Un petit quelque chose en plus

En réalité je n'ai lu que les vingt premières pages de ce livre. La couverture est très jolie, l'idée séduisante (plusieurs points de vue extérieurs pour décrire un amour naissant), malheureusement le style ne suit pas ! L'écriture d'une pauvreté et d'une fadeur navrantes, les dialogues tombent à plat, et je ne donne pas cher du scénario. Même pas déçue car je n'en attendais rien de particulier.

Le concept du livre est très sympa à la base. Une histoire d'amour raconté par tout le monde sauf les deux personnes concernés: Gabe et Léa. Même le banc où ils se retrouvent et l'écureuil à qui ils parlent ont leur mot à dire sur l'histoire.

Mais alors qu'est ce que c'était long !!! La blague... il aura fallut près de 350 pages sur 352 avant qu'ils se passent vraiment quelque chose. Gabe et Léa se cherche, sont proche de se trouver, mais non... et le schéma recommence mois par mois, ils se cherchent, se rapprochent et ça ne marche pas...

Pour des raisons nazes en plus... et tout le monde ne rêve que de voir ensemble : les copines, les copains, les serveuses, les profs... Un mois ça va mais 12 mois comme ça ou presque... faut pas abuser. Ça fait longtemps que je leur aurait dit de rester séparer l'un de l'autre..

Et les personnages qui interviennent comme l'écureuil et le banc, ça aurait pu être rigolo. Mais en fait non ! Au lieu de leur donner une voix avec une réflexion sympa et un peu décalé voir rigolote, l'auteur leur donne une voix débile. Je ne trouve pas d'autres mots... et c'est bien dommage.

Déception sur toute la ligne...

Au suivant !

Elise__♥

J'ai trouvé Un petit quelque chose en plus bien plus remarquable sur la forme que sur le fond.
En effet, l'originalité de ce roman est de nous raconter une histoire en avançant selon les points de vue de beaucoup de personnes (amis, frère, serveurs, livreurs) sauf celui des deux personnages principaux. J'ai beaucoup aimé cette façon de faire même si certains témoignages (celui du banc, surtout) ne servent vraiment à rien.
Malheureusement, sur le fond, j'ai trouvé l'écriture de Sandy Hall trop niaise et certains dialogues un peu décousus. Si j'ai beaucoup aimé le caractère un peu détraqué de Gabe et la notion sur le handicap qu'il apporte, je n'ai accroché avec aucun autre personnage malheureusement. Par ailleurs, aussi intéressante soit cette forme de récit, je suis un peu frustrée d'avoir rencontré une telle palette de personnages mais de, au final, ne savoir presque rien sur eux. A noter que passer ainsi d'un personnage à l'autre peut dérouter le lectorat.
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