'ils représentent : l'adolescence, une quête, des réponses, des conseils. Et j'aime John Green pour ce qu'il nous donne : une part de lui, des messages forts.
Tortues à l'infini, ce n'est pas un secret, s'inspire grandement de son auteur. Comme Aza, l'auteur connaît des troubles obsessionnels. Est-ce cela qui donne encore plus de force aux spirales de pensées d'Aza ? À la simplicité avec laquelle John Green nous fait entrer dans ce tourbillon infini de pensées ? Sûrement aussi. le réalisme et l'authenticité propres aux romans de John Green sont des plus présents. Il en ressort un roman difficile à lâcher, qui empoigne son lecteur rapidement, et des personnages à la personnalité unique.
John Green nous offre une nouvelle histoire sur la quête de soi, la recherche d'identité et de sens à l'adolescence, ce qui fait l'amitié et l'amour. C'est une intrigue à la fois légère et pleine : on la devine, elle nous surprend un peu, on la ressent, elle nous touche profondément. L'émotion est intense et omniprésente ! Concernant les révélations, l'auteur nous garde quelques surprises, mais le lecteur en verra aussi certaines venir. La narration est un délice ! On suit Aza, avant, pendant, et après, en ayant une proximité incroyable avec son personnage, ses pensées. Et on l'aime.
Aza Holmes est un personnage à la fois troublant et fascinant. Elle nous entraîne dans sa suite, on sillonne avec elle les spirales de ses pensées. Par moments, elle m'a effrayée - elles m'ont effrayée -, autant qu'elle m'a émue tout au long du roman. Daisy, Davis et Noah amènent une touche de légèreté, d'insouciance et de retour à la réalité. Ils sont une sorte de pied à terre, de normalité. Et ils m'ont tous tellement plu ! John Green a donné du relief à chacun de ses personnages, n'en a négligé aucun. Pour la forme, je pourrais lui faire le reproche de ne pas avoir assez parler du père d'Aza. Mais cette absence n'a pas été un manque pour moi.
Tortues à l'infini oscille entre mini enquête et vie d'ados, les grands chamboulements et les petits riens. On y suit quatre adolescents parfois en marge, parfois paumés, mais toujours justes. La fin m'a donné l'impression d'arriver trop vite. Simplement parce que le roman ne fait pas mille pages, mais quatre cents. Parce qu'une fois prise dans le récit, je n'ai pas su m'en détacher, ne serait-ce que pour faire durer un peu plus encore le plaisir de cette lecture. Parce qu'une fois ce récit terminé, je continue à souhaiter toujours plus de John Green.
Lien : https://liredelivres.blogspo..
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