Un résumé prometteur, un titre accrocheur, une couverture évocatrice…Ce livre s'est retrouvé sur mes étagères, l'année passée mais je n'ai pas eu le temps de le lire. Et cette fois-ci, j'en ai eu l'occasion ! Un engouement médiatique, des critiques élogieuses pour
Hélène Grémillon.
Aussi, je me faisais une joie de lire car il y avait une certaine attente (Plus de 7 mois)…Malheureusement, je n'ai pas été pas conquise par l'histoire, ni par le style de l'auteure. Parfois, je me suis ennuyée (le passage des définitions, les redites volontaires. Attention, ce qui va suivre, pourrait donner des indices sur l'intrigue…Si vous vous voulez le lire, arrêtez toute de suite !
D'abord, le style est intriguant mais ne tient pas la route. L'auteur distille des informations par bribes de conversations chez le psy…Puis, une digression est faite sur l'amour dont les définitions érotiques m'ont semblées superflues et barbantes). Des pages, où j'avais l'impression qu'il s'agissait du remplissage, qui ne faisaient pas avancer la trame narrative… Quant aux personnages principaux (
Eva Maria, Vittorio, Lisandra) ne sont pas attachants.
Eva Maria manque de « consistance », j'aurais aimé lui donner des gifles pour la réveiller. Vittorio, un manipulateur jouant sur les mots, sur l'émotionnel. Comme tout manipulateur en fin de compte…Bref, un être ignoble, qui aurait mérité son sort. Une Lisandra, trop lunatique, trop changeante pour qu'elle soit crédible. Les policiers manipulés, en dehors du coup, voire quasi absents de l'enquête, (très potiches). Par contre, tout n'est pas si « noir » ni « décevant ». Aussi, je vais étayer les éléments positifs de l'intrigue. J'ai trouvé la fin inattendue. J'ai eu l'impression que l'auteure aurait dû retravailler son histoire pour qu'elle soit plus aboutie, mieux structurée. Vers la fin, on constate une progression dans le style de l'auteure. Celle-ci s'est basée sur des faits réels (une histoire vraie ?). Cependant, trop de zones d'ombre apparaissent. La documentation trop fragmentaire malgré le témoignage de certains personnages dont celui de Miguel qui interpelle le lecteur. Toutefois,
la garçonnière d'
Hélène Grémillon se lit très vite et le suspense est présent… le lecteur veut connaître l'identité du meurtrier de Lisandra. C'est pourquoi, je l'ai lu jusqu'au bout malgré ses défauts… Je ne referme pas entièrement la porte à
Hélène Grémillon, qui pourra un jour me surprendre et me convaincre par de nouveaux romans…