Le roman semble traiter du thème de l'exil, de l'immigration ; ce n'est pas cependant le coeur du livre. le sujet de la colonisation est également abordé, mais l'auteur décrit plus longuement les atrocités qui ont suivi l'indépendance.
C'est avant tout une histoire de famille et de propriété de maison, et l'intrigue tient en fait en peu de mots ; sur les 372 pages du roman, les répétitions sont donc nombreuses et ce ressassement donne envie d'en précipiter la lecture.
Peut-être est-ce le thème de l'identité qui est le centre de ce roman - c'est du moins l'impression que j'ai eue - : l'un des deux protagoniste emprunte le nom du père de l'autre, et j'ai eu souvent du mal à les différencier dans les dialogues, sans savoir s'il y avait là volonté de confusion de la part de l'auteur.
La langue (l'ouvrage est originellement écrit en anglais) est souple, agréable, proche de l'oral.
Au bilan, un jugement mitigé ; pas sûr d'avoir envie de lire "
Paradis" du même auteur.