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Critique de Bazart


Bazart
12 septembre 2019
Jay Gladstone dirige un empire financier, c' est un homme puissant mais honnête, peut-être le plus puissant et le plus honnête de New-York, du moins le croit-il.
Mais c' est aussi un homme au milieu des hommes du XXIeme siècle.

Comme beaucoup de mâles Alpha occidentaux à la cinquantaine triomphante, Jay se retrouve en pleine crise familiale et conjugale. Hélas pour toi Jay Gladstone ton statut d' homme puissant, un mauvais timing et une phrase malheureuse vont déclencher une tempête sociale et médiatique que rien ne pouvait prévoir.

L' effet dominos de Charybde et Scylla rien que pour toi, et comme on est jamais si bien trahi que par les siens, " Tu quoque" pourrait devenir ta devise.
Racisme, antisémitisme, arrivisme, opportunisme, politiquement correct, tout cela emporté dans le tsunami des réseaux sociaux et des fake news. Bienvenue au USA.
Formidable bon gros roman américain comme on les aime. "Mmécanique de la chute" ou la description minutieuse de la dégringolade d' un honnête homme. On pense forcément à Tom Wolfe et son "Bûcher des vanités" ou à Philippe Roth pour "La tâche".

Même approche anthropologique, même étude précise du comportement des humains pris dans la nasse de leurs contradictions. Mais nous sommes en 2012, au siècle de Twitter et de Facebook et dans quatre ans l' Amérique élira Donald Trump.

Un roman humaniste et moral, une lecture haletante dont on sort le souffle coupé.

Remercions Seth Greenland qui nous rapporte cette citation de Mark Twain: " Un mensonge a le temps de parcourir la moitié du monde avant que la vérité ait pu enfiler son pantalon".
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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