AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,11

sur 33 notes
5
3 avis
4
3 avis
3
1 avis
2
1 avis
1
0 avis
Narushima, 16 ans, se retrouve en prison après avoir tué ses parents. Dès son arrivée, il est victime de brimades les plus violentes et a du mal à relever la tête. Quand il rencontre le professeur de karaté, c'est la révélation pour lui.
Je cherchais des histoires autour du karaté et je suis tombée sur ce manga. Je ne savais pas encore le contexte de l'histoire et celle-ci est assez trash, brute. La vie en prison pour jeunes délinquants n'est pas évident (comme dans Rainbow, à une autre époque) et les descriptions des sévices sont difficilement soutenables, attention aux yeux. Côté karaté, il est très présent dès la seconde moitié de l'histoire. Les termes japonais des différents mouvements sont notés pour qu'on puisse les reconnaitre. Très intéressant de suivre cet art martial dans ce contexte. Un manga très fort sur un jeune garçon très expressif, difficile de croire qu'il puisse faire autant de violence. Comme pour Rainbow, les dessins sont très expressifs, le jeune Narushima a une palette d'émotions très varié. Les femmes sont moins bien faites, les traits rendent bien moins… Manga à poursuivre, bien sûr, il décrit une des facettes du mal-être de jeunes dans la société japonaise ainsi que l'univers carcéral.
Commenter  J’apprécie          320
J'ai découvert Coq de combat par hasard en cherchant un nouveau seinen à me mettre sous la dent. Une trouvaille qui s'avère être largement à la hauteur de mes espérances. Izo Hashimoto nous livre un manga d'une violence étonnante à travers le personnage de Ryô Narushima.

Ce dernier se retrouve enfermé dans une maison de correction pour mineurs après avoir assassiné violemment ses parents. Issu de la bourgeoisie, les motivations de son excès de rage restent à ce stade encore insaisissables, tout comme la complexité de sa personnalité. Parmi les apprentis Yakuza, les voleurs, et les violeurs, il va tenter de survivre dans cette "poubelle pour délinquants".

Seul face à soi-même, il va plonger corps et âme dans l'apprentissage du karaté. Un art martial qui va le métamorphoser et lui faire prendre conscience de sa propre violence.
Commenter  J’apprécie          90
Ajigasaki, maison de correction pour les mineurs. Ryô Narushima, 16 ans, vient d'assassiner ses parents à grands coups de couteaux. Il va découvrir l'univers impitoyable de la prison, où l'être humain en est réduit à son état primaire. Violences, sexualité forcée sont le quotidien réservé à ceux qui ont bravé les lois et les interdits. Une fois de temps en temps, un vieil homme emprisonné va venir inculquer aux détenus les valeurs et les règles du karaté. Ryô va ainsi en apprendre les rudiments pour se défendre et survivre dans ce milieu plus qu'hostile. Nouvelle édition pour ce manga percutant, réservé à juste titre à un public averti. Les illustrations dévoilent une atmosphère très noire et des comportements qui n'ont presqu'aucune once d'humanité. On ne connaît pas pour le moment les raisons précises du massacre perpétué par Ryô.
Commenter  J’apprécie          60
Enfin ! Enfin un manga qui me change des shojos, des yaois qui inondent le marché actuel. J'avoue que cela fait du bien de lire quelque chose de plus dur, de plus brutal et sans doute plus mâture. Cela fait du bien car c'est expiatoire d'une certaine forme de violence interne. de toute façon, l'éditeur nous prévient que c'est pour un public averti car rien ne nous sera épargné.

On commence par découvrir notre héros : une jeune garçon de 16 ans qui assassine brutalement ses deux parents à coup de couteau devant les yeux de sa propre soeur qui n'aura plus d'autre choix que de se prostituer. Celui-ci se retrouve dans une maison de redressement pour y purger une peine de deux ans. Je répète de 2 ans. Certains y verront une justice plus laxiste que la nôtre. Oui, cela existe. Puis, il se fait sauvagement violer par une brute épaisse à qui il mangera le petit bout. Je ne vais pas raconter toute l'histoire mais là, le décor est planté. C'est âpre et violent.

On ne peut s'empêcher d'avoir de la pitié et de la miséricorde pour ce frêle gamin un peu dépassé par les événements. Certes, ses actes sont inexcusables même si ce dernier estime l'avoir fait pour sauver son esprit. C'est vrai que ses parents étaient banquiers et lui offraient une vie moins miséreuse que la normale. Mais bon, ce n'est pas une raison valable même si certains pourraient en douter.

La suite en dehors de la prison reste tout à fait appréciable à la lecture mais c'est vrai que l'intérêt décroit petit à petit avec cette succession de combats. Cela devient une vraie bd de baston mais joliment bien faite avec une rage de vivre tout à fait appréciable. Les arts martiaux n'auront plus aucun secret pour les lecteurs. Il est vrai que je ne suis pas un spécialiste. J'aime bien également cette critique de la société du spectacle mondialisé.

Pour la petite histoire, il y a eu un arrêt de 5 ans entre le tome 19 et 20 car le dessinateur a intenté un procès en droit d'auteur au scénariste qui ne lui avait donné qu'une ébauche de l'oeuvre qu'il a sérieusement complétée pour en faire le succès que l'on connait. Un compromis a été trouvé entre les auteurs ce qui a contribué à la poursuite de la série qui a bien failli s'arrêter. Les dernières news sur la série nous annoncent la fin prochaine avec un tome 34 ou 35. En France, il y a une réédition de l'oeuvre qui devrait comporter à peu près 20 tomes. Il est vrai que les derniers volumes nous offrent un peu du n'importe quoi au niveau des réactions de notre anti-héros. On ne peut que constater un gâchis immense. C'est une série qui aurait dû être plus courte.

Au final, un seinen qui sort du lot et qui ne laissera pas indifférent.
Commenter  J’apprécie          50
Dans le domaine de l'ultra violence, certains manges excellent. C'est le cas de Coq de combat. L'histoire d'un ado qui a tué ses parents sans raisons apparentes et qui est envoyé dans une des maisons de correction les plus sévère du japon. Ce gamin possède quelque chose de particulier, mais il vient d'une bonne famille et il est lâché du jour au lendemain dans la cage aux fauves. Comment pourra t'il s'en sortir ? Histoire très nippone et dessin d'excellente qualité. J'ai lu ce premier tome d'une traite.
Commenter  J’apprécie          50
Une découverte pour moi, et ceci grâce à Babelio, je ne suis pas spécialement Manga, et je ne savais pas ce que signifiait seinen, c'est pour dire …
Un manga particulièrement noir et violent, on est en plein dans une violence aveugle: Ryô tout d'abord auteur d'un parricide dont on ne connait pas bien les raisons profondes, il est froid et il n'a aucun regret de ses actes. Il est emmené en maison de redressement pour mineurs, ou il va rencontrer la haine de tous (gardien, directeur , des gangs, des autres détenus, des apprentis yakuza) : il semblerait que le parricide ne soit pas franchement bien apprécié…
Il va se défendre avec l'aide d'un professeur de Karaté lui même détenu et de sa volonté. On voit progressivement son apprentissage et surtout sa résistance dans un environnement hostile…
Commenter  J’apprécie          10
Ce premier tome me laisse une impression bizarre.D'abord à cause du choc initial des cent premières pages : le personnage principal se retrouve en prison, violé, puis se défend d'une façon particulièrement violente.Et pourtant, d'une façon curieuse, on sent bien que tout cela n'est, en quelque sorte, qu'une "mauvaise passe".Et dès la fin de ce premier tome, les choses semblent commencer à s'améliorer.Mais je ne suis pas dupe : je me doute bien que ce personnage principal sera soumis à des pressions de plus en plus fortes, jusqu'à recraquer.
Commenter  J’apprécie          00
Enorme frustration, quand on voit à quel point Akio Tanaka a fait de la daube depuis la reprise de la série, alors que celle-ci était géniale pendant ses 19 prmeiers tomes.

L'une des pires fins que j'ai lues, un authentique foutage de gueule.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (85) Voir plus



Quiz Voir plus

Le manga en quelques mots (facile)

Quel est le pays d'origine du manga ?

La Chine
Le Laos
Le Vietnam
Le Japon

5 questions
1461 lecteurs ont répondu
Thèmes : manga , mangakaCréer un quiz sur ce livre

{* *}