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♫ [...] Abélard est parti
S'en est allé dans les cieux vers le ciel
Entouré par une nuée d'abeilles
Et je reste seul aujourd'hui ♫
-Alexis HK - 2010 -
----♪---♫---🐝---⭐---🐝---♫---♪----
"Si tu pleures le passé,
Si tu crains l'avenir,
Accroche toi au présent."
Des pleurs que tu veux retenir
Derrière le voile
souvenir peut devenir
bouquet d'étoiles
ou pénible cauchemar
Tout le monde est différent
sur ce point on est tous pareils
Il est parti ton Abélard ou du cochon
Pauvre Gaston, personne ne répond
les ruches sont vides, ton coeur sans soleil
Que tu choisisses Prudence ou chemins brûlants
Crois la moitié de ce que tu vois
et rien de ce que tu entends
La fin de l'histoire annonce toujours un autre Commencement...

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Gaston s'est installé à New-York. Il travaille dans le bâtiment en tant qu'ouvrier. Avec son collègue Pavlo, immigré comme lui, ils vont souvent au bar en fin de semaine, au Georges's Friends'Café, boire quelques coups et jouer au poker. Mais, ce soir, son collègue refuse son invitation. En effet, c'est jour de paie et il n'a pas envie de rentrer le portefeuille vide. Il doit faire des économies maintenant que sa femme est enceinte. Alors, Gaston va chercher du réconfort dans les bras et dans les draps de Purity, une prostituée. Il faut dire que l'ours est toujours hanté par le souvenir d'Abélard. Mais, le lendemain, il apprend que cette dernière s'est fait tabasser. Blessée, on doit la conduire à l'hôpital, un endroit qu'elle craint plus que tout. Elle confie ses économies à Gaston, dès fois qu'il lui arriverait quelque chose, et lui fait promettre de s'occuper de son fils, Alvin. Malheureusement, Purity meurt. Alors, Gaston n'a pas d'autre choix que de se rendre chez la nourrice du petit garçon. Celle-ci, trop contente de pouvoir se débarrasser de cet enfant insolent, malpoli et rebelle, le met à la porte et Gaston se retrouve avec un marmot sur le dos...

L'on retrouve l'ours mal léché, Gaston, à New-York, toujours un peu triste d'avoir perdu son ami Abélard. Cette fois-ci, il va devoir aider le petit Alvin à trouver au moins une famille d'accueil sinon la sienne maintenant que sa maman est morte. Leur route risque d'être longue et semée d'embûches mais aussi parsemée de belles rencontres. Régis Hautière reprend le personnage de Gaston que l'on a rencontré avec Abélard et nous livre une suite qui n'en est pas une. Ce premier tome est empreint de poésie et de bons sentiments et les personnages sont vraiment attachants dans leurs petits maux du quotidien. L'auteur fait dans la fausse simplicité puisqu'il aborde des thèmes tels que l'immigration, l'abandon, la prostitution... Renaud Dillies réussit encore parfaitement à nous émouvoir avec son dessin empli de douceur et de délicatesse et ses couleurs passéistes réconfortantes.
Voilà un duo d'artistes qui fonctionne à merveille !

Alvin et une petite pensée pour Abélard...
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Gaston n'avait rien demandé, seulement un peu de compagnie et voilà qu'il se retrouve avec Alvin, suite au décès de la mère de celui-ci. Commence alors la recherche d'un foyer dans la ville natale de Purity, mère d'Alvin à Crapeville. En chemin ils font la connaissance d'un prêcheur et de sa troupe de "monstres"qui va les mener un bout de chemin mais au prix de sermonts plus déprimants les uns des autres. Ce premier tome se termine sur la fuite de Gaston, Alvin et Jimmy , un des monstres.
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Nous retrouvons Gaston, bien seul et bien désabusé après la disparition d'Abélard. Il a bien quelques amis, dont Purity, une jeune et jolie femme qui se prostitue pour subvenir aux besoins de son petit garçon...mais, mortellement blessée par un client, elle confie le destin de son fils, Alvin, à Gaston qui se retrouve donc responsable de ce petit bout d'homme, en colère et plein de questions.

Quelle émotion de retrouver Gaston et l'esprit d'Abélard par le biais, notamment, des petits papiers de son fameux chapeau. Je suis toujours aussi séduite tant par le trait que par la poésie, même tragique, de cette BD qui, en plus, nous amène à une réflexion sur l'obscurantisme et sur le conformisme.
Superbe.
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Quelle belle surprise ! Voilà ce que je me suis dise en refermant cette bande dessinée.
Je tiens à dire que je ne connais pas (encore!) la série Abélard de Régis Hautière et Renaud Dillies mais je me suis lancée, sans peine dans l'histoire de Gaston.

En regardant la couverture, je me suis dis que j'allais tombé dans une bande dessinée d'un ton léger. Mais en fait pas du tout... Alvin nous parle de solitude, d'alcool, d'exil....

Alvin est un petit garçon orphelin que Gaston va être contraint d'accueillir... Une très belle histoire est en train de se construire.

En somme, Alvin est moi une très belle découverte et il me tarde de découvrir la suite !!!
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« Abélard » est un diptyque des plus bouleversants qui avait su faire parler de lui. le personnage d'Abélard, naïf perdu dans la dureté de la réalité, avait su émouvoir les lecteurs. Et les deux auteurs, Régis Hautière au scénario et Renaud Dillies au dessin, s'étaient trouvés, chacun semblant fait pour travailler avec l'autre. Voilà que cette nouvelle série, « Alvin », reprend les choses là où elles en étaient restées. On retrouve donc le compagnon d'infortune d'Abélard, Gaston, dans sa tentative de survivre aux États-Unis. On est au début du vingtième siècle, la vie est rude.
Il serait dommage de commencer « Alvin » sans avoir lu précédemment « Abélard ». L'histoire est indépendante mais des rappels sont faits, souvent en sous-entendus qui plus est.

Alvin est un petit garçon, né d'une prostituée. Autant dire que son avenir n'est pas rose et que son présent est déjà compliqué. Comme Abélard dans son temps, il apporte une touche de naïveté (de par son âge) dans l'histoire par ses questionnements, même si la vie l'a déjà sacrément endurci.

Les auteurs retrouvent sans peine le ton dont ils ont fait leurs histoires. On y rencontre de la grâce, de la poésie, des drames, une vie qui vous broie mais que l'amitié permet de combattre. « Alvin » possède un ton assez unique, typique des auteurs, qui touche profondément le lecteur. En instaurant ce chapeau magique qui donne des dictons comme leçons de sagesse du jour, ils apportent un peu de magie dans leur univers. Quant aux silences et aux sous-entendus, ils donnent beaucoup de puissance aux émotions.
Les personnages sont des plus vivants. Chacun a ses cicatrices et essaie d'apprivoiser les autres. Ils sont bougons, râleurs, mais avant tout ils sont seuls et souffrent. L'empathie pour eux est totale et on traverse leurs existences en ne leur souhaitant que du bien. Pour cela, les auteurs ne nous aident pas !

Difficile de ne pas parler du dessin de Renaud Dillies, qui est l'un de mes préférés, toutes catégories confondues ! Son dessin animalier, très enfantin dans l'esprit, est doté d'un encrage très personnel. C'est tout bonnement magnifique ! Ses personnages sont simples, mais plein de vie et d'expressivité ! Et que dire du découpage… Une vraie maîtrise tant les pages muettes sont parlantes. Chaque case apporte ses informations et ses émotions. du grand art !

Régis Hautière et Renaud Dillies nous enchante une nouvelle fois avec une oeuvre commune. Parfaitement au diapason, ils créent une nouvelle fois un livre où leurs valeurs transparaissent. Un univers noir, fait d'exclus qui tentent de survivre en se serrant les coudes. Difficile de rester indifférent à ce Alvin. On n'attend plus qu'une chose : la suite.
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Il ne faut pas croire. Sous ces traits enfantins, la BD Alvin n'est pas rangée au rayon jeunesse. C'est une BD rude et juste pour le quotidien des orphelins, des "différents" en ce début du 20ème siècle aux US. Je n'ai pas eu l'occasion de lire Abélard, il est vrai qu'il y a des rappels sur les précédentes aventures des auteurs mais je trouve qu'il ne me manque pas tant d'infos pour débuter ce diptyque. Gaston est un ours bourru, perdu et assez défaitiste après avoir perdu son cher Abelard. Il se retrouve dans un concours de circonstance à s'occuper d'un gamin orphelin nommé Alvin. Celui-là aussi, tiens, n'a pas vécu de belles années pour son jeune âge. L'atmosphère et le discours sont assez durs et tranchent bien avec les dessins tout doux et tout mignonnets. Un clash de 2 mondes.
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Avec « Abélard », Régis Hautière et Renaud Dillies invitaient à suivre les aventures d'un jeune poussin qui, poussé par l'amour et par la curiosité, décidait de quitter le petit îlot paisible de son marais et d'embarquer pour l'Amérique, bien décidé à décrocher la Lune pour séduire sa belle. Si ce nouveau diptyque des deux auteurs est marqué par l'absence d'Abélard, il permet néanmoins de retrouver son compagnon de route Gaston, un gros ours solitaire et plutôt grincheux.

Aujourd'hui, notre ours grognon et mal léché travaille dans le New York des années 20 à la construction de gratte-ciels, comme tant d'autres immigrés. Si son quotidien est fort éloigné du rêve américain, il va néanmoins se retrouver bousculé par l'irruption d'Alvin dans sa vie. Suite à une promesse faite à une amie, notre vieux célibataire désabusé va en effet devoir s'occuper de ce petit orphelin isolent et rebelle…

Si l'histoire de ces deux naufragés de la vie, qui se retrouvent contraints de faire un bout de chemin ensemble, ne déborde pas d'originalité, la magie de l'univers d'Abélard séduit cependant dès les premières pages. le charme de cette ambiance particulière mêlant tendresse, mélancolie, humour et poésie fonctionne de nouveau à merveille. Saupoudrant son récit de dialogues savoureux, Régis Hautière parvient non seulement à donner de l'importance aux mots, mais également à chaque non-dit. le lecteur n'hésite pas une seconde à adopter ce petit personnage extrêmement attachant, que l'auteur ne manque pas de confronter aux dures réalités du monde. Heureusement, ce dernier peut de nouveau compter sur les maximes philosophiques qui sortent du chapeau magique d'Abélard… afin de relativiser et ne pas sombrer dans la désillusion.

« Si tu pleures le passé, si tu crains l'avenir, accroche-toi au présent. »

Si la narration de Régis Hautière tout au long de ce conte initiatique et philosophique est un modèle du genre, le dessin de Renaud Dillies renforce encore la poésie de chaque page. Privilégiant souvent l'ambiance aux mots, les auteurs installent une atmosphère envoûtante, portée par la colorisation douce et totalement adéquate de Christophe Bouchard.

Un diptyque qui s'annonce de la même veine qu'Abélard : beau et poétique, sombre et cruel, mais surtout indispensable !

Un bien bel héritage, que vous pouvez retrouver dans mon Top BD de l'année !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Abelard nous avait retournés et nous retrouvons avec plaisir Gaston (son ami) dans une histoire toujours pleine de poésie et de délicatesse !
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Gaston est un ours un peu grognon mais le coeur sur la patte. Alors lorsqu'une amie prostitué meurt et lui confie son fils. Il n'a pas le choix de trouver une solution pour le bien-être du gamin. Régis Hautière et Renaud Dillies proposent un nouveau dytique dans un univers aux sympathiques animaux anthropomorphes.

Ce nouveau dyptique fait suite à un précèdent, avec un personnage du nom d'Abélard. Gaston a perdu son meilleur ami et de lui, il ne lui reste qu'un chapeau à aphorisme. Tous les jours, il y a un petit papier dedans qui apparaît comme par magie. Parfois, il les lit. Sa vie est assez monotone. Il travaille sur la construction des nouveaux gratte-ciels à New-York puis, bistrot avec fréquentation d'une prostitué, Purity et enfin, dodo avec quelques cauchemars.

Sa vie sans intérêt aurait pu continuer ainsi jusqu'à sa mort. Mais voilà, que le fils de la prostituée se retrouve à sa charge à la suite de la mort de son amie. Alvin est un gamin avec un sale caractère. Il pourrait le mettre à l'assistance publique cependant, il a fait une promesse à sa mère. En attendant, il faut apprendre à vivre ensemble et se supporter. Lui qui a presque toujours vécu seul et cet enfant très perturbé, chacun doit trouver des repères. Il se souvient qu'il lui avait parlé d'une famille à Crapeville. Un avenir pour le petit se profile peut-être là-bas ?

J'avoue qu'en voyant la couverture de cette bande dessinée, je ne l'aurais pas prise pour la lire. Mais sur internet, les avis très favorables sont pléthores. Une bd à lire absolument alors lorsque la médiathèque a fait l'achat, c'est sans aucun doute que je l'ai empruntée. Malgré une certaine poésie dans l'histoire, une sensibilité touchante dans les personnages, je n'ai pas trop accroché. Il faut dire que je n'aime vraiment pas les dessins. C'est déjà un gros frein pour apprécier une histoire. D'ailleurs, les dessins me rappelait ceux de « Betty Blues » que j'avais aussi détesté. C'est normal, c'est le même dessinateur. Il a fallu faire abstraction des dessins et de la mise en couleur pour apprécier la gentille histoire.

C'est vrai, on découvre un New-York pendant que les tours se construisent, que la pauvreté règne, que les hommes boivent leur salaire au bistrot, que les femmes vendent leur corps pour survivre… Et puis ce drame, une prostituée meurt sous les coups d'un homme violent, cela n'émeut personne tellement c'est banal et sans importance. Gaspard est encore touché par la mort de son meilleur ami sous ces yeux. Mais il n'est plus un enfant et n'essaie pas de se reconstruire. D'ailleurs, est-ce possible à cette époque ? est-ce tout simplement envisageable ? J'ai trouvé que l'histoire était sans surprise et je n'ai pas été vraiment ému par l'histoire peut-être déjà trop vu et entendu ?

Un premier récit tout gentillet de la rencontre d'un ours mal léché avec un enfant qui n'a plus d'attache. Un indispensable à lire ? Je ne crois pas, d'ailleurs, c'est avec plaisir que je vais le rendre à la médiathèque.

Lien : https://22h05ruedesdames.wor..
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