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1916 : nos Lulus se retrouvent une fois de plus orphelins : Hans, ce soldat allemand qui avait fui la guerre et les protégeait, Hans qui leur avait livré bien des astuces pour survivre dans leur cabane, est tué par des soldats français.

Nos amis errent désormais dans la forêt ou ils se croient à l'abri, un vieux sabotier vivant dans une cabane les recueille, leur offre ce qu'il peut : une mauvaise soupe de navets, une couche pour la nuit et les met en garde contre les dangers : les soldats allemands patrouillent dans la forêt. La meilleure solution pour eux, est de se rendre en ville.


Ils arrivent à Guise ou Luigi est blessé, et trouvent au « tas de briques », usine abritant des familles au dernier étage et en grande partie réquisitionnée par les allemands, des soins et un abri.


Ce que j'ai trouvé extraordinaire dans ce volume, c'est la façon dont les enfants parviendront à tromper l'occupant, à lui échapper lors de poursuites/ jeu de cache-cache à l'intérieur d'un bâtiment qui ajoute au récit, action et suspense.

Passé cet épisode, les lulus vont devoir aller se réfugier ailleurs afin de ne pas faire prendre de risques aux locataires du tas de briques.


Les cinq enfants qui jusque-là, ne faisaient qu'assurer leur survie, deviennent désormais fugitifs dans ce territoire français où la guerre s'étend et où l'ennemi surgit de partout pour récupérer de la main d'oeuvre, voire de la chair à canons, qui sait ?


On ne peut plus les abandonner à présent, tout lecteur arrivé à ce point de leurs aventures ne peut que poursuivre afin de cheminer vers l'issue du conflit qui n'est pas si proche qu'on le disait.

Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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Une fois de plus c'est un vrai plaisir de retrouver ces petits Lulu. Cette fois, c'est dans les bois qu'ils tentent d'échapper à la guerre.
Les anecdotes, les mots d'enfants, parfois sur un ton plus grave, s'enchaînent.
Les rencontres sont toujours aussi touchantes et pleine d'humanité. La guerre ne détruit pas leur solidarité, leur tendresse, leur spontanéité mais on ressent parfois une conscience plus avertie.
Les dessins sont toujours faits avec autant de soin. La fin de ce tome promet un suivant palpitant.
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Lucas, Lucien, Luigi et Ludwig, nos quatre orphelins de l'abbaye de Valencourt en ont fait du chemin depuis qu'il se sont retrouvés livrés à eux-mêmes en pleine nature. D'autant plus que maintenant, il faut rajouter un cinquième L, celui de Luce, une jeune fille qui a été séparé de ses parents. Après la mort de Hans, un déserteur allemand qui les avait pris sous son aile, nos cinq camarades se retrouvent une fois de plus en route mais vers où exactement ? Ils n'en savent rien. La seule chose qui compte à leurs yeux, c'est marcher afin de s'éloigner le plus rapidement de la guerre. Cependant, ce qu'ils ignorent encore et qu'un sabotier rencontré dans la forêt va leur apprendre, c'est que la guerre est partout ! Ils décident donc, sur conseil de ce dernier, de se rendre dans la ville de Guise où ils trouveront à se loger dans le "tas de briques", nom donné à un ensemble de bâtiments construit par un riche entrepreneur à la fin du XIXe siècle. Là encore, la Providence va leur sourire grâce à l'aide apportée par Gaston mais en temps de guerre, on n'est jamais à l'abri réellement nulle part, c'est bien connu...

Un ouvrage extrêmement bien dessiné, tout comme les deux précédents d'ailleurs et avec une intrigue qui se resserre de plus en plus et ce, bien que l'on connaisse malheureusement la fin inévitable de la fin de l'Histoire avec un grand H. Si on connaît l'issue de celle-ci, le lecteur ignore encore tout de ce qui va arriver à nos cinq camarades que le sort avait réuni à cause de ce fameux l'qui commence leur prénom...A découvrir et à faire découvrir !
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Décembre 1915. Quelque part dans une forêt du nord de la France.
Sur les conseils du pilote français qui a tué leur ami allemand Hans, les Lulus ont fui leur cabane en quête d'un endroit où la guerre ne les atteindra pas.
Dans une forêt, ils tombent sur un sabotier, Gaston, qui les aide comme il peut mais ne saurait nourrir cinq bouches supplémentaires. Les Allemands volant tout ce qui se mange, il n'est même pas certain d'avoir encore le minimum pour s'alimenter lui-même. Cependant, il leur conseille de quitter les bois, décidément trop fréquentés par les Boches et de se rendre en ville où ils passeront plus facilement inaperçus. Les Lulus se mettent en route pour Guise, une « grande » ville de six mille habitants. Vont-ils seulement y parvenir et si oui, dans quel état ?

Critique :

L'air de rien, cette BD est très didactique. Après avoir abordé les menstruations dans l'épisode précédent et « peut-on être ami avec un ennemi », cette fois-ci les auteurs vont nous faire découvrir le Familistère de Guise. Une création de l'esprit du scénariste ? Pas du tout ! Un bâtiment voulu par l'industriel Jean-Baptiste André Godin pour l'hébergement de ses ouvriers. N'hésitez pas à vous renseigner à propos de ce bâtiment et de son histoire très captivante, mais vous en saurez déjà beaucoup en lisant la bande dessinée. On y découvrira aussi des soldats allemands écoeurés par la guerre, en convalescence, et pas pressés d'y retourner se faire charcuter. Les Lulus s'y plaisent dans ce Familistère mais une rumeur leur laisse entrevoir un avenir plus souriant, d'autant que les Boches occupent les étages les plus bas du Familistère…
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Ce troisième tome permet une transition et à certain "repos" dans l'action car les 5 enfants deviennent (provisoirement) sédentaires. Recueillis dans une "communauté" ouvrière qui vit dans un bâtiment en briques (qui donne son nom au sous-tire de ce tome), les orphelins ont à peine le temps de se reposer qu'il faut repartir, menacés par les rafles des soldats allemands qui envoient les "bouches inutiles" vers la Suisse afin de privilégier les assiettes de leurs soldats.

Ce huis-clos garde l'humour qui caractérise cette histoire. Comme dans le second tome on peut observer un jeu des couleurs : sombres lorsque les enfants sont bien cachés et 'à l'abri', à l'inverse les couleurs plus vives , celles du jour notamment, indiquent le danger pour les Lulus.
Ce repos permet à l'auteur de montrer que les enfants aussi grandissent : rivalités, pubertés, contestation d'autorité, jalousie et éveil des hormones sont au programme.
Régis Hautière introduit aussi un motif peu reluisant de cette Grande guerre : la folie qui touche les soldats du front et leur progressive lassitude et la remise en cause de la légitimité du conflit. Et , l'originalité est qu'il montre ce questionnement chez les soldats allemands, mettant ainsi de plus en plus à mal l'étiquette de l'ennemi.
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Toujours le même plaisir à retrouver les 4 Lulus + Luce, qui cherchent un abri, un peu de nourriture et de chaleur en ce début d'hiver 1916, du fil pour recoudre une chaussure et ils font de belles rencontres : Gaston, Gustave, un médecin, toutes ces personnes feront preuve de générosité malgré, pour certains, un premier abord bourru. Et de la générosité il y en a dans cette aventure, de l'humour sur un fond de guerre, du vaudeville parfois avec des courses folles, des fantômes etc...

Découvrir ce qu'était un familistère (le tas de brique), s'amuser des péripéties des 4 + 1 dans les différents lieux qu'ils découvrent, le patois du nord si bien rendu à travers le discours de Gustave, le concierge et toujours un suspens à la fin du tome sur la suite à venir. 

Je continue à prendre du plaisir à regarder les illustrations toujours aussi soignées, à lire les dialogues, ce tome est un moins dramatique que le précédent mais leurs aventures ne sont pas finies..... il reste deux années 1917 et 1918 et la guerre est toujours là et eux n'ont toujours pas retrouvé le personnel de l'orphelinat. 

Les esprits s'échauffent parfois, Luce doit s'affirmer au milieu de ces garçons dont le sang et l'esprit bouillonnent, mais la part belle est faite au comique de certaines situations en particulier avec les "jeux" de cache-cache avec les soldats allemands.

Une saga qui dose habilement les sentiments d'un tome à l'autre, le côté historique et géographique de lieux, les rebondissements et l'humour.
Lien : http://mumudanslebocage.word..
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C'est toujours aussi bien ! Nos Lulus sont débrouillards, franchouillards, ils se disputent souvent mais c'est cela qui permet de réadapter notre vision de la guerre si dure : ce sont des enfants et on la voit à travers leurs yeux ! Ils fuient à travers la forêt et vont pouvoir trouver refuge. Cependant, ils vont risquer leurs vies pour survivre dans ce refuge. Avec la fin de ce tome, la hâte d'avoir le prochain en main est encore plus forte, je ne vous en dis pas plus !
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Après la mort de Hans, les lulus on du quitter leur cabane. Trop de danger. Alors ils marchent. L'hiver les rattrapent mais ils marchent. Sans jamais se désespérer et tous ensemble ils vont se rendre à Guise où de bonnes âmes voudront peut être les aider à passer les mauvais jours.

La guerre des Lulus est une belle série qui parle de ce petit groupe d'enfant soudé par une amitié et un courage désarmant. La première guerre mondiale est le tableau de fond mais elle n'est pas vraiment le sujet. Les fracas du front sont loin mais c'est les conséquences pour l’arrière qui sont ici mise en avant.
Lucien, Ludwig, Luigi, Lucas et Luce sont attachants et leur périple, souvent insouciant, dans l'horreur d'une guerre est vraiment touchant. Ils grandissent, évoluent. Certains ne sont plus vraiment des enfants. C'est chouette de suivre leur parcours.
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Un troisième tome riche en rebondissements. Entre histoire de fantômes et voyage en train, notre joyeuse bande se prépare pour un nouveau voyage mais est-ce bien la bonne destination ?
Cette histoire se lit toujours aussi bien. Les personnages prennent de la maturité au fil des années mais reste plus soudée que jamais face à l'adversité. Drôle et plein de malices, les dialogues sont un régal.
Hâte de savoir ce qui les attend à l'arrivée en gare.
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1916, l'année où les lulus prennent la route pour trouver un lieu sûr. Mais ce n'est pas gagné.

Cet troisième tome nous emmène de rencontres en péripéties. On découvre la vie des civils pendant l'occupation allemande sous la Première Guerre mondiale. On est dans le Nord, d'où quelques dialogues en chti, et les Allemands s'accaparent tout. Les Français ne les aiment pas mais ils sont conscients que ce sont des êtres humains avec qui ils auraient peut-être pu être amis en d'autres circonstances. Et cette humanité allemande, nous la retrouvons également à travers le personnage d'un soldat allemand traumatisé par les horreurs qu'il a vu. C'est triste mais ça entraîne quelques quiproquos avec les enfants qui sont très amusants.

C'est une bande-dessinée dur mais drôle à la fois. Des trois premiers tomes, c'est celui que je préfère pour l'instant.
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