Citations sur La guerre des Lulus, tome 3 : 1916 - Le tas de briques (16)
- On ne peut pas vivre sur la lune. Il n'y a pas d'air, impossible de respirer.
- Qu'est-ce que t'en sais? T'y es allé, peut-être?!
- Mon père m'a montré une photographie d'une grande tour en fer qui monte très très haut au-dessus de Paris. Il disait que c'était le plus haut monument du monde.
- A quoi qu'elle sert?
- Je ne sais pas.
- Peut-être à aller dans les nuages?...
- Ou sur la lune.
- Sur la lune? Et à quoi ça servirait d'aller sur la lune?
- A échapper à la guerre.
Et à l'aube du troisième jour... nous regardions Guise s'éveiller à nos pieds.
- C'est grand!
- Monsieur Gaston a dit qu'il y avait au moins six mille habitants.
- Vous croyez que Paris c'est grand comme ça?
Les soldats, ça porte pas de sabots.
Moi, ils m'ont laissé tranquille à cause que je suis trop vieux et trop boiteux. Comme quoi, une patte folle, des fois, ça a du bon.
- On veut seulement s'éloigner de la guerre.
- S'éloigner de la guerre... J'aimerais bien, moi aussi... Mais cette saleté est partout. Dans toute l'Europe, on se met sur la goule! Jusque chez les Arabes! Même chez les Chinois, si ça se trouve! Le monde est devenu complètement fou! Alors, vous aurez beau courir aussi vite et aussi loin que vous pouvez, vous n'échapperez pas à la guerre.