84, Charing Cross Road

J'attendais beaucoup de la lecture de ce livre. Mon avis sera plutôt mitigé.
L'échange épistolaire est fluide, attendrissant, humain, avec de la dérision, de l'humour et de l'ironie. Il se lit facilement et vite. Mais le contenu en reste décevant à mon grand regret. Je cherche encore le côté où " la familiarité a laissé place à l'intime, presque à l'amour." promis en quatrième de couverture. Points positifs cependant : les conditions de vie en Angleterre après la guerre, l'aide d'Hélène face à des inconnus, la passion des livres.
Je ne me suis pas ennuyée à la lecture mais j'ai été déçue par le contenu.

Étant donné que je ne lis jamais les quatrièmes de couverture et que je me suis jetée dans l'oeuvre directement, je n'ai pas fait le lien entre la signataire des lettres et l'auteur du livre. J'ai donc compris seulement à la fin, qu'il s'agissait de lettres véritables qui n'avaient pas du tout de but littéraire au départ. Ceci m'a quelque peu gêné dans ma lecture car il y avait des détails que je trouvais plutôt superficiels ainsi qu'un style un peu spécial ce qui se comprend donc au final. Je pense cependant que ce petit livre peu ne pas être apprécié par tous, sauf par les amateurs de livres anciens ou de littérature en général ainsi que d'histoire car sinon, ce récit n'a pas énormément d'intérêt en soit. Cependant, moi qui adore les librairies, j'ai trouvé un véritable plaisir à cette lecture, j'ai adoré l'ambiance, le côté relation privilégiée entre les libraires et leurs clients et j'ai également partagé la joie de Hélène Hanff à acquérir des livres qui lui sont tant précieux. L'authenticité de cette histoire et de cette relation épistolaire m'a beaucoup touchée.
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Voici un petit roman épistolaire (150 pages seulement) que j'ai dévoré en une après-midi et qui m'a fait passé, ma foi, un très bon moment. Moi qui adore les oeuvres dont les personnages principaux sont des amateurs de livres, là j'ai été servi !

84,Charing Cross Road est donc un roman épistolaire couvrant une période de près de 20 ans. L'échange de lettres se mets en place entre Helene Hanff, habitant les Etats-Unis, et Franck Doel travaillant dans une librairie, Marks & Co, situé au 84, Charing Cross Road en Angleterre.

La jeune femme est la première a envoyer une lettre à la librairie dans l'espoir que son correspondant lui trouve quelques livres d'occasion qu'elle ne parvient pas à acheter près de chez elle (trop cher ou édition médiocre). Franck se mets aussitôt à l'ouvrage, parvenant à lui renvoyer plusieurs oeuvres demandées dans la liste. Helen, comblée par le service rapide et peu chère, rallonge donc sa liste au fur et à mesure de ses envies et coups de coeur littéraire. Ainsi, petit à petit, l'échange de lettres se développe et Hélène se retrouve à correspondre avec quasiment tout le personnel de la librairie.

Il faut savoir, avant d'aborder ce livre, que ses lettres ne relèvent pas de la fictions puisque tout ce petit monde a bel et bien existé et correspondu de 1949 à 1969 ! L'histoire n'en est que plus touchante et on arrive à la fin de cet ouvrage avec une petite mélancolie de quitter tout ce petit monde et de savoir ce qui est arrivé à la fin de la vie de certains de ces personnages auxquels on s'est attachés.


Je vous le recommande assez chaudement ! D'autant qu'un film, dont on dit absolument magnifique, l'un des plus beaux films produits ayant pour sujet la littérature, a été produit à partir de cette oeuvre et mets en scène, entre autre, Anthony Hopkins. Je ne vais pas tarder à y jeter un oeil.
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C'est à la suite de la lecture du "cercle littéraire d'amateurs d'épluchurs de patates" que j'ai lu ce livre, et je le lui préfère.
Nous suivons vingt ans de correspondance entre la narratrice -New Yorkaise exubérante- et un libraire - Londonien plutôt coincé-. Ajoutez à ceci le contexte historique : après la seconde guerre mondiale, les londoniens subissent encore le rationnement alimentaire. Notre narratrice va, pour remercier le libraire de trouver les livres tant recherchés pour quelques sous, envoyer des colis de denrées alimentaires. S'ensuit moults courriers de remerciement du-dit libraire, de ses collègues, familles et voisins qui profitent de cette manne quasi miraculeuse.
Un recueil de lettres émouvantes, drôles ou la familiarité laisse progressivement place à l'intimité.

Mais quelle idée ! Pourquoi réduire 20 ans de correspondance en moins de 200 pages ? Pourquoi ?

Hélène, une américaine férue de livres et toute l'équipe d'une librairie anglaise vont correspondre pendant de nombreuses années. Commandes spéciales, bribes de vie, guerre en arrière-plan… À travers ces lettres, c'est tout un mode de vie qui s'offre à nous.

Pauvre lectrice que je suis, je me retrouve frustrée, déçue, en manque d'un petit peu plus.

J'avoue avoir même décollé l'étiquette « plaisir d'offrir » (oui, c'est un cadeau d'anniversaire) pour vérifier que le texte était bien dans son intégralité.

Éditeur de l'édition originale, si je t'attrape !

Un livre que j'ai découvert au détour d'un rayon de la bibliothèque, je l'avais vu plusieurs fois dans les avis de lecteurs sans m'y intéresser plus que ça. Vu l'épaisseur, pourquoi pas ne pas se laisser tenter ? Quel bien m'a pris ! Un livre dévoré en une soirée.
L'histoire : Une femme écrivain vivant à New-York recherhe des livres d'occasion assez rares, elle se tourne alors vers une librairie de Londres où elle commande les livres recherchés. Une correspondance longue de vingt années se tisse entre l'écrivain et le libraire, au-delà d'une simple relation client-marchand, se noue une amitié particulière, bien au-delà du libraire et de l'écrivain. L'écrivain envoie des colis pour aider les familles des commerçants à cause des rationnements après la guerre.
J'ai adoré ce recueil de lettres, j'y ai trouvé une bouffée d'oxygène, rien de prétentieux, aucune vérité. Tout transpire la simplicité, l'humanité. Une véritbale bouffée d'oxygène. Un petit bijou, une parenthèse, voilà comment je décrirais cette lecture pour moi. J'ai aimé le lien avec les livres des deux personnages, comment être lié malgré la distance. Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est un livre bouleversant mais c'est un livre qui m'a touché de manière très simple. J'y ai trouvé de l'humour. L'histoire est touchante : cette femme qui ne réussira jamais à aller à Londres rencontrer ses amis, car elle peine à vivre de ses écrits. Ce recueil la sortira de l'obscurité.
Un petit livre sans prétention qui fait du bien.

Encouragée par le nombre de critiques positives, je me suis engouffrée dans ce livre, qui m'a profondément ennuyée. Peut-être que le lire en traduction fait perdre une partie de sa saveur qui doit ressortir de la différence entre la langue américaine et la langue anglaise ?

une jolie petite histoire, sympathique, mais un peu courte.

On m'avait tellement dit du bien de ce livre et le résumé était si prometteur que je me suis sentie simplement déçue après ma lecture.
Je me suis un peu ennuyée. Malgré tout , c'est une histoire originale et vraie (!) : la relation entre une femme amoureuse des livres (l'auteure) et son libraire bibliophile londonien. Ils se sont échangés des lettres pendant plus de vingt ans et une solitude amitié est née.

J'ai envie de vous recommander ce charmant petit livre. "84, Charing Cross Road" restitue la correspondance échangée entre Helene Hanff, New Yorkaise, et le gérant d'une librairie londonienne, entre 1949 et... 1969. Écrivain fauché, Helene sollicite auprès de Frank Doel et de ses collègues des livres introuvables (et d'occasion) ; s'ensuivent des échanges drôles (et très modernes !!) autour des livres (et de leurs factures), puis peu à peu la familiarité s'installe, et l'amitié. Très court et un peu inabouti (c'est sans doute le propre de tout échange épistolaire d'être à ce point irrégulier, et cette irrégularité semble être ici le gage de son authenticité), mais totalement spontané et rafraichissant, ce livre adapté au cinéma et au théâtre donne envie de (re)prendre sa plume et/ou d'aller flâner dans sa petite librairie préférée.
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