Deux soeurs

M'attendant à une atmosphère digne de Daphné du Maurier, tel que vanté sur la 4eme de couverture, ma déception a été à la mesure de mes espoirs. Beaucoup de bavardages, un démarrage poussif et une fin déconcertante.

Ce roman m'a semblé laborieux ,avec beaucoup de redites ,et j'ai souvent sauté quelques passages .Même si on se met dans le contexte de l'époque (1928 ) que l'on sait la condition féminine ,loin d'être facile pour de nombreuses femmes ,je suis restée déçue par le style ,le manque d'intrigue véritable ,un manque d'émotion. Certains ouvrages sont intemporels ,ont su traverser les siècles ,continuent à nous toucher , même si nos sociétés ont changé.

Leur père meurt et elles vont devoir vivre avec leur mère, loin de l'internat qui les préservait du monde extérieur.
La mère est en pleine déprime et ne s'occupe de rien, Laura l'aînée va trouver un travail pour palier à cela
La mère va les abandonner pour retrouver sa famille en Europe. le patron de Laura va les sauver, il propose d'épouser Laura et d'héberger la cadette pendant ses études.
Un sauvetage inespéré !
Mais que connaît elle de son patron, il a 20 ans de plus , il a de l'argent car sa société marche bien, mais il va la vendre !

Alcool, violence, violence psychologique, pour le mari et effacement pour la femme, par chance la cadette est un peu plus lucide
Cette lecture m'a intrigué, et donné envie de donner des claques à cette femme bêtasse ! Révolte toi !

Voilà une lecture qui a été difficile…
Aucune tension, un style fait de longueurs qui se veut être une fine analyse psychologique des personnages mais qui en devient froid, difficile à suivre et alambiqué parfois, une narration qui ne permet pas d'éprouver de vraie empathie (ni intérêt pour ma part) à l'égard de Laura et Clare, deux jeunes soeurs (16 et 9 ans) que l'on découvre alors que leur père vient de décéder et qui se voient envoyées dans un appartement à Sydney vivre avec leur mère (une femme narcissique et manipulatrice) jusqu'à ce que l'aînée, mariée à son patron Felix Shaw, et qu'elles partent vivre dans la belle demeure de celui-ci qui révèle assez vite son vrai visage : cruel, dévalorisant et imprévisible.
J'ai peiné à essayer de finir et ne suis finalement même pas parvenue à la dernière page, après une semaine à tenter vainement de d'avoir la petite étincelle d'intérêt.
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