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3,63

sur 788 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Vue par Hélène Grémillon, une garçonnière ça n'est pas ce que vous croyez, et ce n'est qu'à la fin de ce roman que l'on découvre avec un intérêt surpris la réelle signification de son titre, clé de voute de toute l'histoire. Ami lecteur, amie lecteuse, tu comprends donc ce qu'il te reste à faire pour savoir de quoi il retourne. Et ne compte pas sur moi pour cafter.

Au-delà de cet adroit subterfuge sémantique, j'ai envie de dire bof. Plus sombre que véritablement profond, plus pesant qu'authentique, ce thriller politico-sociologico-psychologique et son intrigue à grÔsses ficelles ne m'ont pas emballée, voire auraient pu m'agacer si je n'étais dotée (parfois) d'un caractère éminemment bienveillant (on ne glousse pas là-bas dans le fond).

Pressée par mes enthousiastes copines grémillonophiles (qui risquent fort de me pourrir sur cette critique à contre-courant), je m'en vais quand même tenter « le confident ». Il ne sera pas dit non plus que je suis une fille rancunière.


Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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Je n'avais pas beaucoup aimé le Confident, je n'ai pas plus aimé La Garçonnière
Mort suspecte de la femme d'un psychanalyste à Buenos Aires pendant la période post-dictature : évidemment, ça fait un bon pitch, encore faut-il y mettre autre chose qu'une enquête à la Agatha Christie mâtinée de tango et de psychanalyse.
Eva Maria est devenue alcoolique après la disparition de sa fille pendant la dictature et néglige son fils Esteban ; lorsque la femme de son psychanalyste chéri meurt violemment défenestrée, elle se lance à corps perdu dans l'enquête pour tenter de le disculper.
Pendant 320 pages un peu longuettes, le lecteur assiste aux errements alcoolisés et aux hypothèses d'Eva Maria mais il lui faudra attendre les 30 dernières pages pour découvrir le fin mot de l'histoire et les circonstances de la mort de Lysandra, tout ça dans une ville qui pourrait être Paris comme Bécon-les-Bruyères ou Monceau-les-Mines, étant donné que l'auteur n'a probablement jamais mis les pieds à Buenos Aires, et là, c'est quand même un peu dommage. Dommage aussi car il y avait matière à un roman passionnant, pour ma part je me suis un peu ennuyée…
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Un résumé prometteur, un titre accrocheur, une couverture évocatrice…Ce livre s'est retrouvé sur mes étagères, l'année passée mais je n'ai pas eu le temps de le lire. Et cette fois-ci, j'en ai eu l'occasion ! Un engouement médiatique, des critiques élogieuses pour Hélène Grémillon.
Aussi, je me faisais une joie de lire car il y avait une certaine attente (Plus de 7 mois)…Malheureusement, je n'ai pas été pas conquise par l'histoire, ni par le style de l'auteure. Parfois, je me suis ennuyée (le passage des définitions, les redites volontaires. Attention, ce qui va suivre, pourrait donner des indices sur l'intrigue…Si vous vous voulez le lire, arrêtez toute de suite !
D'abord, le style est intriguant mais ne tient pas la route. L'auteur distille des informations par bribes de conversations chez le psy…Puis, une digression est faite sur l'amour dont les définitions érotiques m'ont semblées superflues et barbantes). Des pages, où j'avais l'impression qu'il s'agissait du remplissage, qui ne faisaient pas avancer la trame narrative… Quant aux personnages principaux (Eva Maria, Vittorio, Lisandra) ne sont pas attachants. Eva Maria manque de « consistance », j'aurais aimé lui donner des gifles pour la réveiller. Vittorio, un manipulateur jouant sur les mots, sur l'émotionnel. Comme tout manipulateur en fin de compte…Bref, un être ignoble, qui aurait mérité son sort. Une Lisandra, trop lunatique, trop changeante pour qu'elle soit crédible. Les policiers manipulés, en dehors du coup, voire quasi absents de l'enquête, (très potiches). Par contre, tout n'est pas si « noir » ni « décevant ». Aussi, je vais étayer les éléments positifs de l'intrigue. J'ai trouvé la fin inattendue. J'ai eu l'impression que l'auteure aurait dû retravailler son histoire pour qu'elle soit plus aboutie, mieux structurée. Vers la fin, on constate une progression dans le style de l'auteure. Celle-ci s'est basée sur des faits réels (une histoire vraie ?). Cependant, trop de zones d'ombre apparaissent. La documentation trop fragmentaire malgré le témoignage de certains personnages dont celui de Miguel qui interpelle le lecteur. Toutefois, la garçonnière d'Hélène Grémillon se lit très vite et le suspense est présent… le lecteur veut connaître l'identité du meurtrier de Lisandra. C'est pourquoi, je l'ai lu jusqu'au bout malgré ses défauts… Je ne referme pas entièrement la porte à Hélène Grémillon, qui pourra un jour me surprendre et me convaincre par de nouveaux romans…

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Un psychiatre accusé du meurtre de sa femme. L'une de ses patientes décide de mener l'enquête face à l'inertie des autorités.
Et là, on découvre une histoire bien plus complexe, bien plus sordide que cela.
Qu'est-ce que cette fameuse garçonnière? Un mot étrange, capturé au vol par une petite fille qui n'a pas compris ce qui lui arrivait, qui n'a pas su en parler.
Le traumatisme de la junte aussi est présent, tellement présent. D'autres douleurs, d'autres intrigues surgissent.
Assurément Hélène Grémillon sait décrire la souffrance des uns et des autres. Mais n'y a-t-il pas un surplus de douleur superficielle? Ne mêle-t-elle pas trop d'histoires les unes aux autres?
Voilà ce qui m'a dérangé dans ce roman.
J'aime les récits complexes et structurés, je l'admets. Mais j'apprécie aussi la présence d'une dose de simplicité. C'est ce qui met en avant tout le charme, la force des émotions et renforce leur complexité.
J'avoue, malgré la dureté des thèmes abordés, ce texte ne m'a pas transporté au-delà des mots, je ne me suis pas sentie concernée par ce qui était raconté. Il y a quelque chose d'inachevé.
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L'intrigue était alléchante et le début prometteur: Argentine, fin des années 1980. Vittorio, psychiatre, est accusé du meurtre de sa jeune épouse, retrouvée défenestrée au pied de leur immeuble. Une de ses patientes, convaincue de son innocence, va mener l'enquête, notamment en écoutant les entretiens des consultations de ses patients, que Vittorio enregistre régulièrement. Sur les destins de chacun, plane le poids des années terribles du régime de la junte militaire et de ses atrocités, de ses disparitions d'enfants.
Très appréciée dans mon club de lecture, je suis obligée de dire qu'Hélène Grémillon ne me convainc jamais tout à fait. L'écriture est honnête, rien de plus, et je trouve que ces histoires démarrent mieux qu'elles ne finissent. Elles se compliquent au fur et à mesure du récit, me laissant espérer une révélation, un coup de théâtre plus fracassant, ou mieux amené. La fin m'a paru bâclée. En résumé, je suis à nouveau un peu déçue, au regard des éloges de mes amies et de beaucoup d'autres lecteurs.
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Et voilà ! Quand la barre est trop haute après un 1er succès, se renouveler est un art difficile.
¡Qué desilusión!
Comment vous dire...? c'est comme une mayonnaise qui aurait pris mais pour laquelle on a beau rajouter de l'huile elle ne monte plus.
À vouloir s'attacher aux faits et lieux réels, le récit finit par sonner faux alors certes, la lecture n'est pas désagréable mais on ne retrouve aucun des atouts du "confident".
Pour vous dire, j'ai fini le bouquin il y a à peine 15 jours et je ne me souviens déjà plus de la fin !!!
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Ce roman faisait partie des trois dont j'attendais fébrilement la sortie et c'est en fait ma plus grosse déception. Pourtant, le sujet est passionnant et l'idée de faire se succéder bourreaux et victimes collatérales de la junte aurait pu être un superbe point de départ mais tout m'a semblé artificiel, certains dialogues d'ailleurs sonnent résolument faux, comme si on nous déclamait un texte au théâtre. Je ne dirais rien de la chute mais ce fut pour moi le pire de tout. J'en ai ras le bol de ce thème qui clôt le roman.
Lien : http://vallit.canalblog.com/..
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Roman difficile à commencer parce qu'on ne voit pas bien le lien entre les personnages puis difficile à finir à cause de la dureté du récit.
Je ne conseille vraiment pas ce roman qui pour moi n'était pas à la hauteur de ses critiques.
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Dommage !
J'avais commencé ce roman en ayant gardé une pensée pour le confident que j'avais beaucoup aimé en mai dernier, ça débute comme un polar psy et...je laisse tomber !
Je me suis ennuyée, je n'ai pas eu envie de découvrir les névroses des patients du Dr Puig et pourtant le contexte me plaisait, j'avais envie d'en apprendre un peu plus sur l'Argentine, de comprendre ce qui s'était passé sous la dictature, mais au bout de quelques chapitres, je me suis rendue compte que je passais à côté de ce roman.
Je n'ai pas trouvé ce que j'attendais et j'en suis un peu déçue...Je le laisse sur un coin d'étagère, je le lirai plus tard.
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J'ai découvert Hélène Grémillon à la sortie en poche de son premier roman le confident, qui se refuse d'ailleurs à quitter les classements des meilleures ventes. J'avais apprécié ma lecture, surprenante malgré ses tendances racoleuses. La Garçonnière, son deuxième roman, ne semble pourtant pas promis à connaître un succès similaire en librairie, et je comprends pourquoi.

Pour vous expliquez de quoi il s'agit, faisons simple : en rentrant du cinéma, Vittorio découvre sa femme Lisandra gisant sur le sol après avoir été défenestrée. Aux yeux de la police, la situation ne laisse aucun doute. Une querelle conjugale aurait poussé le mari à commettre l'irréparable. Incarcéré mais clamant son innocence, Vittorio se retrouve seul à se battre pour retrouver le meurtrier de sa femme. Même son avocat ne croit pas en lui. Pourtant, une patiente lui vient en aide, Eva Maria, incapable de croire qu'après tout le bien que cet homme lui a procuré, il serait capable de tuer. Elle enquête, pour lui, pour elle. Entre drame et suspens psychologique, Hélène Grémillon propose ici un roman profondément intimiste. Pour ça, La Garçonnière tient la route.

Alors pourquoi ça ne passe pas?
Le contexte spatio-temporel (Buenos Aires, 1987) annoncé dès la première page promettait de jouer un rôle important dans l'histoire. Vite écrit, vite oublié. Il ne s'agit en fait que d'un fond pour placer une enquête autour d'un crime. de plus, Hélène Grémillon recourt encore une fois à un schéma narratif que j'ai en horreur. Il faut attendre les trente dernières pages pour connaître le fin mot de l'histoire. Mais sans cette chute, le roman ne vaudrait rien pas grand chose.
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