Le bizarre incident du chien pendant la nuit

L'écriture est plaisante et le procédé de narration (comme étant faite par Christopher, ado autiste de 15 ans) est assez remarquable.
Le dépaysement est assuré grâce à la façon particulière de penser très particulière du héros qui nous est dévoilée au fur et mesure.

Ce roman est un bon divertissement.
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A.J. m'avait fait découvrir à travers une de ses chroniques ce livre que je ne connaissais pas du tout et qui est pourtant un roman important de la littérature jeunesse. Je me suis finalement lancée en VO sur la base d'une proposition de Capucine.

J'attendais beaucoup de ce livre et j'ai parfois été surprise du tour que prenait l'histoire. le bizarre incident du chien pendant la nuit est un roman étrange dans plusieurs sens. le fait que le narrateur et personnage principal, Christopher Boone, soit un autiste, montre déjà toute l'originalité du roman et de la narration où de nombreuses choses sont expliquées au lecteur, tandis qu'un narrateur non-autiste ne prendrait pas cette peine. C'est comme si on redécouvrait la lecture ! Ce personnage principal se démarque de ceux de tous les autres livres. Christopher Boone est un héros spécial, auquel il est parfois difficile de s'attacher, qui a des réactions (ou absence de réactions) qui paraissent parfois incompréhensibles, mais on était prévenu dès le début : dans cette histoire, le lecteur doit s'accrocher pour réussir à suivre le personnage quoi qu'il arrive, même si l'intrigue part dans une direction étrange voire déprimante et pour continuer à aimer ce personnage malgré ces sautes d'humeur et ces froideurs. C'est le sentiment que ce roman m'a donné, comme si l'auteur nous lançait un défi.

Et donc, est-ce que j'ai réussi à m'accrocher et à m'attacher à Christopher jusqu'au bout ? Pas entièrement, j'avoue que certains passages juste avant la résolution finale de l'intrigue m'ont désarçonnés. En effet, Christopher se lance dans un voyage qui lui coûte de nombreux efforts, et j'ai l'impression d'avoir moi-même ressenti l'impact de ce douloureux voyage tellement l'auteur a réussit à décrire avec précision le ressenti de Christopher. L'histoire, à partir du milieu du roman, a pris un tour bien plus important que ce à quoi je m'attendais. Loin d'être une simple enquête sur le meurtre d'un chien et qui paraît anodin, ce roman s'attache à décrire avec justesse mais sans commentaires la situation d'autiste, que ce soit depuis le point de vue de Christopher, de son père, ou de sa mère.

Il s'agit d'une histoire qui se lit très rapidement : de part le fait que le style de l'auteur soit original et que l'intrigue soit divertissante, j'ai tourné les pages de ce livre très vite, prenant plaisir à lire les nombreux commentaires sur tout et n'importe quoi que fait le personnage principal. Mark Haddon, avec sa plume, a créé un personnage haut en couleurs qui paraît vrai et impressionnant à sa manière. J'étais impressionnée par la densité que l'auteur a réussit à donner à ce personnage.

Et le lire en anglais ? Ce roman est parfait pour être lu en langue originale ! Il fait moins de 300 pages avec une intrigue rapide qui ne vous endormira pas et contient un vocabulaire à la fois varié et sans être compliqué à comprendre. Il y a un bon nombre de vocabulaire du quotidien, et aussi de l'argot, ce qui est toujours utile, n'est-ce-pas !

Ainsi, ce livre n'est absolument pas comme je l'imaginais (ça ne me change pas beaucoup de d'habitude, certes). Il s'est révélé encore plus profond que ce que je pensais, et donc aussi parfois plus dur à supporter moralement. Je ne regrette pas malgré ce fait de l'avoir lu car j'ai découvert à travers ce roman un auteur, un personnage et un point de vue que nul autre roman jeunesse ne pourra me fournir et que j'ai trouvé parfaitement exprimé ici.
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J'ai trainé des pieds à lire ce livre. Pourtant j'avais entendu que du bien de ce livre depuis des années, une amie l'avait même proposé au club lecture adulte dont je faisais partie, mais rien n'y faisait je n'arrivais pas à m'y intéresser. Peut être à cause de la lecture de l'enfant Bleu d'Henri Bachau, lui aussi lu pour le club lecture et parlant d'autisme. Livre qui ne m'avait pas du tout plu. Bon, heureusement celui-ci m'a bien plu, pas forcément emballé malgré tout, mais il il a de l'humour, la narration à la première personne rend le personnage attachant, même si la narration volontairement simpliste, m'a donné l'impression d'être moi aussi toquée !


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Ce livre est touchant du fait que le lecteur soit immergé dans les pensées de Christopher un adolescent autiste.
Il est fascinant de s'apercevoir que tout est d'une grande logique dans son esprit. Contrairement à d'autres lecteurs, je n'ai pas trouvé ce livre drôle, car finalement son cerveau apparaît comme un ordinateur qui bug et Christopher ne fait preuve d'aucune empathie ou compassion, les sentiments d'amour lui semblent totalement étranger et ça, je trouve que c'est d'une grande tristesse...

Une très belle histoire, originale. le protagoniste est très touchant, par sa différence est pourtant proximité avec nous.
Je l'ai lu en anglais, je vous conseille de faire de même si vous êtes plutôt à l'aise dans la langue, et même si vous l'êtes moyennement, il se lit facilement.

Christopher Boone a 15 ans, 3 mois et 2 jours et souffre du syndrome d'Asperger (on le comprend, bien que l'auteur ne nomme jamais le handicap dont est atteint son personnage principal). Il vit seul avec son père et Toby, son rat apprivoisé. Il va dans une école spéciale, n'aime pas parler aux étrangers ni la couleur jaune. Il aime les mathématiques et les Milky Way. Il est une une sorte de Forrest Gump doublé d'un Sheldon Cooper.

Un jour, il découvre le chien de sa voisine, Mme Shears, raide mort dans le jardin (d'où le titre). Il décide de mener l'enquête pour trouver lui-même le coupable. Je me rends compte en l'écrivant que ça débute un peu comme une aventure du Club des Cinq... Sauf que le gamin est tout seul et que le chien est mort.

Difficile cependant de mener l'enquête quand on vit dans son propre monde, avec ses propres règles que les autres ne comprennent pas… mais ces investigations canines ne sont qu'un prétexte, et vont nous embarquer plus loin qu'on ne l'aurait pensé, et Christopher avec.
LA SUITE A LIRE SUR FORTY-FIVE WEEKS !
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Un livre émouvant que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire même si je suis loin de l'avoir trouvé exceptionnel.
C'est bien écrit, facile à lire en anglais et le personnage principal est bien travaillé. On s'attache sans problème à ce petit autiste, qui voit le monde d'un oeil différent. Certaines de ses réflexions, notamment sur les mathématiques sont parfois difficile à suivre mais elles sont en général très courtes ce qui les empêche d'être pesantes.

En conclusion, un roman jeunesse agréable et idéal à lire en anglais si vous débutez dans la lecture en VO.

Christopher, un adolescent de 15 ans, décide d'enquêter sur le meurtre de Wellington, chien d'une de ses voisines. Intelligent et particulièrement brillant pour les matières scientifiques, Christopher est autiste.
De lui-même, il avoue ne pas aimer qu'on le touche, crier ou tout casser quand il est fâché ou déconcerté, ne pas aimer ce qui est jaune ou brun et refuser de toucher ce qui est jaune ou brun, refuser de manger si différentes sortes d'aliments se touchent, ne pas sourire, frapper les autres, se fâcher quand quelqu'un déplace les meubles.
Malgré sa maladie, Christopher va se démener pour découvrir l'assassin quitte à découvrir quelques secrets inavoués de sa famille au passage !!!
Je l'ai trouvé particulièrement touchant et attachant ce jeune garçon qui essaie de surmonter son handicap, se confronter au monde extérieur qui l'effraie, à ces gens qu'il ne comprend pas, pour trouver des réponses à son enquête !
Le livre est écrit par Christopher avec ses pensées, sa vision du monde, ses problèmes de maths (dont j'ai rien compris soit dit en passant !), l'avancée de son enquête, ses déductions… mais aussi le ressenti que ses parents éprouvent de vivre au quotidien (pas toujours facile) avec un enfant autiste.
Bon, le style est particulier, faut aimer !!! Mais un choix de l'auteur pour que lecteur soit dans la peau de l'enfant autiste. Car Christopher a sa façon de penser, différente de la mienne. Déconcertant !

C'est assez difficile pour moi de faire une critique de ce livre tant celui-ci sort de l'ordinaire par rapport à mes lectures habituelles on suit ici un petit garçon qui se nomme Christopher. le récit commence lorsque celui-ci découvre le caniche de sa voisine mort avec une fourche. Il va alors menè une enquête de voisinage afin de découvrir le coupable. Lors de ce récit on se rend compte que Christopher et atteint d'autisme, de sa peur de changer d'endroits, que les gens le touchent, de ses facultés en mathématique.

Un récit touchant sur cette maladie est des difficultés de communication avec ses proches également (surtout à la fin). Une belle découverte.

C'est un roman qui a connu un grand succès, si j'en juge par les critiques très positives de Babelio. Je l'ai lu rapidement et avec beaucoup d'intérêt. L'auteur raconte une histoire du point de vue d'un jeune autiste, et mieux qu'un grand discours théorique sur l'autisme, il nous fait parfaitement comprendre combien leur façon d'appréhender le monde est différent du nôtre. A aucun moment, l'auteur ne quitte la façon qu'à Christopher d'appréhender les nombreuses difficultés liées à l'enquête dans laquelle il se lance.

Un chien a été sauvagement trucidé par un coup de fourche en face de chez lui. Il veut savoir qui a fait cela et pour cela, pose des questions à son voisinage. Il découvrira la vérité mais hélas , également que son père lui a menti. Un autiste ne sait pas mentir et le mensonge d'une personne à qui il avait accordé sa confiance provoque un séisme dans sa conscience.

On sent à travers ce roman toute la difficulté d'élever un enfant autiste. Ses parents ne sont ni meilleurs ni pires que les autres, mais pour élever un tel enfant il faut être à la fois un génie et un saint. Incapables de compromis, ils peuvent se mettre en danger et mettre en danger les autres sans se rendre compte de ce qu'ils font. Et puis, si jamais vous voulez les contrarier, comme Christopher, ils peuvent se rouler en boule et commencer à hurler. Et puis, heureusement, il y a les mathématiques, domaine où enfin les choses sont bien rangées dans un ordre qu'aucun affect ne saurait déranger. Alors loin de tout ce qui lui fait peur, le jeune Christopher s'adonne à sa passion et est certain qu'il a une place dans le monde.

Je ne peux pas dire que je partage l'enthousiasme de la centaine de critique de Babelio, mais cela m'a fait du bien d'accompagner les efforts d'un écrivain qui veut aider à comprendre le monde si étrange des autistes.
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