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3,63

sur 788 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Beaucoup de bonnes choses dont une intrigue policière vraiment bien menée. Malheureusement de vrais longueurs qui n'apportent rien au roman sinon de laisser une impression pénible.
Dommage, ça aurait pu être un bon livre.
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quand on a tant aimé un premier livre, le confident, il est difficile d'aimer autant le deuxième. La Garçonnière avait plutôt bien commencé, mais au fil des pages est devenue trop bavarde, dommage...
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C'est un peu long à démarrer, ce n'est pas très très bien écrit mais on se laisse embarquer et, comme pour tout bon polar, on se dit: "mais qui est l'assassin ?"
Une lecture plaisante.
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La plupart des billets qui paraissent ces temps-ci au sujet de "La Garçonnière" d'Hélène Grémillon commencent par ces mots : "J'avais adoré son précédent ouvrage", "Le Confident". Je décide de faire original : j'avais ADORE son précédent ouvrage, "Le Confident"... un réel coup de coeur que j'avais ardemment partagé autour de moi (et qu'on peut lire chez Folio). On imagine la difficulté pour un écrivain d'enchaîner suite à une telle unanimité, un réel succès critique et public, surtout qu'il s'agissait alors d'un premier roman. de quoi est-il question cette fois ?

Quelques années après la fin de la dictature en Argentine, un éminent psychanalyste (Vittorio) se voit accusé du meutre de sa femme ; une de ses patientes (Eva Maria) se met en tête de l'aider à prouver son innocence, et commence à découvrir tout à la fois la face cachée (via des enregistrements) de certains autres patients qui auraient pu vouloir nuire au thérapeute, mais aussi la part d'ombre de sa défunte épouse Lisandra, qui évidemment était belle, très belle, et immensément fragile. Les "petites" histoires vont alors se mêler à la Grande, la tragique, celle des Desaparecidos, celle des Mères de la Place-de-Mai.

On reconnaîtra certains ingrédients qui avaient fait la réussite du "Confident", dans la construction en particulier, dans cette belle écriture aussi. Hélas, j'ai trouvé que l'auteur se/nous perdait en chemin, car à trop vouloir évoquer et mélanger des thèmes graves, on se retrouve devant un immense pêle-mêle émotif traitant de dictature, torture, infidélité, folie, victimes et bourreaux, relations filiales... Si quelques pages nous offrent une incroyable et brûlante description de l'état de jalousie, d'autres, comme celles retranscrivant des interrogatoires policiers (quel policier s'exprimerait de façon si ampoulée ?) tranchent presque de façon absurde. Bref, l'ensemble souffre d'un immense manque d'unicité, car à force de vouloir tendre vers une fin marquante (ou une fin tout court), on se retrouve devant une rupture totale de thème et de ton en plein milieu du livre, les personnages sont laissés à l'abandon, et certes si les pages de fin sont bouleversantes (fournissant notamment la poignante signification du titre), elles semblent en total décalage avec le reste du roman. Une grosse déception, proportionnelle à l'attente.
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« La garçonnière » c'est l'histoire de Lisandra et de Vittorio Puig. Lisandra est une femme énigmatique, belle et fragile qui a rencontré Vittorio psychanalyste ; elle ne lui a pas livré son secret mais ils ne se sont plus quittés depuis cette entrevue en 1980. Sept ans plus tard, Lisandra est retrouvée gisante sur le trottoir, au pied de leur immeuble.

Vittorio est suspecté et incarcéré ; Eva Maria, une de ses patientes persuadée de son innocence est prête à tout pour prouver qu'il n'est pas coupable.

Cette histoire se déroule pendant les années 80, dans une Argentine essorée par la junte militaire, sur fond de Tango.

La construction conjugue différents systèmes de narration : la retranscription des cassettes enregistrées par le psychanalyste lors des entretiens avec ses patients, les rencontres avec les proches de Lisandra au fil de l'enquête ou les parloirs entre Eva Maria et Vittorio.

La première partie permet de définir les personnages mais le roman change de direction en prenant appui sur les cicatrices laissées après la chute de la dictature en Argentine, les exactions des juntes militaires étant encore omniprésentes dans toutes les mémoires. Hélène Grémillon nous plonge alors dans l'intimité de personnages ayant perdu des proches enlevés par la Junte, ayant été torturés ou ayant été tortionnaires.

Le cheminement de la pensée d'Eva Maria au fil de son enquête est un peu comme un jeu de piste ouvrant le champ de tous les possibles et tous les patients de Vittorio deviennent potentiellement coupables.

L'auteure nous offre tour à tour du suspense psychologique et du drame intimiste mais ces changements de rythme ou ces pistes un peu trop nombreuses m'ont finalement pas mal déroutée et la grande histoire s'efface trop vite au profit de la petite.

Le final est totalement inattendu et le roman se lit comme un thriller psychique, mais quel dommage que le dénouement (terrible) soit amené trop vite, me laissant un goût amer d'inachevé.

Alors oui, je suis un peu déçue par ce roman au style à la fois direct et élégant, mais j'ai noté quelques passages sur la jalousie ou le désamour entre autres particulièrement poignants.

Page 247 « Je me demande laquelle a commencé à l'éloigner de moi. Laquelle il a regardé un jour après n'avoir eu d'yeux que pour moi. Son éloignement n'a pas été brutal. le désamour est progressif. Avant de n'aimer plus, on aime moins. Et encore moins et plus du tout. Mais cela, on ne s'en rend pas compte. le désamour. Une relation devenue tiède, quotidienne, pragmatique, usuelle, utilitaire et habituelle, même pas raisonnée car on y pense plus »

Page 169 après une confession particulièrement poignante « On a beau dire, les mots réduisent tout, la parole a beau tenter d'être précise, elle ne pourra jamais rendre compte du dilatement du temps, son débit devrait varier comme un métronome pour respecter l'espace temps d'une action. La seule chose de bien avec la parole c'est qu'elle délivre la voix, pour le reste, elle n'est pas fiable. »
Lien : http://www.instantanesfutile..
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Il y a un an de cela, j'avais été très enthousiasmée par la lecture du Confident, le premier roman d'Hélène Grémillon. Captivant et déroutant étaient les termes qualificatifs que je lui avais accolé !

Dans le cadre du parrainage des Matchs de la rentrée littéraire organisés par priceminister, j'ai choisi de lire le second roman de l'auteure, La garçonnière, sans trop savoir ce dont il retournait, si ce n'est que c'est une histoire inspirée de faits réels et qu'elle se déroule en 1987, en Argentine.

Autant vous le dire dès le départ, si l'intérêt de ma lecture a été soutenu jusqu'au bout, j'ai été nettement moins captivée et déroutée qu'avec le confident.

Lisandra, la femme du psychanaliste Vittorio Puig, vient d'être retrouvée morte. Défenestrée.
Suicide ? Meurtre ?
Les policiers soupçonnent immédiatement le mari qui est emprisonné derechef.
Eva Maria, femme torturée par la disparition de sa fille quelques années plus tôt, victime vraisemblablement de la terrible épuration qui a sévi sous la dictature de la junte militaire qui a dirigé le pays de 1976 à 1983, et patiente de Vittorio, ne peut croire à la culpabilité de son médecin. Elle décide de l'aider à prouver son innocence.
Elle lui rend visite en prison.
Celui-ci lui demande de récupérer les bandes sons des entretiens avec ses patients, qu'il enregistrait systématiquement à leur insu afin d'avoir un support de travail ultérieur. Il pense que sa femme a pu être assassinée par l'une des personnes qu'il traitait et des indices pourraient se trouver dans les dernières paroles échangées.

Sur des airs de thriller psychologique et de drame conjugal, le roman nous balade alors entre différents coupables potentiels, où tout le monde soupçonne tout le monde. Eva Maria fait des découvertes sur Vittorio qu'elle n'aime pas du tout mais elle continue tout de même son enquête personnelle.
Elle est également amenée à faire des découvertes sur Lisandra, la femme du docteur.

Je n'en dirai pas plus.
Je sais que ce roman est inspiré d'une histoire vraie et je suppose que la fin fait partie de cette histoire vraie cependant, elle m'a déçue.
Je m'attendais à un dénouement complexe et captivant, comme il aurait pu l'être sorti tout droit de l'imagination de l'auteure. Il est juste tristement terrible.
Un dénouement inattendu et insoupçonnable au regard de tout ce qui nous présenté depuis la première page (et c'est avec cette fin que l'on comprend le titre du livre, complètement incompréhensible... qui lira sera d'accord avec moi) mais dénouement décevant, pour moi, car trop simple, trop facile... qui débarque de nulle part... Et encore ce sujet-là, j'ai envie de dire...
Je pense que nombre de lecteurs diront que c'est tout là le tour de force de l'auteure de nous amener là où on ne pensait pas du tout aller mais ça n'a pas du tout été mon sentiment immédiat.
Je me suis sentie trompée !!!
Hélène Grémillon n'a pas fait de moi une lectrice comblée mais une lectrice flouée.

À vous qui avez déjà lu La garçonnière... coup de maître ou légère escroquerie ?
Lien : http://linecesurinternet.blo..
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Nous pourrions être dans l'univers du polar mais l'auteur se joue du genre. La passion amoureuse plus que l'intrigue est au coeur du roman : amour d'une femme pour son époux, sentiment amoureux d'une patiente pour son thérapeute, amour d'une mère pour sa fille. A mesure qu'Eva Maria mène son enquête, le lecteur découvre la personnalité trouble de la victime. Vittorio, quant à lui, demeure en retrait dans l'ombre en bon psychanalyste, ce qui remet en cause l'innocence qu'il réclame. La construction de ce roman m'a semblé moins percutante que celle du "Confident". le style ronfle un peu par endroit. Malgré tout, les pages se tournent car un charme magnétique souffle sur le texte.
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J'ai lu les deux romans de cet auteur à la suite et sans doute me suis-je lassée.... un bon roman néanmoins selon mon souvenir
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Deuxième roman d'Hélène Grémillon, jeune auteure qui avait connu un grand succès pour son premier livre « Le confident ».

A la fin des années 80 en Argentine, Vittorio, psychanalyste, trouve dans la rue le cadavre de sa femme, Lisandra, apparemment tombée par la fenêtre de leur salon. Il se retrouve rapidement en garde à vue, accusé d'en être le meurtrier. Eva Maria, dont on ne comprendra que plus tard le lien qui la relie à Vittorio, décide de mener l'enquête pour l'innocenter. Les fantômes du passé des différents protagonistes de l'histoire vont resurgir, leurs blessures, leurs drames, leurs névroses jusqu'à un dénouement surprenant.

Comme dans une psychanalyse, le récit emprunte des chemins tortueux et multiplie les fausses pistes et les impasses, joue avec les mots et les lapsus. le système narratif est complexe, alternant récit classique, citations comme la partition d'une chanson de tango ou une liste de perversions sexuelles, passages où les personnages parlent à la première personne et donne même la parole aux analysants de Vittorio.

Hélène Grémillon évoque sans fard les horreurs de la dictature de Videla et les séquelles supportées par ses victimes comme les mères de la Place de Mai et montre comment chaque argentin en a été affecté et continue d'en souffrir malgré le retour de la démocratie. Pour cela, elle aborde avec sensibilité de grands thèmes comme l'amour parental et filial, le pardon, la jalousie, le deuil, le vieillissement, le soupçon.

Hélène Grémillon nous donne ici un roman ambitieux qui tient jusqu'au bout, impressionne par sa maitrise et confirme le talent dont elle avait fait preuve dans son premier roman.
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Argentine, 1987, quelques temps après la fin de la dictature, Vittorio tombe fou amoureux de Lisandra, une danseuse de tango qui a poussé la porte de son cabinet de psychanalyse puis s'est enfui. Quelques années plus tard, marié à cette femme , il la retrouve morte défenestrée au pied de leur immeuble. Immédiatement accusé du meurtre, il est emprisonné.
Eva Maria, une patiente de Vittorio, lui rend visite en prison et décide de mener l'enquête pour l'innocenter. Cette femme fragile, alcoolique, hantée par la disparition de sa fille éliminée par la junte cherche des suspects parmi les patients de Vittorio. Peu à peu la vérité se dessine, dévoile les zones d'ombre de la vie du couple.

Hélène Grémillon signe un thriller psychologique captivant, alternant récit, dialogues, retranscription des séances de psychanalyse, narration interne sur un rythme de tango. Un roman à suspense, intelligent, presque machiavélique qui vous tient en haleine.

Avis aux lecteurs, vous devrez attendre les dernières pages pour comprendre le titre du livre .
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