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3,86

sur 603 notes
Rien de très innovant dans ce tome quatre des Orphelins Baudelaire. de toute façon après la lecture du tome deux, je pense que tous les lecteurs se sont fait une raison, à savoir que la trame de chacun des tomes est régie de la même façon. Une fois ce point intégré et si l'on décide de poursuivre, il n'y a plus à être surpris et on se focalise sur d'autres points de la narration.

J'avoue cependant que j'espère tout de même quelques surprises avant la fin du treizième tome. Je trouve toujours autant le style de l'auteur et surtout ses choix scénaristiques très décalés mais j'ai peur de me lasser du : les enfants sont placés chez un tuteur, le comte Olaf débarque et est à deux doigts de se débarrasser d'eux, les enfants crient haut et fort que le comte Olaf est là, les adultes stupides ne voient rien, Mr Poe arrive, le comte Olaf est démasqué, le comte Olaf s'échappe, les enfants sont encore sans personne... Ou comment résumer quatre tomes avec le même résumé ! Bon bien entendu, je caricature... Quoique...

Pour ce quatrième tome, donc, Violette, Klaus et Prunille sont "placés" chez un nouveau tuteur. Un directeur de scierie assez spécial qui ne voit aucun inconvénient à faire loger des enfants dans un dortoir miteux avec ses ouvriers et à les faire aussi travailler avec en gros pour seule collation le midi : un chewing-gum... Je crois que niveau grosse déprime, on touche carrément le fond avec ce tuteur... Si l'histoire n'était pas assez déprimante pour vous comme cela, et bien je pense que ce tome va vous plaire. Je regrette vraiment Monty et ses serpents... le tome deux étaient celui qui était le plus "joyeux" de tous et j'ai la nette impression que plus cela va, plus les enfants Baudelaire vont avoir à faire à des tuteurs de plus en plus désastreux...

Si le roman se lit très vite, il n'en reste pas moins consternant. C'est assez étrange dans un sens parce que oui, l'histoire est déprimante, carrément inimaginable (l'incompétence et l'inconscience de Mr Poe sont... il n'y a pas de mot, la police ne fait décidément pas son boulot pour trouver Olaf, les adultes sont des imbéciles de haut vol...) et pourtant, oui, pourtant, j'ai passé un bon moment de lecture... C'est assez incroyable et c'est peut-être là tout le génie de l'auteur car malgré tout ce que je viens de vous dire, je veux poursuivre l'aventure.

Je pense que cela vient, en très grande partie, des enfants. Je me suis tout de suite attachée à eux, et les voir si soudés, à se débrouiller comme ils peuvent, on a envie de savoir si tout va vraiment se terminer mal comme le dit le narrateur. Je n'en ai absolument pas envie même si je trouverai ça très audacieux. Ce tome d'ailleurs diffère dans une chose assez importante, à savoir que l'un des enfants est quasiment hors jeux cette fois-ci. du coup, l'équilibre que l'on connaît est mis à mal et les deux autres sont obligés de compenser cette perte temporaire. Un peu de changement qui fait du bien.

Ce que je regrette un peu, cependant, c'est que l'on avance pas vraiment dans l'histoire. A savoir que j'aimerai trouver des réponses concernant la mort des parents Baudelaire et aussi en ce qui concerne la société secrète dont ils faisaient partie. Cela donnerait un petit plus très intéressant. A voir si le tome cinq me comblera un peu.
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Ce nouveau tome des Désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire est fidèle aux premiers. Il est tout aussi sympa à lire, et l'humour noir de l'auteur est toujours autant présent et rythme le récit. Une lecture jeunesse toujours aussi intéressante.
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Encore une plongée rapide dans l'univers créé par Lemony Snicket qui comme de coutume tente de nous dissuader pour mieux nous appâter, vieux renard qu'il est.

On retrouve le trio des Baudelaire dans une scierie. Non pas pour y habiter mais bel et bien pour y travailler. Ce qui donne une bonne idée des talents de Mr Poe, toujours identiques, pour trouver un tuteur digne de ce nom aux enfants.

Le schéma est toujours le même :
- des personnages caricaturaux. le must étant le patron ultra-capitaliste comme on en fait plus. Et Phil, l'ultra-optimiste, comme on en fait plus non plus!^^
- un Comte Olaf, déguisé, mijotant un plan bien retors dont l'hypnose sera la clé.
- des enfants toujours aussi éveillés, prompts à inventer et à trouver des solutions dans les livres.
- une série de calamités, de la forêt déprimante à la menace d'une scie en passant par des déjeuners aux chewing gum.
- les illustrations d'Helquist, toujours édifiantes sur ce qui va se produire...
- Et surtout une narration toujours exquise. Des références au passé, surtout amoureux de Snicket. Des mises en garde. Des petites leçons. Et beaucoup d'humour noir derrière tout ça.

La recette de ce 4e tome reste la même et c'est tant mieux car c'est pour cela que l'on aime tant le travail de Snicket.

Challenge le tour du scrabble en 80 jours ( 5e éd)
Challenge Multi-défis 2019
Challenge Trivial Reading III
Challenge Séries.
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Lus il y a plusieurs années, je ne suis pas sure de pouvoir me rappeler de chaque tome bien précisément. Je vais donc faire une critique globale qui n'ira de toute façon que jusqu'au tome 7 qui est le dernier que j'ai lu.

Tout va mal pour les orphelins Baudelaire, il ne leur arrive que des malheurs, et rien ne s'arrange au fil de leurs aventures, on peut même dire que l'on va de mal en pis !

J'ai été conquise par les trois premiers tomes qui m'ont laissé de très bon souvenirs et pour lesquels l'histoire est un peu plus nette que pour les quatre suivants. Mais j'ai effectivement été lassée par la suite qui ne fait que répéter ce même schéma que l'on retrouve dans pratiquement tous les romans. Les orphelins sont attachants mais de manière générale les personnages manquent un peu de relief, on est effectivement dans du roman jeunesse qui donne envie de lire mais qui ne va pas chercher beaucoup plus loin que le filon de départ.

Est-ce que je lirai la suite un jour ? Peut-être mais pas tout de suite. Cependant je pense que c'est une bonne approche pour les publics plus jeunes.
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C'est très dérangeant cette manière que l'auteur a d'intervenir constamment dans la lecture. Et ça va jusqu'à gâcher le plaisir de la lecture surtout quand l'auteur s'amuse à presque te raconter la suite de l'histoire … qui n'est pas vraiment passionnante en plus.
Je n'ai pas accroché mais je crois que c'est parce que le public visé est vraiment jeune.

+ Challenge ABC 2017-2018
+ Challenge multiDéfi 2018 : 5. Un roman ou un album jeunesse
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Apprendre à voir le bon côté des choses

Et ce n'est pas facile du tout pour nos petits orphelins. Ils sont condamnés cette fois ci à aller chez un tuteur qui les oblige à travailler d'arrache pied dans une scierie ! Et cette scierie, non contente d'être un environnement incroyablement austère pour les orphelins est aussi une environnement très malfaisant pour les travailleurs. En effet, ceux-ci son payés en coupon de réductions, autrement dit, en rien du tout ! Si Lemony Snickett avait envie de nous faire une petite critique du monde du travail des ouvriers, il l'a faite et de manière très subtile pour les enfants !

Mais revenons à nos Orphelins préférés. En effet, ils se découragent très vite, ce qui est normal. Cela fait la quatrième fois qu'ils sont ballotés d'un endroit à un autre et la troisième fois où ils ne reçoivent pas d'amour en échange et où on leur fait sentir qu'ils ne sont pas du tout les bienvenus ! Mais en traînant avec les ouvriers, l'un deux leur apprend que s'ils ne sont pas heureux, ils ont tout de même des points positifs dans chacune de leurs situation bien particulières. Autrement dit, leur situation est peut être désastreuse mais pas désespérée !



On fait avec ce que l'on a !

C'est bien ce que nous apprend l'auteur dans ce tome. En effet, chacun des trois orphelins possède des qualités qui les rendent experts dans un domaine particulier. Mais ici, Klaus nous fait défaut car il a été hypnotisé ! Aussi, Violette, va devoir faire ce que fait le mieux son petit frère : aller chercher des informations dans les livres. Prunille va devoir réfléchir et Klaus... Une fois rétabli devra faire une invention !

J'ai trouvé cela adorable et tellement instructif car on nous montre que lorsque l'on veut, on peut ! On peut se débrouiller avec l'aide des autres mais il faut aussi savoir compter sur soi même.

Un très bon tome. Il renouvelle très bien la série. Aussi ai je très envie de lire la suite des aventures de mes orphelins préférés ^^
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Encore un tome où l'intrigue est la même. Il reste encore quelques tomes avant que l'intrigue des tomes change. Mais même si l'intrigue ne se modifie pas beaucoup, on fait avancer l'histoire même si ce tome-ci est peut-être un peu pauvre en indice.

Les enfants ont un nouveau tuteur, un mystérieux homme entouré de fumée de cigare et au nom tellement imprononçable qu'on le connait pas. Ce nouveau tuteur est le directeur d'une scierie et au lieu d'accueillir Violette, Klaus et Prunille comme des enfants, il les envoie au travail comme des employés.

Le travail de la scierie est vraiment dur, surtout pour des enfants, et le repas de midi n'est composé que de cube de chewing-gum et que les employés ne sont payés qu'en tickets de réduction. Et le nouveau contremaître n'est pas des plus sympathique.

Mais l'ombre du Comte Olaf plane au dessus de la tête des orphelins. Une maison aux alentour de la scierie à une forme très particulière. Celle de l'oeil du Comte Olaf.



Les nouveaux personnages sont le directeur de la scierie, Charles son assistant, Phil un employé de la scierie, le contremaitre E.T Macfool, le Docteur Orwell et Shirley. Je ne vais pas trop parler du Docteur Orwell et de Shirley parce que ça révèlerait trop de choses de l'intrigue et que ce serait dommage. le directeur de la scierie, on l'entend mais on ne le voit pas, toujours dissimulé derrière la fumée de son cigare. C'est lui qui fait travailler les enfants. Charles, son assistant ne le comprend pas et essaye de les aider tant bien que mal et leur ouvre les portes de la bibliothèque de la scierie (qui ne contient que trois livres).

Phil, un des employés, est un éternel optimiste. Il pourrait lui arriver les pires tuiles qu'il garderait quand même le sourire. Mais dans la scierie, il y a aussi le contremaître, E.T Macfool, un type pas bien sympa qui fait bosser les employés et les enfants comme des forcenés.

Le Comte Olaf est bien présent mais il apparait bien plus tard que dans les tomes précédents. Les enfants le reconnaisse toujours du premier coup alors qu'ils se laissent très souvent berner par ses complices.



La fin est un peu différente en VF et en VO. En VO, un des personnages meurt. En VF, ce personnage ne meurt pas mais il est suffisamment blessé pour ne plus causer de tort aux orphelins. N'espérez pas le revoir dans le huitième tome, ce personnage n'y sera pas.



Encore un bon tome plein de malheur pour ces pauvres orphelins.
Lien : http://lemondedarlavor.blogs..
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Ce que je craignais arrive tout doucement... Histoire identique que les trois premiers tomes :
- les orphelins sont placés dans une nouvelle famille
- le comte Olaf refait surface avec un tour encore plus diabolique aidé de ces vilains acolytes
- les enfants Baudelaire trouvent de supers idées pour se sortir de ce mauvais pas
Malgré tout sur ce tome, l'intrigue et les rebondissements sont plus étoffés sur dans le tome précédent, ce qui rend la lecture plus intéressante.
J'irais tout de même jusqu'au bout de cette série (13 aventures) par curiosité...
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J'ai l'impression que je retrouve avec de plus en plus de plaisir les Orphelins Baudelaire au fil des épisodes. Les injonctions du narrateur/auteur à abandonner la lecture ont l'effet inverse, c'est toute la perversité de la manoeuvre, et j'avoue être une très bonne cliente. C'est une lecture simple, de détente entre deux livres un peu plus ardus.

Dans cet épisode, j'ai l'impression qu'on part encore plus loin dans l'absurde et l'inattendu. J'aime le fait que, pour une fois, le trio se trouve déconstruit, ce qui ne facilite pas la recherche de solutions, car c'est leur unité qui fait leur force. Chacun doit sortir de sa zone de confort...
Lien : https://leslecturesdesophieb..
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Super livre dommage que le compte olaf apparaissent pas très bien déguisé
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