Remplissez l’air de cris en vos grottes profondes, pleurez, nymphes de Vaux, faites croître vos ondes.
Versailles coupait le souffle, Vaux faisait battre le coeur.
Tout vaut mieux que de se dire adieu !
La mélodie qui se jouait entraîna la jeune fille dans sa rêverie. Comme elle aurait voulu être plus âgée pour assister au bal qui suivrait le souper ! Quelle joie ce devait être de se sentir emportée dans les bras d'un cavalier au son de l'orchestre, avec tous les plus beaux couples de la Cour...
La guerre est une chose, l'art en est une autre ! Et les deux concourent à ma grandeur.
Il existe des règles incontournables de bienséance auxquelles une jeune personne, aussi... délicieuse soit-elle, doit se conformer.
La Cour est un théâtre grandeur nature où l'on rejoue sans cesse la même pièce : celle de la frivolité ! Molière s'en inspire et parvient à en rire, mais n'ayant pas son talent, je ne sais que m'y ennuyer...
La Cour n'est qu'intrigues, jeux de séduction et marché de dupes. Le roi s'intéresse de près aux dames d'honneur de son épouse ou de Madame, quand il ne les fait pas nommer lui-même !
Althéa semblait faite pour l'amour. Elle recherchait le plaisir, parvenant à dépasser les rigueurs de son éducation. Désireuse d'apprendre et de découvrir, elle jouissait aussi du plaisir qu'elle procurait.
Ne plus vous voir me sera cruel, mais vous perdre à jamais me serait une douleur intolérable...