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3,84

sur 2468 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Difficile de croire que des criminels de guerre, notoirement connus, aient pu s'exiler, et vivre presque normalement, dans les pays d'Amérique du Sud…. Certains ont mieux vécu que d'autres, sous la « protection » des dirigeants complices de ces pays… Mengelé s'est lui senti traqué, un bonne partie de sa vie…. Tant mieux ! Mais ce n'est rien au regard de ses actes odieux perpétrés à Auschwitz.
Et dommage qu'il n'ait pu un jour être traduit devant la Justice…
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Josef Mengele est une des pires figures du nazisme.
L'auteur raconte ici avec minutie les détails de sa fuite et comment, sommet de l'incroyable, il a pu mourir "naturellement" en 1979 au Brésil ???
Il y a avit tout pour que j'adore ce livre. le trajet incroyable mais aussi cet homme a-t-il pu vivre normalement après l'horreur qu'il a fait endurer à ses cobayes ?
On est frappé par la multiplicité des soutiens et la chance parfois insolente dont il bénéficie.
Une profusion de détails qui ne nuit pas au livre mais les points de vue de Mengele sur les politiques des pays d'Amérique Latine m'ont quelque peu gêné ainsi que l'enchaînement soutenu de noms, dates et autres ... Néanmoins très intéressant si on veut bien rester concentrer
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Je l'ai lu par curiosité suite à ma fascination pour cette période historique certes sombre mais qui fait partie de l'histoire de notre monde.

J'ai adoré cette cavalcade racontées par Olivier Guez, tous les éléments rapportées ainsi que la richesse des informations qui nous sont données.
Je le recommande aux personnes passionnées d'histoire de la seconde guerre mondiale.


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Il faut une cinquantaine de pages à ce roman biographique pour démarrer véritablement, mais une fois lancé, il est difficile d'arrêter la lecture. Cette période de l'histoire sud-américaine, où tant de nazis trouvèrent refuge sur le continent, est captivante, malgré l'horreur qu'inspirent les personnages dont Josef Mengele est loin d'être le moins sinistre.
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Ce livre, j'en avais entendu parler, en bien et puis, je l'ai vu chez mes parents, alors je me suis dit... allez vas-y, il est temps, confronte toi un peu au mal, à ce que tu ne peux pas comprendre. J'avais lu un jour une belle citation, une ode à la lecture, comme quoi lire des romans était l'unique occasion de pouvoir rentrer dans la peau de n'importe quelle personne ou personnage. et la lecture de ce livre, à la frontière entre une fiction et un documentaire, me fait ajouter à cette réflexion, pour le meilleur et pour le pire... le pire donc, ici. la vie de Joseph Mengele, l'ange de la mort. Cet être malfaisant (mot trop faible pour décrire ce qu'il était), denoué d'empathie et encore moins de remords. Mengele s'est donc enfoui en Amérique du Sud après la guerre, échappant à la vengeance et surtout à la justice, profitant de la petitesse et des calculs stratégiques des dirigeants de ces pays, Peron en tête, profitant de la largesse de sa riche famille, de la situation géopolitique. C'est une plongée dans sa misérable vie qui ne le fut pas assez.
Ce livre est remarquablement bien écrit, avec une distance appropriée. Olivier Guez ne nous épargne pas (quelques souvenirs d'Auchwitz savamment choisis nous suffisent à nous remémorer l'horreur de la shoah), sans non plus faire l'étalage de ces horreurs, c'est déjà suffisant, la nausée guettant.
comment a-t-on pu? pourquoi ces hommes ont-ils continué à être protégés? même avec les explications, tout cela reste definitivement incompréhensible et désespérant pour l'humanité.
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Très beau récit de la fuite de Josef Mengele et sa façon d'avoir fui la justice jusqu'au bout, une chose est sure il ne fuira pas à la justice divine ....
récit très détaillé, cependant, malheureusement j'ai été parfois perdu à cause du nombre de personnages avec des noms Allemands et des surnoms ...
j'ai trouvé la deuxième partie du livre nettement plus intéressante mais ça reste mon avis personnel.




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Grâce à la qualité de sa documentation, Olivier Guez dévoile avec beaucoup de précision la vie de Josef Mengele en Amérique du Sud.
Rappelons que Mengele est l'ancien médecin tortionnaire à Auschwitz, une criminel de guerre nazi activement recherché pendant 40 ans sans jamais être capturé.
En usant d'une écriture simple, l'auteur nous donne un ouvrage prenant et difficile à lâcher.
Ce roman, sans être un traité historique, nous fait beaucoup réfléchir sur ce qu'était le nazisme.
Ce roman jette aussi une lumière sur le fiasco de sa capture grâce à la bienveillance des pays d'Amérique du Sud et des représentants allemands.
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Voici un roman qui nous fait suivre la fin de la vie de Josef Mengele, le médecin d'Auschwitz.
Deux grandes parties se dégagent: d'abord l'arrivée dans l'Argentine de Peron, indulgente voir complaisante face aux anciens nazis même si Mengele reste très prudent.
Dans la seconde partie, la traque commence et l'ancien nazi doit se cacher. Il s'isole et s'aigrit, vivant dans la mémoire de ses années de gloire.
C'est un roman intéressant qui se construit autour des quelques éléments connus de cette vie dissimulée de Mengele. Assez peu de souvenirs d'Auschwitz sont évoqués. L'auteur a choisi de nous montrer le Mengele de la fin qui ne fait pas du tout pitié car il ne s'appitoie que sur lui-même et ne semble ressentir aucun remords. Un personnage définitivement détestable..
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Il y a du Guez à presque tous les étages

Le genre re-création romanesque peut donner de grandes oeuvres (les deux-tiers du « Chant du bourreau ») ou de bons ouvrages (« La Malédiction d'Edgar », par exemple), mais aussi céder à la tentation de remplir les interstices laissés par L Histoire, avec des inventions ne reposant que sur les rumeurs.

Dans ce genre, "La disparition de Josef Mengele » n'est pas un mauvais roman, on sent qu'Olivier Guez s'est suffisamment documenté pour que son apport en mortier personnel tienne correctement les briques historiques.

Dans l'imaginaire collectif, Mengele est le Monstre.
On pourrait objecter avec mauvaise foi que l'échelle de l'horreur est toujours discutable et qu'en termes d'atrocités, Josef peine à se détacher du panel nazi. Mais il faut admettre que son statut de médecin reconnu mis au service d'expérimentations folles sur les êtres les plus fragiles, son détachement au moment de faire ses tris à la sortie des wagons, lui confère quand même un rang particulier.

Le plus intéressant dans ce livre se situe toutefois hors des camps puisqu'il débute plusieurs années après la fin de la guerre, au moment où Mengele se retrouve en Argentine, accueilli plus ou moins bien au départ, puis parfaitement intégré à la colonie allemande choyée par le pantin Juan Perón, chantre du populisme dont on pourrait feindre de s'étonner qu'il soit renforcé par la ...CGT.
Perón rêve de supplanter les grandes puissances fragilisées par la guerre et qu'il imagine vouées à une destruction mutuelle. Il croit que l'Argentine riche de ces barrages électriques et centrales nucléaires que les nouveaux expatriés teutons sont censés lui fournir, va prendre le leadership du monde.

Josef, après avoir exercé quelque temps comme charpentier, (oui, ça ne s'invente pas), se refait la cerise : il gagne sa vie en pratiquant quelques avortements clandestins, puis surtout, en devenant représentant pour la grande firme de machines-outils agricoles Mengele détenue par sa famille, avec qui il ne coupera jamais les ponts. Il faut reconnaitre que devenir le roi de la moissonneuse-batteuse et de l'épandeur de fumier, reste parfaitement cohérent.

Mengele est tellement confiant au pays des Gauchos (un comble pour un anticommuniste forcené), qu'il n'hésite pas à effectuer des voyages en Europe ou à revendiquer sa véritable identité auprès de l'Etat-civil.

Dans ces conditions, bien que la RFA ne soit pas particulièrement pressée de le retrouver, que le Mossad a parfois d'autres chats à fouetter et que le prétexte de la lutte contre la « peste rouge » fait fermer beaucoup d'yeux, un jour quand même, l'étau se resserre et le voici obligé de fuir, aidé par son puissant réseau, au Paraguay, puis au Brésil.

Levons le suspense. Il mourra comme les salauds de son espèce, sans jamais avoir été arrêté.

Les points faibles du livre tiennent d'abord au doute raisonnable devant certains passages inventés, même si c'est la loi du genre. Plus problématique, l'écriture est d'un niveau inconstant et les passages remarquables, sont parfois entourés d'autres, alourdis notamment par une ponctuation qui se veut sans doute dynamique, mais qui se révèle surtout inutilement gênante.
S'agissant des points forts, j'ai surtout apprécié la description de ce microcosme où se retrouve une bonne partie de la lie : Josef Mengele, Adolf Eichmann, Ludwig Freude, Klaus Barbie, Ante Pavelic, Pierre Daye...tous protégés par une coalition d'intérêts et vivant sans remords ni regrets - sauf celui de ne pas avoir davantage « génocidé »- nostalgiques du Grand Reich qui devait durer mille ans, dégoûtés d'être obligés de se cacher alors que beaucoup de leurs petits camarades se sont parfaitement intégrés au sein de la mère patrie, y déroulant tranquillement une carrière.
Décidément, la vie n'est pas juste.

S'ajoute pour Mengele, un motif supplémentaire de ressentiment : il est déchu en 1964, de ses diplômes universitaires pour meurtres et violation du serment d'Hippocrate.

En effet, quelle mesquinerie...
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Si le personnage n'était pas aussi répugnant, " La disparition de Joseph Mengele " aurait pu devenir un road-movie passionnant. Heureusement l'écriture précise et réfléchie de Olivier Guez ne masque pas sa répugnance pour l'horrible docteur, et évite très habilement d'en faire un héros.
L'auteur a choisi une forme romanesque qui lui donnait sans doute plus de liberté, mais c'est bien un reportage au long cours qu'il nous propose. Si on en croit Olivier Guez, Mengele a échappé aux juges mais pas à son destin, et c'est quelque part réjouissant d'assister à sa longue déchéance.
Un récit intéressant à découvrir.

#LaDisparitionDeJosephMengele #OlivierGuez #LeLivreDePoche #lecture #livres #chroniques

Le quatrième de couverture :

1949 : Josef Mengele arrive en Argentine.

Caché derrière divers pseudonymes, l'ancien médecin tortionnaire à Auschwitz croit pouvoir s'inventer une nouvelle vie à Buenos Aires. L'Argentine de Peron est bienveillante, le monde entier veut oublier les crimes nazis. Mais la traque reprend et le médecin SS doit s'enfuir au Paraguay puis au Brésil. Son errance de planque en planque, déguisé et rongé par l'angoisse, ne connaîtra plus de répit… jusqu'à sa mort mystérieuse sur une plage en 1979.
Comment le médecin SS a-t-il pu passer entre les mailles du filet, trente ans durant ?...
Lien : http://lesbouquinsdesylvie.fr
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