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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Prix des lecteurs France loisirs 2018.

Une avocate pénaliste besogneuse dont la soeur a été violée et tuée. Celle-ci défendait avant ce drame les narco-trafiquants. Depuis, elle s'est jurée de ne plus prendre leur défense. Mais un jour, elle va être confrontée à une demande d'un prisonnier aux Baumettes.
Alors, Julia Lemonnier va devoir prendre une décision.

Le passage sur la thanatopraxie est fort juste (l'auteure a bien fait son travail d'informations et de recherches) et il est extrêmement instructif.
Le suspens est assez bien maintenu mais j'ai assez vite découvert qui était le violeur et le meurtrier alors je suis un peu déçue. Je ne regrette toutefois pas de l'avoir lu.

Lu en juin 2019 / Nouvelles Plumes - Prix : 18,50 €.
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Avocate à Marseille, Julia ne peut oublier comment sa soeur, Cléo est morte. C'est pourquoi elle a juré de ne plus prendre la défense de narcotrafiquant. Pourtant, à un moment elle ne va pas avoir le choix.
Un roman policier qui ne m'a pas trop emballé, il me faut bien l'avouer. Beaucoup de répétitions m'ont particulièrement agacées même si le suspense est présent, on devine assez facilement le pourquoi du comment. Quelques longueurs sont à déplorer alors que les chapitres sont assez courts. Bizarre ! Cependant, on doit reconnaître que l'auteure a dû faire des recherches poussées sur la thanatopraxie.
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Une appréciation en demi-teinte.

Notre protagoniste, Julia, est avocate à Marseille. Sa soeur, Cléo, est morte d'une overdose 1 an plus tôt. Elle entretient une relation avec Eloi, un ambulancier. Elle se fait approcher par un narcotrafiquant pour le défendre, mais subit des intimidations. Bref, rien de plus ni de moins que le résumé de l'éditeur. Ah si, peut-être le fait que l'intrigue soit finalement plus axée sur le décès de sa soeur que sur le traffic et qu'en parallèle, nous suivons la triste vie d'un enfant maltraité, « Guaï », de ses 6 ans à l'âge adulte.

J'ai choisi ce livre pour deux raisons : tout d'abord, l'intrigue se déroule à Marseille, ma ville natale, et j'avais envie de m'immerger dans mon (trop) lointain « chez moi ». Ensuite, j'aime bien les thrillers qui se déroulent du point de vue d'un avocat. Même si le résumé ne m'a pas transcendé, j'avais imaginé une histoire assez dynamique qui me bottait bien.

Je vais commencer par ce que j'ai aimé. Tout d'abord, la narration en deux temps est intéressante. D'un côté, nous suivons Julia dans ses péripéties présentes, et de l'autre, ce jeune enfant, qui grandit jusqu'à devenir un homme, sans que nous sachions vraiment qui il est. Cela apporte une chouette dynamique, des interrogations, et couplée à la structure du roman en courts chapitres, la lecture en est de ce fait rapide et agréable. Ensuite, le travail de documentation de l'auteur est marquant. Une bonne partie du roman parle de thanatopraxie, et nous avons pas mal de détails, d'images et d'explications qui, bien qu'assez glauques, assoient la crédibilité du roman et titille indubitablement notre curiosité. Totalement étrangère à ce monde, j'ai personnellement appris des choses (peut-être aurais-je préféré ne pas les connaître cela dit !). Enfin, si nous lisons pour ressentir des émotions, l'univers « pompe funèbres, fossoyeurs et embaumement » fait le job.

Malheureusement, ces éléments n'ont pas suffi à m'accrocher. Je ne suis pas parvenu à m'attacher aux personnages, que j'ai trouvés trop quelconques, manquant de profondeur, et dont les attitudes et réactions sonnaient parfois faux. Exception peut-être pour « Guaï » en version enfant, qui m'a touché (la narration de sa vie auprès de ses parents est assez poignante pour le coup). A mon sens, les actions et les péripéties sont trop expéditives, au point parfois de ne pas parvenir à capter la logique, la chronologie et/ou le sens de leur existence. le métier de Julia et son histoire de narcotrafiquant incarcéré ne sont finalement qu'une toile de fond, qui sert d'amorce et tente parfois de brouiller les pistes. Et pour finir, ce qui a été rédhibitoire pour moi, ce sont les dialogues avec les quelques truands et petites racailles. Entre les clichés et les expressions d'un autre temps, nous sommes dans une caricature teintée d'anachronismes linguistiques qui m'a totalement fait décrocher (voir, je dois l'avouer, rire jaune). J'avoue être lassée de ce « parlé marseillais » forcé et peu crédible que l'on nous sert dans les films, les séries (et parfois les livres). En tout cas, c'est comme ça que je l'ai ressenti.

Pour conclure, je dirais que j'ai lu la 1ère moitié de ce roman en tentant d'entrer dans l'histoire et sans vraiment comprendre où l'auteur voulait nous emmener. Et la 2ème moitié en voyant très clairement le dénouement arriver. Aucune surprise donc quant à la chute. de nombreux indices sont disséminés dans le livre pour nous emmener vers cette conclusion (ce qui est une très bonne chose en soi), mais de manière peut-être trop grossière. du coup, on comprend assez rapidement ce qui se joue.

Malgré cet avis pas très engageant (et très personnel), j'ai tout de même lu assez facilement cet ouvrage et précise que ce roman a reçu le prix des lecteurs France Loisir 2018. Je regrette juste de ne pas être parvenu à voyager, à me projeter. Je m'attendais à une histoire complexe et bien ficelée qui m'emmènerait dans un univers carcéral et juridique et me suis retrouvé dans une mini enquête au milieu d'un récit de vie morbide qui m'a laissé sur m'a faim.

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J'avoue avoir été un peu déçu. J'avais lu dans un journal que l'auteure venait de Brest et je l'ai donc, pourtant, lu avec un poil de chauvinisme. Comme quoi influence identitaire et lecture ne font pas toujours bon ménage. Globalement, cela se lit sans déplaisir. Et l'intrigue n'est pas si mal imaginée. Mais le sentiment d'un certain manque de profondeur et d'un ensemble inégal vient assez vite à l'esprit. le gros point fort c'est le soin qu'apporte l'auteur à collecter des informations pour son roman et à les restituer. Mais parfois, certes pas très souvent, certains détails passent mal ; trop de mélo par ici, trop de caricature par là. Et les signaux qu'elle prend soin de donner à lecteur pour le préparer à la fin du mystère sont trop grossiers. A la fin on a envie de dire aux protagonistes, alors pourtant qu'on ne voit qu'à travers les yeux de l'héroïne, "mais enfin c'est évident !". Et vraiment, après tout le soin pris à la construction du personnage du méchant la fin me parait sans commune mesure avec les efforts déployés précédemment. de façon assez curieuse, je garde le sentiment de quelque chose qui reste un peu "gentillet". Au fond, cela me rappelle pourquoi, après une enfance baignée dans le France Loisir familial, je n'ai jamais été attiré par ce système, qui me parait être au roman ce qu'est l'Eurovision à la chanson. Et, au passage,inscrire en quatrième de couverture des avis de deux parfaits inconnus (en admettant qu'ils existent vraiment), pour faire genre "on a eu de bonnes critiques", c'est un procédé qui interroge un peu sur la démarche. Au bilan, cet ouvrage ne laissera pas de traces dans l'histoire littéraire.
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L'histoire entre l'avocate et le baron de la drogue est plutôt vite expédiée à mon goût. Si vous recherchez un thriller avec ce livre, ce n'est pas le cas ! Il s'agit d'un bouquin assez documenté avec des sujets assez morbides, comme la thanatopraxie et une fameuse exposition qui a vraiment existé (âme sensible je ne vous conseille pas de regarder les images sur internet...) Je n'ai pas trouvé l'intrigue fameuse, je l'ai deviné presque au début... (peut-être que j'ai l'habitude de lire maintenant...?🤓) Une lecture qui me laisse sans un réel avis, je laisse une note de 5/10 😳
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