AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Les trois vies de l'homme qui n'existait pas (18)

Il y a quelque chose d'une relation charnelle entre un livre et son lecteur. Le premier contact d'abord, avec un titre qu'on lit la tête penchée en trahissant l'air de rien une ébauche d'inclination. Et puis le regard que l'on porte sur la couverture en cherchant dans une illustration les indices d'un plaisir. L'objet de ce désir qui naît et que l'on retourne sur la quatrième de couverture dans la quête d'un élan décisif, une bascule... L'acte de lire qui vient ensuite : le contact délicieusement rugueux avec les pages, et l'odeur de l'encre, intemporelle, universelle, qui accompagnent le voyage. Et puis les mots enfin, qui bercent, emportent et chavirent en faisant naître tous les mouvements possibles de l’immobilité.
Commenter  J’apprécie          394
Une partie de ceux qui restent meurt en même temps que celui qui s'éteint
Commenter  J’apprécie          394
Elle était belle encore Vanessa en cette nuit tombante ! Aussi belle qu'hier, que demain. La permanence de sa beauté me réconfortait, comme quand on vient régulièrement se réchauffer au soleil dans le sud en se disant que l'on a de la chance. Oui, ce soleil, j'avais de la chance de l'avoir trouvé. Cette étoile bienveillante et fragile qui préservait une tiédeur douillette même lorsque du froid régnait dans ma vie. Combien de personne peuvent se vanter d'avoir, ne serait-ce qu'une nuit, fait l'amour au soleil ? 
Commenter  J’apprécie          361
Les hommes aiment la mer comme on aime une femme. Pas n'importe quelle femme, hein ? La plus belle de toutes. Ils ont fait d'elle une muse qui les attire et qui les inspire. Ils y abandonnent même parfois leurs derniers rêves.
Commenter  J’apprécie          354
Je ne connaissais vraiment de la Belgique que quatre choses : la bière, succulente et souvent audacieuse, les frites, franchement inimitables, Tintin, ses aventures un peu vieillottes, et enfin Jacques Brel, ce mythe unique qui donna chair comme aucun autre aux mots qu'il chantait. Pour autant, j'avais su capter au cours de mes rares passages dans le « plat pays » un esprit particulier, une façon d'être dans un décalage subtil, un petit pas de côté désenchanté, mais drôle, sans guère de prétention et armé d'un solide sens de l'autodérision. Les quelques Belges que j'avais croisés, des marginaux forcément, ne se prenaient pas pour des Américains. Ils se prenaient pour des Belges et ils s'en contentaient. 
Commenter  J’apprécie          353
C'est dans un ventre féminin que débutent nos vies terrestres. Quoi qu'on en dise, on en est marqué à jamais, et c'est un peu de ces « elles » qui nous permet de voler. Lamartine n'avait-il pas dit « qu’il y avait une femme à l'origine de toutes les grandes choses » ? 
Commenter  J’apprécie          352
-Antoine, quand est-ce que tu crois qu'on peut dire que l'on est passé à côté de sa vie ? !
-C'est ce que tu ressens ?
-Antoine, réponds-moi s'il te plaît...
-Je... je crois qu'on passe à côté de sa vie quand ce qui domine à la fin, c'est seulement du regret... 
Commenter  J’apprécie          330
L’homme en lui-même, n'est rien. Il est bancal, imparfait, inachevé. Quoi qu'en disent peut-être certains récalcitrants, fondamentalistes de la solitude et de l'isolement, ou les hypertrophiés mâles de l’ego, le sexe fort lui-même est beaucoup trop faible pour s'autosuffire. Il a besoin d'une peau pour délivrer et recevoir des caresses, d'une voix et d'un regard pour se sentir exister, d'une belle âme pour grandir à ses côtés et d'un cœur aimant pour se sentir appartenir....
Commenter  J’apprécie          324
Pourquoi la mer ? Me répondit mon père il y a quelque temps à peine alors que je l’interrogeais sur ses dernières volontés. Parce que tous ceux qui veulent croupir sous une dalle emprisonnent ceux qui restent dans un lieu unique de souvenirs. (...) Toi, partout où tu trouveras une eau un peu sauvage, tu me trouveras moi. Je ne serai jamais loin, jamais parti tout à fait.
Commenter  J’apprécie          260
Je regrettai bêtement qu'il n'ait pu manger une soupe assaisonnée comme il le voulait avant de partir. C'était peut-être cela la mort : un désir de sel inassouvi. Le sel de ce que l'on n'a pas vécu et qu'on ne vivra jamais.
Commenter  J’apprécie          150






    Lecteurs (105) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Voyage en Italie

    Stendhal a écrit "La Chartreuse de ..." ?

    Pavie
    Padoue
    Parme
    Piacenza

    14 questions
    601 lecteurs ont répondu
    Thèmes : littérature , voyages , voyage en italieCréer un quiz sur ce livre

    {* *}