Mémoire d'elles

Au début du roman, on fait la connaissance de Billie, une personne âgée à la retraite, qui occupe son temps entre du bénévolat à la bibliothèque et sa passion pour la natation dans l'océan qui borde sa maison.
Le récit est construit en alternance entre l'histoire de Billie d'aujourd'hui et celle d'hier. On sait qu'il sait passer un drame dès le début.
Elle va connaître une renaissance à l'arrivée de leurs nouveaux voisins Eva et Billie vont affronter leur quotidien ensemble .Des vacances passées ensemble avec leurs enfants mais sans leur mari, vont consolider leur lien et leur faire imaginer la possibilité d'une vie à deux .

Mais la vie dans les années 60 est loin d'être évidente pour une femme : chaque faux pas est montré du doigt, l'intolérance et l'ignorance font bon ménage. T. Greenwood a su vraiment nous montrer combien il est pesant pour ces femmes de vivre .
Bien que le récit souffre par moment de certaines longueurs , (ce sera mon seul bémol), de descriptions trop appuyées ou quelques répétitions. Il est très poignant, troublant pudique à la fois.

Ce livre m'avait fait très envie lorsque je l'avais découvert. J'avais beaucoup aimé la couverture que je trouvais très estivale. Mais le bouquin a très longtemps séché dans ma PAL, je ne sais pas pourquoi ... J'avais nettement moins envie de découvrir l'histoire de ces deux femmes. Heureusement, une lecture commune m'a permis de le sortir de ma PAL il y a quelques jours ...

Massachussetts, années 1960. Billie et Eva élèvent leurs enfants dans la modeste zone résidentielle de Hollyville. Ces mères au foyer ont du mal à se contenter du petit bonheur sur mesure et des joies domestiques que la vie leur réserve. Malmenées par leurs maris, elles se soutiennent pour faire face à l'adversité, et l'amitié qui les unit ne tarde pas à se changer en amour. Mais comment vivre au grand jour une relation que la société condamne avec une telle virulence? Elles rêvent d'une évasion près du lac où elles se sont avoué leur amour, mais le destin les attend au tournant.

N'y allons pas par quatre chemins, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire que j'ai trouvé extrêmement longue dans son premier tiers. J'avais peur que ça ne décolle pas et j'avais du mal à me remettre à ma lecture une fois le livre fermé. Mais quelque part, j'avais aussi envie de persévérer pour en savoir un peu plus. Et puis, arrive un instant dans le livre qui a fait que j'ai presque lu la suite d'un seul trait (un week-end et c'était plié).

Au début, je trouvais qu'il y avait trop de mystère dans cette histoire. Tout était un peu obscur, rien de vraiment expliqué et ça, je n'aime pas. Et oui, je n'aime pas ne pas comprendre rapidement de quoi il retourne. Ce qui m'a vraiment poussé, c'est la plume de l'auteure que j'ai adoré. C'est assez poétique et le lecteur est embarqué.

J'ai beaucoup aimé l'histoire d'amour qui se déroule dans le livre. Elle n'a rien de très original mais si on la remet dans son contexte, on comprend facilement qu'elle soit dérangeante. Je vous rappelle qu'on est quand même au début des années 60 et que les Etats-Unis à cette époque sont loin d'être versé dans la tolérance.

Toujours est-il que ce livre est agréable à découvrir, il faut passer outre le côté un peu mollasson et se laisser porter par le récit d'Eva car il est tout de même très sympa. L'auteure a pris le parti de nous présenter l'histoire en alternant les époques, j'ai beaucoup aimé naviguer comme ça dans les vies d'Eva et Billie.

Une jolie lecture ...

Et bien que dire , le sujet semblait intéressant mais j'ai trouvé assez peu de teneur dans ce livre qui pourtant aborde l'homosexualité féminine aux États Unis dans les années 1960 .il est facile de trouver aujourd'hui quelles n'ont pas osé aller au bout de leur rêve mais la société ne leur rendait pas la tâche facile et pas de chance leurs deux maris étaient alcooliques et matchos de base
Cela reste un bon livre de plage