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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La casquette est un roman que j'ai remporté via un concours organisé sur Instagram. J'étais particulièrement curieuse de découvrir cette histoire, vers laquelle je ne serai certainement jamais allé de mon propre chef. Eh bien, figurez-vous que j'ai été agréablement surprise.

L'histoire se passe en huis-clos, autour d'une grande tablée organisée à l'occasion des 90 ans d'Auguste, le patriarche. Pour son anniversaire, Auguste a convié ses deux fils, sa belle-fille, ses voisins et amis. Mais ce moment, qui se devait heureux, vire rapidement au règlement de compte, lorsque la petite-fille d'un des voisins découvre, enfoui sous une armoire, une casquette nazie. Les deux fils d'Auguste cherchent alors à découvrir comment cette casquette s'est retrouvée chez eux… et ils ne sont pas au bout de leurs surprises !

Les scènes alternent entre la tablée en huit-clos et des retours dans le passé, aux côtés d'Auguste, sa femme, ses parents et ses amis, en pleine Seconde Guerre mondiale. La guerre fait rage, les nazis ont envahis la France, les habitants vivent au jour le jour, dans la peur, l'appréhension, parfois la pauvreté. Puis un jour, las d'assister en simples spectateurs à l'histoire qui se joue sous leurs yeux, Auguste et sa femme, accompagnés de leurs fidèles amis, décident de rejoindre les rangs de la Résistance. Une décision dangereuse, mais nécessaire selon eux, qui va leur faire vivre de multiples aventures.

J'ai beaucoup aimé ce récit, extrêmement bien rythmé, avec des rebondissements inattendus qui dynamise bien l'histoire. En revanche, j'ai eu plus de mal à accrocher à certains personnages, je pense notamment aux deux fils d'Auguste, que j'ai trouvé particulièrement hautains, égoïstes, irrespectueux envers leur père. Ils ne m'ont pas fait bonne impression et m'ont passablement énervés à chaque fois qu'ils prenaient la parole.

Sinon, l'intrigue est bien menée et nous plonge dans le milieu résistant de la Seconde Guerre mondiale. Entourés d'Allemands, les résistants devaient faire preuve de courage, de patience, d'abnégation pour mener à bien les missions confiées. Auguste et sa femme en sont l'exemple même.

Un huis-clos familial passionnant et bien rythmé, qui nous plonge dans le milieu résistant de la Seconde Guerre mondiale. Je vois parfaitement bien cette histoire adaptée en pièce de théâtre !
Lien : https://analire.wordpress.co..
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La fête aurait dû se dérouler dans la joie et la bonne humeur en ce jour. Auguste avait réuni chez lui ses fils et ses amis de toujours pour célébrer ses 90 ans. C'était sans compter sur l'invitée surprise.
Et quand je dis cela je ne parle pas de l'espiègle Camille que ses grands-parents Charles et Solange ont amenée avec eux, mais de la casquette nazie que la petite a trouvée, par hasard, sous l'armoire.

Une découverte de cet ordre, dans une famille où l'on a soigneusement maintenu le flou sur ce qu'il s'est passé durant la guerre, forcément ça jette un froid. Et puis Auguste,... Auguste, tout le monde l'aime tant ! Alors on suspend sa respiration, on questionne à demi-mots, puis de façon plus appuyée, on scrute les réponses, on y croit, on en doute.

L'auteur prend plaisir à nous balader dans une double narration. Côté pile, un huis-clos explosif qui emprunte ses codes au théâtre et que nous imaginons volontiers sur les planches, avec pour vedette l'accessoire tout-puissant qui donne son titre au livre. Côté face, une narration plus classique, mais elle aussi sous haute tension, qui nous amène dans les souvenirs des uns et des autres à la recherche d'une vérité enfouie.

Si le récit aéré et les dialogues aux accents caustiques nous donnent une impression de fausse légèreté, "La casquette" est riche de ses couches de lectures où les apparences sont parfois trompeuses, où la tyrannie de l'occupation nazie et l'emprise domestique nous arrachent des frissons, où les résistances sont protéiformes et chargées de sens.

Une histoire à la portée augmentée par ses notes de fin qui rendent hommage aux héros bien réels ayant inspiré le roman. J'ai été très émue de les découvrir.
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Auguste a 90 ans et pour fêter cet évènement il a organisé une repas de famille avec ses deux fils, sa belle fille et ses voisins et amis.

Tout s'annonce bien jusqu'à la découverte d'une casquette cachée sous une armoire et pas n'importe laquelle, une casquette nazie, ce qui va semer un grand froid.....

Choqués ses deux fils vont presser Aguste afin d'obtenir des explications. A qui est cette casquette et surtout comment a-t-elle pu atterrir ici?

Auguste va alors se replonger dans la période de la seconde guerre mondiale à l'époque où il vivait dans cette maison avec ses parents et faire remonter à la surface tous les non dits, secrets, et quiproquos qui ont bouleversés sa vie.

Un huit clos avec une double temporalité avec un style d'écriture différent pour les deux époques. le présent est présenté sous forme de pièce de théâtre et le passé dans une littérature classique.

J'ai beaucoup aimé ce roman très émouvant qui nous replonge dans une période difficile où les personnes ont pris beaucoup de risques pour leur pays.

La plume de l'auteur est fluide et addictive, l'histoire est basée sur des faits réels et j'ai trouvé qu'il y avait une certaine pudeur dans son écriture.
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Très étonnante lecture que celle-ci. Un livre qui commence comme un huis clos en famille, sous forme de pièce de théâtre, et qui alterne avec des chapitres sous forme narrative plus classique pour explorer le passé.
Et quel passé !

Quand la fameuse casquette nazie est trouvée par hasard par une petite fille, elle met un sacré froid sur le repas d'anniversaire d'Auguste, 90 ans. Que faisait un tel objet dans l'atelier de peintre du vieil homme ? Sous la pression de ses enfants, il commence à raconter le passé. Celui qu'il a tu si longtemps. Et avec lui, ses vieux amis parlent aussi, la porte est ouverte, tout sera dit !

Lui, sa femme, ses amis… le rôle de chacun durant cette sombre période. Celui de ses parents, disparus en 1944. Les choix pris alors, et qu'il faut assumer ou cacher.

Les chapitres alternent entre passé et présent, et, je dois avouer avoir été particulièrement friande des flashbacks ! Fascinée par cette intrigue au coeur des années de guerre et de la France occupée. Par ces rebondissements dont un qui m'a tirée un “mais nooon” choqué. Une histoire qui, si elle est fictive, s'est inspirée de faits et de personnages, héros de l'ombre, que je ne connaissais pas (attendez la fin de la lecture pour lire les notes de l'auteur en fin d'ouvrage).

Les joutes verbales qui ponctuent le récit, marquant les réactions de chacun des convives au fil des révélations, m'ont tantôt intéressée, tantôt agacée (il faut dire qu'il y a autour de la table une sacrée tête à claques). Mais j'ai trouvé le mix des deux formes littéraires très habile et réussi, on glisse du récit aux répliques sans peine, et celà donne un bon rythme à ce roman.

Je me serai divertie et j'aurais aussi appris des choses. Mission accomplie pour l'auteur.
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La Casquette est un roman de littérature contemporaine et historique. Dans ce huis clos, l'auteur mélange les styles de narration. le théâtre pour le présent et la narration classique pour le passé. Ainsi, présent et passé s'entrelacent pour redessiner l'histoire de la famille des frères Etienne et François, car nombreux sont les secrets de famille qui vont être révélés au compte-gouttes lors de la fête d'anniversaire de leur père Auguste, qui a connu et vécu l'occupation allemande.

Le scénario a tout pour plaire. Certains personnages et événements sont tirés ou inspirés de faits réels, ce qui nous donne envie d'aller faire des recherches sur le contexte historique. L'histoire se lit très rapidement, notamment grâce aux chapitres courts et à l'enchaînement des actions et des révélations.

Cependant, ce qui malheureusement m'a empêchée d'adorer l'histoire, car on y était presque, est le présent. Je n'ai pas adhéré avec le style théâtral des scènes au présent, car je n'ai pas accroché avec les personnages. Je trouvais leurs réactions trop exagérées et la personnalité de certains horripilante (les frères Etienne et François). C'était probablement fait exprès, mais c'était malheureusement trop pour moi...Je n'avais qu'une hâte à chaque fois : retourner dans le passé. Car, pour le coup, je me suis régalée avec les flashbacks ! Ce que j'ai le plus aimé était les scènes avec les parents d'Auguste, mais je n'en dirai pas plus pour ne pas vous spoiler.
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La Casquette, un titre étonnant pour une histoire rocambolesque à souhait.
Les personnages attachants sont traités avec une grande finesse psychologique et un sens de l'humour plein de délicatesse. J'ai pris plaisir à dérouler les fils d'une intrigue surprenante et surtout passionnante.
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