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Étonnante Georgia !

Une bio décalée, écrite comme une suspension d'évènements… on est happé par sa vie étonnante, ses choix et un parcours d'artiste toujours aussi méconnue en France. C'est une grande personnalité dans l'art au États Unis. O'keeffe nous offre des tableaux d'une grande intensité zoom de fleurs (rappelant sans cesse les parties génitales féminins) paysage panoramique, désertique et ossements pelviens font de son univers une étonnante personnalité. Vie sans enfant et un amour inconditionnel d'un « galériste » photographe qui en fera sa muse …
cette auteure nous décrit parfaitement bien le ressenti de cette artiste, de son époque et de sa longue vie entourées de personnalités décalées …
un bémol beaucoup de phrase américaine perturbe la lecture ou nous devons sans cesse traduire.
Allez ! un saut à Beaubourg pour découvrir les oeuvres de Georgia.
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Les murs de Paris se couvrent d'affiches représentant le gros plan d'un canna rouge, fleur avec son pistil, un tableau du peintre Georgia O'Keeffe. Sa première rétrospective vient d'ouvrir au Centre Pompidou et les éditions Ateliers Henri Dougier propose dans leur collection le roman d'un chef d'oeuvre une biographie romancée autour de cette artiste presque inconnue en France.
Icône aux États-Unis, Georgia O'Keeffe s'est imposée tout au long du XXè siècle dans le mouvement modernisme et à contribuer à affirmer un art spécifiquement américain. Son visage, son corps et même ses mains sont bien connus. Son mentor, amant et aussi manager, Alfred Stieglitz les a photographiés et aussi exposés dans sa galerie de New-York. Il lui a permis de connaître le succès et même la consécration en exposant aussi ses premiers fusains puis après ses peintures si sensuelles de fleurs peintes comme une photographie en macro.
Catherine Guennec présente en une centaine de pages les moments les plus importants de la longue vie (1887-1986) de cette femme atypique. Elle choisit aussi de présenter une de ses oeuvres emblématique Ram's head, white hollyhock- hills (Tête de bélier, roses trémières blanches) . Cette toile, comme beaucoup d'autres, témoigne de son amour du désert au Nouveau Mexique et de son art si particulier.
En choisissant de faire raconter Georgia et deux de ses amies, Catherine Guennec produit une biographie accessible et vivante. J'avoue avoir été gênée par cette narration à la première personne. Mais, la contrepartie est de la rendre plus vivante. J'ai apprécié en fin de volume la mini biographie avec les dates les plus importantes ainsi que la liste complète des oeuvres citées. A noter, un format qui se place facilement dans une poche et se lit n »importe où !
sous le ciel immense selon Georgia O'Keeffe a le mérite d'apporter une première approche simple mais néanmoins complète de l'artiste et de la femme que fût cette artiste hors pair. Une approche aisée pour rendre accessible l'art et notamment pour appréhender la rétrospective de Georgia O'Keeffe.
Chronique avec photos
https://vagabondageautourdesoi.com/2021/09/22/georgia-okeeffe/
Lien : https://vagabondageautourdes..
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Après "La femme moderne selon Manet" avant l'été, j'ai pu cette fois me plonger dans l'univers de la peintre Georgia O'Keeffe grâce à ce nouveau roman issu de la collection le roman d'un chef d'oeuvre.
Dans Sous le ciel immense, c'est le tableau Ram's Head, White Hollyhock-Hills qui est mis en avant.

C'est l'occasion pour Catherine Guennec de livrer une biographie très personnelle de la célèbre peintre, pionnière du modernisme américain.
Ce texte à la première personne, faisant parfois également intervenir des amies de Georgia, nous plonge dans l'histoire d'amour de l'artiste avec Alfred Stieglitz, un photographe renommé de vingt-trois ans son aîné.

Ici, le point central du roman est plutôt l'artiste que l'oeuvre d'art mais j'ai pris un grand plaisir à cette promenade dans la vie de Georgia O'Keeffe, à me balader parmi ses oeuvres (le portable à portée de main a été très utile pour visualiser les peintures au fur et à mesure qu'elles sont citées dans le roman), à imaginer les paysages du Nouveau-Mexique tout comme les rues de New-York.
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Décoiffant et pittoresque dune puissance inégalée et d'un souffle sans pareil. On y dépasse nos normes imposées
Gagnés par les appels des horizons magnifiques livrés dans une description magique à notre curiosité assoiffée
Des horizons immenses dont les vastitudes sont autant de tableaux superposés offerts à notre imagination émerveillée
Un beau grand livre
A décrypter ligne par ligne en en détachant le regard de temps à autre pour se laisser s'envoler avec l'auteur
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L'autrice a choisi de faire parler à la première personne cette femme incroyable, libre, indépendante, avant-gardiste, modèle d'austérité androgyne, en talons plats et vêtements sobres, noirs ou dans les couleurs du désert, sans maquillage, qui savait depuis ses 12 ans qu'elle serait peintre un jour. Il en résulte un portrait très vivant. Son amie Anita ayant montré une série de fusains au galeriste Alfred Stieglitz à New York en 1916, celui-ci tombe en admiration et de leur rencontre, naîtra une correspondance inouïe, plus de 5000 lettres, et en1924 un mariage avec cet homme de 23 ans son aîné. Ce sont ses photos qui attireront l'attention sur Georgia et sur sa peinture.
En 1946, lorsque le MOMA organise une rétrospective O'Keeffe, c'est la première fois qu'une exposition est consacrée exclusivement à une femme.
A partir de 1930, elle commence à représenter des os et des squelettes, "cueillis" dans le désert "sous le ciel immense "du Nouveau Mexique où elle passe tous ses étés puis s'installe définitivement à la fin des années 40. le tableau prétexte au roman "Ram's Head, White Hollyhock-Hills" date de 1935.
A cette époque, Freud était très à la mode et Alfred Stieglitz en était un fervent partisan, aussi Georgia a-t-elle vu ses oeuvres, y compris ses fleurs surdimensionnées, faire l'objet d'interprétations freudiennes d'hyper sexualisation. Pour elle, ses fleurs étaient des fleurs !

"En plus d'être une grande artiste, Georgia O'Keeffe apparaît comme le symbole d'une femme moderne affranchie des conventions et du joug d'une société sexiste et misogyne" écrira Guy Tossato, directeur du musée de Grenoble (2015 1ère exposition O'Keeffe en France)

J'ai beaucoup aimé découvrir cette personnalité hors du commun et la façon dont l'autrice s'est emparée de son sujet.
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Après avoir vu l'exposition, lu les différents articles sur elle, copié une de ses oeuvres, je me suis attaquée à "sous le ciel immense".
Une vie de femme LIBRE, et ce n'est pas peu dire à l'époque où elle était (1887-1986) !
On s'approche de son intimité ou plutôt de ce qu'elle veut bien en dire, car elle reste mystérieuse.
Elle était moderne pour son époque, cela fait du bien de voir ce genre de femme émancipée avant l'heure.
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