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Critique de Eynaf


Je fuis les romans commerciaux, je fuis les romans "feel-good-à-paillettes", je fuis les auteurs populaires, je fuis les couvertures pleines de couleurs sur lesquelles un post-it "tu es une femme ? achète-moi vite !" pourrait être collé.

Je fuis donc les romans de Virginie Grimaldi.

Mon mari a une théorie : "Si, sur la couverture, le nom de l'auteur est plus grand que le titre du roman, méfie-toi".
C'est une très très sage théorie.

Mais j'ai eu besoin de comprendre l'engouement général. J'ai eu besoin de me faire ma propre opinion, et d'en être sûre. Alors j'ai choisi celui-ci, compte tenu de sa note ahurissante de 4,36 sur 5.

J'arrête ma lecture à 219 pages sur 473, car c'est bon : j'en suis définitivement sûre, mon opinion sur ce genre de romans ne changera pas.

Voici mon résumé du roman :
La mort c'est trop triste,
Le temps passe tellement vite,
Alors aimons-nous tous très très fort,
Et profitons de chaque jour comme si c'était le dernier.

Voilà. C'est vraiment original comme message. Je n'ai pas du tout la sensation d'être prise pour une idiote à carte bancaire.
Du tout du tout.

À noter : le nombre délirant de références musico-culturelles destinées à obliger la lectrice à s'identifier à l'héroïne et à la maintenir connectée. Cette technique écoeurante que j'ai retrouvée dans d'autres romans que j'ai détestés est manifestement bien à la mode...

Ce qui me dérange le plus, c'est que compte tenu du nombre de ventes que ces autrices à succès génèrent, la majorité des lectrices de 2023 aiment ce genre de romans.

Comment la lectrice de 2023 peut-elle se retrouver dans ce roman, rempli de clichés sur les femmes, sur l'amour, sur le couple, sur le mariage, sur la vie, sur la vieillesse, sur la psychologie, sur la santé mentale, sur la sexualité, sur l'amitié, sur la résilience... ???

La vie est heureusement tellement plus complexe, et hélas tellement plus compliquée aussi.

Je suis une femme, je suis une lectrice, et ce genre de romans sans profondeur me révolte. Vraiment.
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