"Il se maria. Il déménagea. Il fut méthodiste, puis congrégationaliste et enfin unitarien. Il dessina des machines et enseigna le dessin mécanique et eut des crises cardiaques et survécut, roula à tombeau ouvert avec ses copains de l'école d'ingénieur sur la nouvelle autoroute avant que celle-ci ne soit mise en service, enseigna les maths, obtint son diplôme d'enseignement, fut conseiller d'orientation au lycée, retourna dans le Nord chaque été pour pêcher à la mouche avec ses copains de poker - médecins, flics, profs de musique -, acheta une horloge cassée dans un vide-greniers et la réédition d'un manuel du XVIIIe siècle expliquant comment la réparer, prit sa retraite, participa à des voyages organisés en Asie, en Europe, en Afrique, répara des horloges pendant trente ans, pourrit gâta ses petits-enfants, eut la maladie de Parkinson, eut du diabète, eut un cancer, et finit dans un lit médicalisé au centre de son salon, à l'emplacement exact de la table dans l'ancienne salle à manger, avec ses deux rallonges pour les repas de fête."
Tout est dit...
Un personnage qui se meurt dans son lit, le compte à rebours lancé au rythme d'hallucinations et de reminiscences de son enfance... Tout trop en longueur.
La pénibilité de la lecture m'a ôté toute volonté d'effort d'empathie ! (Prix Pulitzer 2010)
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J'ai le sentiment d'avoir lu un roman fort mais qui ne m'a pas touchée, seulement effleurée. Peut-être est-ce dû à sa construction ou au fait que les personnages ne sont pas assez approfondis... Certainement pas une lecture marquante.
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