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Critique de Derfuchs


Bien sûr que c'est une fable, bien sûr que c'est un conte, bien sûr que c'est une parabole, bien sûr que c'est manichéen, bien sûr que c'est dérangeant ! Pensez-donc, d'un côté des héritiers déshérités de 11 milliards de $ (110.000 ans de mon dernier salaire !) et de l'autre des pauvres, des indigents, des sans rien du tout que la terre à cultiver et au milieu un avocat paumé, alcoolo et dépendant ; c'est certain il y a matière à réflexion.

La force de Grisham c'est sa prose, un style simple, fait de mots simples. Pas de longs discours, on est tout de suite dans le bain. Comme Simenon, il plante le décor sans en ajouter, chez Simenon comme chez Grisham, il y a autant de pages de lecture que de pages dans le bouquin. de plus, ancien avocat, l'auteur sait s'adresser à un jury et il écrit comme il s'adresse à des jurés, sans grandes phrases du jargon juridique, ni mots alambiqués à rechercher dans un dictionnaire.

J'ai aimé l'odeur et les couleurs, être dans la jungle du Pantanal, sur le fleuve Paraguay, j'étais dans la pirogue, pagayant avec Tintin derrière moi, comme ce dessin de la page de garde de Tintin et l'oreille cassée de Hergé, oui, j'ai eu peur des alligators, des anacondas et craint les moustiques et la dengue.

Alors que cela soit de la facilité (je ne crois pas), je veux bien, mais qu'est-ce que cette facilité là est bonne. Comme ses autres bouquins, Grisham m'a emmené avec lui, à tel point que les bagarres d'avocats sont passés au second plan. N'est-ce pas là la marque d'un bon livre ?
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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