Il faut porter les habits qui te plaisent, peu importe ce qu’en disent les gens. De toute façon, les autres n’aiment pas la différence, alors je préfère mettre ce qui me plaît, quitte à être regardée de travers plutôt que de jouer les moutons.
La Cristina Cordula qui sommeillait en moi se réveille et, soudain prise au jeu, j’oubliai ma rancoeur, enfin pas au point de tomber dans les "Ma chérie".
Le film idéal pour un chagrin d’amour. En tout cas, quand on est une gothique de vingt-sept ans. J’avais de la chance, si ça se trouve, avec une décennie de mois, je me morfondrais devant l’œil de poisson mort de Bella et devant son vampire qui brille.
Qu’avais-je appris ? Qu’il ne faut pas rester à rêver sa vie, mais qu’il faut prendre des risques, oser… oui, oser vivre ses rêves. Je saurai à l’avenir affronter mes désir et ne pas fuir.
Elle était ainsi. À haïr sa vie, à se plaindre et à rêver à tout ce qu’elle n’avait pas, ou plus. Sans doute n’avait-elle jamais eu plus de tendresse pour mon père que le jour où elle l’avait perdu. Je trouvais ça triste de ne pas savoir profiter de son bonheur, d’être aveuglée au point de ne pas voir ce que la vie lui offrait.
J’espérais ne pas être comme elle.
Une fois arrivée à GardenCupcakes, je m’installai confortablement dans un canapé moelleux. L’ambiance cosy et sereine s’avérait idéale pour une petite remise en question. Esther m’apporta le gâteau à la banane et le thé glacé que j’avais commandés et me servit avec son éternel sourire bienveillant.
Je ne savais si je devais me sentir blasée d'avoir lu une telle niaiserie ou jalouse de ne pas vivre une telle histoire romantique....
Qu'avais-je appris ? Qu'il ne faut pas rester à rêver sa vie, mais qu'il faut prendre des risques, oser... Oui, oser vivre ses rêves. Je saurais a l'avenir affronter mes désirs et ne pas fuir
_ il faut porter les habits qui te plaisent, peu importe ce qu'en disent les gens. De toute façon, les autres n'aiment pas la différence, alors je préfère mettre ce qui me plait, quitte à être regardée de travers plutôt que de jouer les moutons.
Elle hocha la tête, les yeux plissés derrière ses verres, comme si j'avais prononcé des paroles hautement philosophiques.
_ l'important, c'est de se sentir bien dans ses pompes. De se sentir soi.
Comme j’avais un peu de temps devant moi, je jetai un œil aux nouveautés fantastiques du rayon jeunesse – bien mieux achalandé que celui dédié aux adultes, à croire que l’imaginaire est un genre pour les enfants. À moins que, sans m’en rendre compte, je demeurais une grande ado attardée.