Comment s'en mettre plein les poches en Asie mutante

Asie muté...
Avec ce roman, j' embarque en touriste, pour une destination en pays étranger. On nous vend un livre de développement personnel. Plus que ça! Au fil des pages : de personnel ... à intime. Je débute, j'observe, je comprends, prends part .... côte à côte. Quelques phrases, quelques pages, rajoutent des mois, des années, à cet autre, ce héros. Simplement, comme un battement de paupière, sans s'en rendre réellement compte. Les moments intenses, eux, sont comme des tessons d'une bouteille brisée, qui scintillent au soleil. Vrais, ils coupent, ils marquent comme hors du temps. Oui ! ce livre m'amène à réaliser les instants où nous sommes bien vivant. J'apprends, avec le temps nécessaire à, à mes dépends parfois, que ces moments sont comme l'azimut, juste direction vers la réalité de nos vies.

Je n'ai pas réussi à adhérer à l'histoire peut être à cause du ton donné par l'auteur.
L'emploi tu tutoiement devrait identifier le lecteur au personnage, mais comme le personnage est un homme et que je suis une femme... je ne m'y suis pas retrouvée.
Enfin passer une vie d'environ 80 ans sur ces "quelques" pages, c'est trop rapide pour moi. J'aime bien prendre le temps de connaitre les personnages, leur vie, et ce qui les entoure.
Je pourrais résumer en disant : vite lu, vite oublié.

Une espèce d'OVNI littéraire qui m'a laissée perplexe. L'histoire d'un homme qui vit dans un pays qu'on imagine être quelque chose qui ressemble à l'Inde ou pas loin, on suit cet homme depuis son enfance jusqu'à sa mort. le parcours d'une ascension sociale suivie de sa chute, avec en fond de toile la misère, la débrouillardise et une histoire d'amour qui a du mal à éclore.
Le tout est raconté à la deuxième personne, ce qui m'a beaucoup gênée, je n'ai pas du tout adhéré à l'écriture, ni au propos d'ailleurs.
Mais vu les critiques qui crient au génie en quatrième de couverture, j'ai visiblement dû rater quelque chose...

Ayant entendu beaucoup de bien de ce roman, j'étais impatiente de le lire et cela a été possible grâce au prix des lecteurs du Livre de poche. Malheureusement, je n'ai pas réussi à entrer dedans et il n'a pas réussi à m'émouvoir ou me faire sourire. La forme était originale avec cette parodie de livre de développement personnel mais l'écriture à la deuxième personne n'a cessé de me gêner au long de ma lecture et je crois que je n'ai pas réussi à dépasser cela pour prendre du plaisir en lisant ce livre. Dommage...

Voici un roman très touchant présenté comme un livre de développement personnel, chaque chapitre est une nouvelle étape vers la fortune promise par le titre. C'est avant tout un roman mêlant humour, émotions, violences et tous les sentiments traversés par notre héros, un gosse comme tant d'autres en Asie, mais qui a de grands projets et une détermination à toute épreuve.

Un livre très court mais qui nous fait suivre l'évolution d'un personnage tout au long de son parcours, des succès de sa vie professionnelle à ses regrets sur le plan sentimental ; des rencontres de nouvelles personnes aux trahisons de ses amis ou collègues. Bien que la construction (et les introductions à chaque chapitre) peut parfois lasser, c'est un livre agréable qui nous fait découvrir l'aventure d'une vie imprévisible et pleine de rebondissements, à travers une écriture très rythmée et bourrée d'humour. Un humour souvent... grinçant, pour notre plus grand plaisir. Je ne sais pourquoi mais quelques fois, c'est des images de "Slumdog millionnaire" qui me sont revenues en tête.

MON BILLET
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Derrière ce titre provocateur et (ouf!) ironique se cache une fable anticapitaliste au ton décalé, au rythme soutenu et à la morale plaisante. 80 années de la vie d'un homme moderne, passées à accumuler les billets. Mais à la fin, qu'en reste-t-il ? Je n'ai pleuré ni de plaisir ni d'émotion, en dépit de ce que prédisait la 4ème de couverture, mais j'ai passé un excellent moment !

Un titre qui a accroché mon regard, une quatrième de couverture qui interpelle, je me suis donc laissée tentée, par ce roman atypique, qui m'a toutefois perdu à quelques reprises…
Ce roman retrace le parcours d'un homme "né au coeur de la pauvreté d'un pays anonyme du continent indien", un personnage dans lequel le lecteur est amené à "se fondre" puisque le récit se fait à la deuxième personne, mais, pour ma part, ça n'a pas pris tout de suite . Ainsi cela donne : " Ton chef se met à t'observer de près, puis il recommande à ceux de tes camarades en lesquels il place le plus de confiance de te surveiller."(p.85) ou encore "Ton mentor mène sa conversation téléphonique dans un dialecte rural qu'il présume inconnu de toi, pensant que tu es un gars de la ville", (p.91). Je n'ai jamais lu de roman à la deuxième personne, c'est un peu troublant au début d'être interpelé par le récit.
Au fil des chapitres, nous suivons donc sa progression. Les chapitres commencent à peu près tous de la même façon en évoquant un livre de développement personnel ". P.10 : "ce livre est donc un manuel de développement personnel [...] son objectif est de te montrer comment s'en mettre pleins les poches en Asie mutante". Et si on regarde l'intitulé des chapitres, cela va dans ce sens, chaque chapitre est consacré à un thème qui fait progresser, qui va apprendre des choses à notre personnages. Par ailleurs, le livre n'est pas dénué d'humour et d'autodérision. Cette phrase par exemple : " par exemple pourquoi persistes-tu à lire ce roman étranger encensé de toutes parts et fantastiquement ennuyeux, te traînant de page en page _"que ça s'arrête par pitié"_ à travers une prose lente comme la poix et une prétention stylistique embarrassante, sinon par envie de comprendre des contrées lointaines qui, mondialisation oblige, ont de plus en plus d'impact sur ta vie ?" et elle intervint dès le 2e chapitre… Il faut l'avouer : oui par moment je me suis traînée de page en page, pour reprendre ses termes, et c'est cette dose d'humour m'a rafraîchi de temps en temps.
Donc vous l'aurez compris cette lecture, pour moi, a été par moment difficile. Cette fable ne m'a pas séduit jusqu'au bout malheureusement, mais ce que je garde en mémoire de ce livre son style d'écriture originale et quelques passages intéressants.
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