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Citations sur Quattrocento (112)

Les prêtres avaient le droit d'amasser toute la fortune qu'ils voulaient : seule importait la pauvreté d'esprit. Attendre des prélats qu'ils soient pauvres, et non les hommes immensément riches qu'ils sont, relevait d'une certaine « stupidité167 ».
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Chez les Grecs , les Romains avaient depuis longtemps la réputation d'être un peuple dur et discipliné,doué pour la survie et animé d'une soif de conquête. Ils étaient considérés comme des Barbares - "Barbares raffinés" ,d'après le point de vue modéré du scientifique d'Alexandrie Eratosthène , des Barbares brutaux et dangereux d'après la majorité.
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Le monastère était un espace régi par des règles, et le scriptorium par des règles à l'intérieur des règles. L'accès en était interdit à tout autre que les copistes. Le silence absolu y était de rigueur. Les scribes n'avaient pas le droit de choisir les livres qu'ils copiaient, ni de rompre le silence en réclamant au bibliothécaire les ouvrages nécessaires à leur tâche. Un langage gestuel compliqué avait été mis au point pour faciliter ces demandes. Quand un scribe voulait consulter un psautier, il faisait le signe correspondant au mot livre - tendant les mains et tournant des pages imaginaires -, puis il mettait les mains sur la tête pour former une couronne, le signe spécifique désignant les psaumes du roi David. S'il réclamait un livre païen, après avoir fait le signe désignant le livre, il se grattait derrière l'oreille, comme un chien se gratte les puces. Et s'il souhaitait consulter ce que l'Eglise considérait comme un livre païen particulièrement grossier ou dangereux, il pouvait introduire deux doigts dans sa bouche, mimant un haut-le-coeur.
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Les Dieux n’étaient plus et le Christ n’étant pas encore, il y a eu de Cicéron à Marc Aurèle, un moment unique où l’homme seul a été.
Flaubert à propos de De natura rerum
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Quand ce n'est pas la peste qui menace, c'est la guerre : « Tout homme attend sa dernière heure ; même les villes sont condamnées à leur sort. » Puis le leitmotiv revient : « Passons notre temps de loisir avec nos livres, qui écarteront nos esprits de ces troubles et nous apprendrons à mépriser ce que tant de gens désirent»
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Les livres étaient rares et de grande valeur. Ils confédéraient du prestige au monastère qui les possédait, et les moines étaient peu enclins à les laisser sans surveillance, surtout s'ils avaient déjà eu affaire à des humanistes italiens peu scrupuleux. Certains monastères allaient d'ailleurs jusqu'à protéger leurs précieux manuscrits en les entourant de sorts [...] :
Que le livre se transforme en serpent dans sa main et le morde. Qu'il soit atteint de paralysie et que tous ses membres soient brisés.
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Sainte Claire d’Assise Déchira l’enveloppe d’albâtre de son corps avec un fouet pendant quarante-deux ans et ses plaies exhalaient des odeurs célestes qui remplissaient l’église. Saint Dominique se lacérait la chair chaque soir avec un fouet muni de trois chaînes de fer. Saint Ignace de Loyola recommandait l’usage de fouets aux lanières assez fines, infligeant de la douleur à la chair, mais sans toucher les os…
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L'Incarnation, aux yeux des épicuriens, était une idée particulièrement absurde. Pourquoi les humains devraient-ils se croire si supérieurs aux abeilles, aux éléphants, aux fourmis ou à toute autre espèce existante ou à venir, au point que Dieu prendrait leur forme et aucune autre ? Et pourquoi, de toutes les variétés d'humains, aurait-il pris la forme d'un juif ? Comment une personne sensée pouvait-elle croire à l'idée de Providence, un concept puéril que toutes les expériences et les observations rationnelles contredisaient  ? Les chrétiens étaient semblables à une assemblée de grenouilles dans un étang, coassant à qui mieux mieux : « Le monde a été créé à notre intention ».
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Lucrèce est un guide idéal pour comprendre la nature des choses et façonner l’être afin que celui-ci vive sa vie avec plaisir et accueille la mort avec dignité
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Les livres qui dormaient dans les bibliothèques allemandes se métamorphosaient en hommes sages et morts, dont les âmes avaient été emprisonnées aux Enfers
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