Gisèle Halimi, décédée le 28 juillet dernier se raconte une dernière fois dans
Une farouche liberté, recueil d'entretiens menés avec son amie
Annick Cojean, journaliste au Monde.
L'occasion d' entendre une dernière fois la voix primordiable de celle s'est inlassablement battue pour faire avancer
la cause des femmes pendant plus de 70 ans à travers une série d'entretiens dont le seul défaut est d'être trop court .
Grande défenseuse de
la cause des femmes,et cmbattante jusqu'à son dernier jour.
Gisèle Halimi laisse derrière elle une vie riche en combats militants parfaitement résumés dans ce livre . .
On apprend que dès l'âge de 16 ans,
Gisèle Halimi va refuser un mariage arrangé. en Tunisie où elle vit avec sa famille, très conservatrice. Elle parvient à faire des études de droit en France et prête serment à Tunis en 1949. de retour à Paris en 1956, elle épouse Paul Halimi, un administrateur civil. Elle divorce ensuite, avant d'épouser
Claude Faux, le secrétaire de
Jean-Paul Sartre.avec qui elle vivra jusqu'à la mort récente de celui ci.
On y recense tous les combats, pour
la cause des femmes : contraception, avortement, divorce, répression du viol, parité, de quoi passer en revue les luttes historiques féministes, « Manifeste des 343 » et procès de Bobigny ,
Gisèle Halimi ayant créé le mouvement "Choisir
la cause des femmes q"ui portent des revendications féministes dont la libéralisation de l'avortement.
Pendant soixante-dix ans, cette femme aura montré qu'elle a toujours incarné les adjectifs en "éee" comme révoltée, déterminée, engagée, passionnée et libérée..... du joug des hommes .
Cet excellent livre d'entretiens l'illustre parfaitement !
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