Pourvu que la nuit s'achève

Les enfants pardonnent toujours à leur mère. C'est ainsi que Dieu les a fait. Il leur donne deux bras, deux jambes, et un coeur qui criera "maman" jusqu'à son dernier battement. Si des cornes venaient à pousser sur la tête de votre fille, ses enfants croiront que c'est une couronne.
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- Avec tout le respect que je vous dois, Qazi, des tas d'enfants naissent sans bras ou sans jambes.
- C'est vrai. Mais aucun ne naît sans coeur. Je maintiens ce que j'ai dit. Une mère reste une mère, jusqu'à la fin.

Parfois, il est difficile de savoir si l’on est fou, ou si c’est le monde autour de nous qui l’est. Parfois, si l’on ne perd pas un petit peu la tête, il est impossible de survivre.

Le temps n'est pas le problème, mon enfant. Le temps est tout ce que nous avons.

Tous ceux qui ont le cœur lourd peuvent devenir poètes.

Il est particulièrement douloureux d'apprendre que ses parents ne sont pas les anges ou les héros qu'on aimerait qu'ils soient.
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- Nous y survivons. Nous survivons tous à la découverte de la vérité sur nos parents, car nous ne pouvons rester des enfants éternellement.

Les hommes ont l'intelligence de n'aimer qu'un instant / Les femmes la folie d'aimer éternellement.

L'amour, c'est une alchimie. C'est le fait de ne pouvoir s'endormir sans s'être parlé, de retenir son souffle tant qu'on n'est pas ensemble.

Seule, affranchie de colère et de chagrin/ J’ai assez saigné pour aujourd’hui et pour demain/ À présent il est temps que fleurisse mon âme/ Je suis un moineau, j’ai la solitude pour campagne/ les secrets, mon esprit en est plein/ Je chante à tue-tête - je suis seule, enfin! 
(Chanson)

(Il) hocha le menton. C'était une bonne épouse, même si elle le ramenait à sa condition d'homme ordinaire dès l'instant où il franchissait la porte. Elle avait la décence de le faire lorsqu'ils étaient seuls et lui rappelait souvent qu'elle considérait cela comme son devoir : "Le reste du monde baisse la tête devant toi, mon cher juge. C'est mon rôle de te rappeler que tu n'es qu'un homme". (p. 491)

Il fallait du temps pour mépriser ou aimer un époux (...).
Le mariage était un sport. Un match opposant l'amour à la haine. le cœur comptait les points. (p. 98)