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Critique de Noctenbule


Gaston est un ours un peu grognon mais le coeur sur la patte. Alors lorsqu'une amie prostitué meurt et lui confie son fils. Il n'a pas le choix de trouver une solution pour le bien-être du gamin. Régis Hautière et Renaud Dillies proposent un nouveau dytique dans un univers aux sympathiques animaux anthropomorphes.

Ce nouveau dyptique fait suite à un précèdent, avec un personnage du nom d'Abélard. Gaston a perdu son meilleur ami et de lui, il ne lui reste qu'un chapeau à aphorisme. Tous les jours, il y a un petit papier dedans qui apparaît comme par magie. Parfois, il les lit. Sa vie est assez monotone. Il travaille sur la construction des nouveaux gratte-ciels à New-York puis, bistrot avec fréquentation d'une prostitué, Purity et enfin, dodo avec quelques cauchemars.

Sa vie sans intérêt aurait pu continuer ainsi jusqu'à sa mort. Mais voilà, que le fils de la prostituée se retrouve à sa charge à la suite de la mort de son amie. Alvin est un gamin avec un sale caractère. Il pourrait le mettre à l'assistance publique cependant, il a fait une promesse à sa mère. En attendant, il faut apprendre à vivre ensemble et se supporter. Lui qui a presque toujours vécu seul et cet enfant très perturbé, chacun doit trouver des repères. Il se souvient qu'il lui avait parlé d'une famille à Crapeville. Un avenir pour le petit se profile peut-être là-bas ?

J'avoue qu'en voyant la couverture de cette bande dessinée, je ne l'aurais pas prise pour la lire. Mais sur internet, les avis très favorables sont pléthores. Une bd à lire absolument alors lorsque la médiathèque a fait l'achat, c'est sans aucun doute que je l'ai empruntée. Malgré une certaine poésie dans l'histoire, une sensibilité touchante dans les personnages, je n'ai pas trop accroché. Il faut dire que je n'aime vraiment pas les dessins. C'est déjà un gros frein pour apprécier une histoire. D'ailleurs, les dessins me rappelait ceux de « Betty Blues » que j'avais aussi détesté. C'est normal, c'est le même dessinateur. Il a fallu faire abstraction des dessins et de la mise en couleur pour apprécier la gentille histoire.

C'est vrai, on découvre un New-York pendant que les tours se construisent, que la pauvreté règne, que les hommes boivent leur salaire au bistrot, que les femmes vendent leur corps pour survivre… Et puis ce drame, une prostituée meurt sous les coups d'un homme violent, cela n'émeut personne tellement c'est banal et sans importance. Gaspard est encore touché par la mort de son meilleur ami sous ces yeux. Mais il n'est plus un enfant et n'essaie pas de se reconstruire. D'ailleurs, est-ce possible à cette époque ? est-ce tout simplement envisageable ? J'ai trouvé que l'histoire était sans surprise et je n'ai pas été vraiment ému par l'histoire peut-être déjà trop vu et entendu ?

Un premier récit tout gentillet de la rencontre d'un ours mal léché avec un enfant qui n'a plus d'attache. Un indispensable à lire ? Je ne crois pas, d'ailleurs, c'est avec plaisir que je vais le rendre à la médiathèque.

Lien : https://22h05ruedesdames.wor..
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