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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Quel bonheur de retrouver la plume et la puissance d'évocation de mon cher Thomas Hardy, sans doute ma plus belle révélation littéraire de ces dernières années !

Ces deux nouvelles ("Le bras estropié" et "Les intrus de la Maison Haute") nous plongent au coeur du Wessex, cette campagne anglaise sublimée par l'auteur, au contact de traditions rurales, dans le contexte très hiérarchisé de l'agriculture du XIXème siècle.

Les descriptions de la lande sont belles et le travail des hommes est mis à l'honneur avec simplicité et intégrité. Une pointe de sorcellerie, une dose de séduction, un soupçon de rédemption et voici deux récits magnifiques qui font voyager très loin en l'espace d'une centaine de pages.

J'étais tellement malheureuse d'avoir lu tous les romans traduits de Thomas Hardy que me plonger dans ses nouvelles me donne envie de les reprendre tous, les uns après les autres.


Challenge XIXème siècle 2020
Challenge RIQUIQUI 2020
Challenge SOLIDAIRE 2020
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Dernière oeuvre de Hardy que j'ouvre et que j'ai pu savourer au mieux, et je sais toujours à l'avance que mon auteur fétiche ne me décevra pas.
Qu'il y ait aucune action ou que l'histoire soit plate et ennuyeuse, je profiterai tout de même de la description de la lande d'Egdon avec une profonde admiration.
Dans ce recueil de 2 nouvelles, "Le bras atrophié" et "Les intrus de la maison haute" publiées en 1884, il est toujours question de mariages de convenance à venir, les femmes anglaises toujours aussi à l'affût et à la merci de ces hommes qui manquent telllement d'élégance face à l'Amour tel qu'il pourrait être.
Et pourtant la Beauté est là mais le destin chez Hardy est toujours le vainqueur, les coups du sort bien présents, on s'attend toujours à un petit côté romantique sur la fin mais notre auteur nous réserve son côté tragique et c'est là que le bât blesse et c'est ce qui résulte de sa magnifique plume.
Hardy le maître du courant naturaliste en Angleterre à la fin du XIXe reste donc mon auteur préféré, et même si j'en ai fini avec ses oeuvres je n'hésiterai pas à relire ses belles oeuvres dès que j'en ressentirai le besoin.
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Quel plaisir de retrouver la plume de Thomas Hardy que j'avais découverte l'année dernière avec le fabuleux Loin de la foule déchaînée qui avait été une de mes meilleures lectures de 2019. N'ayant pas beaucoup de temps entre plusieurs livres que je dois rendre prochainement, mais voulant tout de même honorer cet auteur pour le challenge solidaire, je me suis naturellement tournée vers ce recueil de deux nouvelles, format que j'aime beaucoup en prime.

La première nouvelle, le bras atrophié, nous replonge dans l'Angleterre rurale si chère au coeur de Thomas Hardy, au milieu de ces riches fermiers et autres laitiers et laitières.
Une jeune mariée se réveille un matin avec des marques sur le bras, marques qui s'aggravent avec le temps. Dépitée car ayant l'impression que son mari se désintéresse d'elle depuis qu'elle a perdu en perfection, les médecins ne pouvant apparemment rien faire pour elle, elle finit par se tourner vers un ermite "guérisseur" qui lui dit que quelqu'un lui a peut-être jeté un sort. Jusqu'où sera-t-elle prête à aller pour retrouver sa splendeur?

La seconde, Les intrus de la maison haute, nous plonge dans la société de la bonne bourgeoisie, toujours dans cette chère campagne anglaise, où l'arrivée inopinée de son frère, rentrant d'Australie, pourrait bien bouleverser les plans de mariage de Sally.

J'ai beaucoup aimé ces deux histoires, teintée de mystère et d'ésotérisme pour la première tout en restant très réaliste dans son fond, et, surtout, j'ai beaucoup aimé la force de caractère de Sally dans Les intrus de la maison haute. La plume de monsieur Hardy est un délice, j'adore me retrouver dans le foin et la nature avec lui.
Le seul bémol que j'ai vient du traducteur qui, dans une note explicative de bas de page, a tout simplement spoilé la fin du chef d'oeuvre de Thomas Hardy, Tess d'Urberville, que je n'ai pas encore lu… Un lecteur averti en vaut deux!

En résumé, un petit plaisir à consommer sans modération


Challenge Riquiqui 2020
Challenge Solidaire 2020
Challenge XIXème siècle 2020
Challenge Coeur d'artichaut 2020
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Le bras atrophié – le fermier Lodge rentre chez lui avec sa jeune et jolie épouse, Gertrude, ce qui ne manque pas de blesser Rhoda Brook, laitière abandonnée par le maître des lieux. Rapidement, le bras de la jeune mariée s'abîme et s'affaiblit. « C'est comme si quelque sorcière, ou le diable lui-même, m'avait attrapée là et flétri le bras. » (p. 28) Si on ajoute le passage d'un spectre, un rêve aussi troublant que prémonitoire et un procédé de guérison tout à fait macabre, nous avons là les ingrédients d'un drame fantastique du meilleur tonneau.

Les intrus de la Maison Haute – Accompagné de son témoin, Mr Darton est en chemin pour rejoindre sa fiancée, Sally Halls. « La raison pour laquelle j'ai décidé de l'épouser [...] n'est pas seulement qu'elle me plaît, mais que je ne pourrais trouver mieux même d'un point de vue essentiellement pratique. » (p. 67) de son côté, la jeune femme attend son futur époux et une robe qui est un cadeau de mariage. Or, celui qui passe la porte n'est pas le fiancé, mais Philip Halls, le frère de Sally revenu inopinément d'Australie, et la robe escomptée est portée par l'épouse de ce revenant inattendu. Voilà qui bouleverse pour longtemps, voire toujours, les projets matrimoniaux établis.

J'apprécie depuis longtemps les romans de Thomas Hardy : il y déploie des personnages forts et des intrigues complexes, toujours nouées de tragédies, de dilemme et d'honneur malmené. Ses nouvelles – ou contes – sont du même niveau. En peu de pages, avec une remarquable économie de moyens, mais une parfaite maîtrise du principe romanesque, Thomas Hardy offre là deux histoires saisissantes. Il me tarde de lire ses autres contes du Wessex.
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