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Citations sur Sapiens : Une brève histoire de l'humanité (449)

Même si quelqu'un est né avec un talent particulier, celui-ci demeurera généralement latent s'il n'est pas encouragé, entretenu et cultivé. Tout le monde ne reçoit pas les mêmes chances de cultiver et d'affiner ses capacités. Que l'occasion soit donnée de le faire dépendra habituellement de la place de chacun dans la hiérarchie imaginaire de la société.
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Selon Aristote, les esclaves ont une « nature servile » tandis que les hommes libres ont une « nature libre ». Leur place dans la société n’est qu’un reflet de leur nature intime.
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Il est courant de nos jours d’expliquer tout et n’importe quoi par le changement climatique, mais la vérité c’est que le climat de la Terre n’est jamais au repos. Il est perpétuellement en mouvement. L’histoire s’est toujours déroulée sur fond de changement climatique.
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On conviendra sans trop de peine que seul l'Homo sapiens peut parler de choses qui n'existent pas vraiment et croire à six choses impossibles avant le petit déjeuner. Jamais vous ne convaincrez un singe de vous donner sa banane en lui promettant qu'elle lui sera rendue au centuple au ciel des singes. Mais pourquoi est- ce important? Somme toute, la fiction peut dangereusement égarer ou distraire. Les gens qui vont dans la forêt en quête de fées ou de licornes sembleraient avoir moins de chance de survie que ceux qui cherchent des champignons ou des cerfs. Et si vous passez des heures à prier des esprits tutélaires inexistants, ne perdez-vous pas un temps précieux qui serait mieux employé à fourrager, vous battre ou forniquer ? Or, c'est la fiction qui nous a permis d'imaginer des choses, mais aussi de le faire collectivement. Nous pouvons tisser des mythes tels que le récit de la création biblique, le mythe du Temps du rêve des aborigènes australiens ou les mythes nationalistes des Etats modernes. Ces mythes donnent au Sapiens une capacité sans précédent de coopérer en masse et en souplesse. Fourmis et abeilles peuvent aussi travailler ensemble en grands nombres, mais elles le font de manière très rigide et uniquement avec de proches parents. Loups et chimpanzés coopèrent avec bien plus de souplesse que les fourmis, mais ils ne peuvent le faire qu'avec de petits nombres d'autres individus qu'ils connaissent intimement. Sapiens peut coopérer de manière extrêmement flexible avec d'innombrables inconnus. C'est ce qui lui permet de diriger le monde pendant que les fourmis mangent nos restes et que les chimpanzés sont enfermés dans les zoos et les laboratoires de recherche.
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1. Un animal insignifiant

Il y a environ 13,5 milliards d'années, la matière, l'énergie, le temps et l'espace apparaissaient à l'occasion du Big Bang. L'histoire de ces traits fondamentaux de notre univers est ce qu'on appelle la physique.
Environ 300 000 ans après leur apparition, la matière et l'énergie commencèrent à se fondre en structures complexes, appelées atomes, lesquels se combinèrent ensuite en molécules. L'histoire des atomes, des molécules et de leurs interactions est ce qu'on appelle la chimie.
Voici près de 3,8 milliards d'années, sur la planète Terre, certaines molécules s'associèrent en structures particulièrement grandes et compliquées: les organismes. L'histoire des organismes est ce qu'on appelle la biologie.
Voici près de 70 000 ans, des organismes appartenant à l'espèce Homo sapiens commencèrent à former des structures encore plus élaborées: les cultures. Le développement ultérieur de ces cultures humaines est ce qu'on appelle l'histoire. Trois révolutions importantes infléchirent le cours de l'histoire. La Révolution cognitíve donna le coup d'envoi à l'histoire voici quelque 70 000 ans. La Révolution agricole l'accéléra voici environ 12 000 ans. La Révolution scientifique, engagée voici seulement 500 ans, pourrait bien mettre fin à l'histoire et amorcer quelque chose d'entierement différent. Ce livre raconte comment ces trois révolutions ont affecté les êtres humains et les organismes qui les accompagnent.
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Y a-t-il rien de plus dangereux que des dieux insatisfaits et irresponsables qui ne savent pas ce qu'ils veulent ?
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L'obésité est une double victoire pour le consumérisme. Au lieu de manger peu, ce qui provoquerait une récession économique, les gens mangent trop puis achètent des produits diététiques - contribuant ainsi doublement à la croissance économique.
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On conviendra sans trop de peine que seul l'Homo sapiens peut parler de choses qui n'existent pas vraiment et croire à six choses impossibles avant le petit déjeuner. Jamais vous ne convaincrez un singe de vous donner sa banane en lui promettant qu'elle lui sera rendue au centuple au ciel des singes.
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Le prince Talleyrand, quí débuta sa carrière de caméléon sous Louis XVI, servit plus tard la Révolution et le régime napoléonien, avant de changer à nouveau d'allégeance et de terminer ses jours au service de la monarchie restaurée, résuma d'une formule des décennies d'expérience du pou- voir: "On peut tout faire avec des baïonnettes, sauf s'asseoir dessus."
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Autrement dit, le fourrageur moyen avait une connaissance plus large, plus profonde et plus variée de son environnement immédiat que la plupart de ses descendants modernes. De nos jours, la grande majorité des habitants des sociétés industrielles n'a pas besoin de savoir grand-chose du monde naturel pour survivre. Que faut-il vraiment savoir de la nature pour être informaticien, agent d'assurances, professeur d'histoire ou ouvrier ? II faut être féru dans son tout petit domaine d'expertise mais, pour la plupart des nécessités de la vie, on s'en remet aveuglément à l'aide d'autres connaisseurs, dont le savoir se limite aussi à un minuscule domaine d'expertise. La collectivité humaine en sait aujourd'hui bien plus long que les bandes d'autrefois. Sur un plan individuel, en revanche, l'histoire n'a pas connu hommes plus avertis et plus habiles que les anciens fourrageurs.
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