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Critique de Mariloup


Ma lecture des cinq premiers tomes de la saga remonte à si loin. Je ne sais même plus pourquoi je m'étais arrêtée là mais ce n'était certainement pas parce que je n'aimais plu car j'aimais beaucoup cette saga que je trouve très originale. C'est donc avec plaisir que je me suis replongée dans les aventures de Violette, Klaus et Prunille, mes chers orphelins Baudelaire, ainsi que le méchant des méchants, le comte Olaf.

#Spoilers
Violette, Klaus et Prunille sont à nouveau et ce pour la énième fois, conduit par Mr. Poe, chez de nouveaux tuteurs, Mr. et Mme Eschemizerre, toujours avec cette crainte que le comte Olaf, qui ne rêve que de faire main basse sur la fortune Baudelaire, refasse surface. Les enfants sont aussi très inquiets pour leurs amis rencontrés dans le tome précèdent, les orphelins et jumeaux Beauxdraps, eux-même enlevés par le comte Olaf.
Cette fois, ils vont habiter dans un grand immeuble, où les ascenseurs sont en panne par choix des locataires, où il fait noir parce que le noir c'est "in" alors que le blanc c'est "out" en ce moment.
Leurs tuteurs sont plutôt charmants, du moins, le mari car sa femme est bizarre et obsédée par ce qui est "in" et ce qui est "out"; un couple bon chic bon genre. Ils ont donc atterris dans une famille bien riche vu la grandeur de l'appartement avec d'innombrables pièces dans le luxe absolu mais terriblement vide, c'est même devenu un labyrinthe où il est facile de se perdre!
Le mari est plutôt de bonne compagnie pour les enfants, mais il est trop sous la coupe de sa femme, une horrible femme qu'il faut supporter au quotidien. Et bien sûr, un jour, le comte Olaf refait son apparition avec un nouveau déguisement qui ne les trompent pas et leurs tuteurs ne les croient pas lorsqu'ils dénoncent cet imposteur. Les enfants devront encore se résigner et ce sera à eux de se sortir de cette impasse, comme d'habitude, pour le démasquer aux yeux de tous, pour déjouer son plan diabolique, seulement... le comte Olaf se cache dans l'immeuble, mais où? Que prépare-t-il? Et où sont les jumeaux Beauxdraps? Que de surprises et de mauvaises choses vont arriver à nos jeunes orphelins Baudelaire.

On retrouve nos trois héros: Violette, 14 ans, l'aînée de la famille, intelligente et inventrice, elle réfléchit mieux lorsqu'elle attache ses cheveux avec un ruban; Klaus, le seul garçon, 12 ans, qui a un esprit littéraire et une mémoire impressionnante; et Prunille, la petite dernière, qui a la particularité d'avoir des dents qui lui permettent de tout ronger même des choses qui nous paraissent impossible et elle a aussi son propre langage (rassurez-vous, c'est traduit!). Et évidemment, à toute histoire, il faut un méchant: le comte Olaf, fidèle à lui-même, qui use de subterfuges, de déguisements etc... pour pouvoir arriver à ses fins, à savoir mettre la main sur la fortune Baudelaire de quelques manières que ce soit. J'ai d'ailleurs trouvé ça dommage qu'il ne soit pas plus présent que ça, on ne le voit pratiquement qu'à la fin du livre.

J'aime cette façon qu'à le narrateur de nous parler, de s'adresser à nous lecteurs, nous faisant participer à l'histoire. Et c'est en quelque sorte un narrateur qui nous conte une histoire dans une histoire. Et comme le dit le narrateur, il ne faut pas s'attendre à une histoire toute gentillette, toute "rose" car tout n'est que malheur pour les enfants malgré leurs efforts et leur volonté de fer, la chance n'est jamais de leur côté.
Le schéma narratif est toujours le même au fil des tomes, c'est très répétitif et ça en devient presque lassant car on sait par avance ce qu'il va se passer. C'est très jeunesse bien sûr, mais il y a un côté plutôt adulte, dans l'écriture tout du moins.

On dit toujours que la vérité sort de la bouche des enfants et ici, c'est bien vrai, mais le sort s'acharne sur nos orphelins car aucun adulte ne les croit. On a donc une certaine morale et il faut dire que c'est un sujet qui est toujours et qui sera toujours d'actualité.

J'ai quand même préféré les trois premiers tomes de la saga; je trouve que les tomes suivants sont un tout petit peu moins prenant. Mais ça n'empêche pas qu'Un Ascenseur pour la peur a été une bonne lecture dans l'ensemble.

PS: Des petites illustrations parsèment le roman ce qui est fort sympathique quoique pas indispensable.
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