Un génie.
Voici ce qu'était
Leonardo Da Vinci dit "Lénard de Vinci".
Le jeune public le connait principalement comme un peintre illustre de la période du Quattrocento italien ( la fin des années 1400).
Mais il était tellement plus pour son époque.
Des sources, des copies de ses recherches nous parviendront à l'époque actuelle, nous renseignant sur toutes ses préoccupations.
Cela bouillonnait.
Léonard était également un inventeur.
Comme d'autres artistes florentins de son époque, il peignait pour l'Eglise, une bonne cliente pour en vivre.
Les sujets autorisés n'étaient pas des scènes triviales de genre ( des paysages, des coupes de fruits, des contemporains en action...), l'art était un don de dieu, ainsi de grands artistes lui rendaient hommage en représentant de belles Madones à l'enfant, vouées à l'éloge du culte et de la foi, voire aussi des modèles de gens fortunés qui inspiraient par exemple une Vierge posant, comme la Joconde.
Quelle place la science pouvait occuper à cette époque?
C'était compliqué puisque tout le monde ne s'accordait pas à dire que le génie de l'esprit humain célébrait dieu, qu'il était également un don de dieu.
Quelle valeur accorder à l'époque à des idées révolutionnaires qui " singeaient" la nature?
Célébrer l'esprit fabuleux de l'homme n'était-il pas " hubris", une outrance à dieu dans le comportement, inspirée par l'orgueil?
Et pourtant, Léonard, des idées incroyables, il en avait.
Le documentaire que voici n'est pas sulfureux, il est, jeunes lecteurs, merveilleux.
Imaginez que les " robots" auraient eu aussi leur période au Moyen-Âge.
Nous entendons dans "robots" des mécaniques utiles ou des constructions élaborées qui arriveront à s'articuler.
Point de plastique pour l'époque, évidemment.
Le titre de
David Hawcock rend hommage à ce grand esprit qui vit avant tout le monde de quoi sera fait demain. Un visionnaire, dit on.
" ...Jamais l'ingéniosité humaine ne rencontrera d'invention plus belle, plus élégante et plus concise que celle de la nature, parce que, dans ses inventions, rien ne manque et rien n'est superflu...".
Voici donc d'où venait l'inspiration de Léonard et non d'un esprit malin ingénieur tentant de séduire des croyants avec quelques idoles fantastiques qui marchent toutes seules.
Le documentaire " Robots" rend l'esprit de de Vinci plus palpable avec des maquettes de ses inventions en pop-up.
Cela vaut presque une reproduction en 3D, pour que l'idée ne soit pas qu'une évocation fuillante sur le papier.
Son véhicule automoteur nous rappelle les premières automobiles, bien que l'on ne sache pas bien où l'on aurait pu s'asseoir. Il fallait déja creuser la possibilité de faire avancer la mécanique.
Leonard avait aussi des connaissances en horlogerie et pratiquait des instruments de musique.
Il imagina des horloges et des tambours automatiques qui restituaient mélodiquement ses intérêts pour le temps et le rythme.
Et si le premier " Goldorak" fut un chevalier automate italien?
Cette idée ne prendra pas la taille de maisons. Nous resterons sur la volonté de l'inventeur d'animer déja une armure vide d'homme.
Les autres automates volants ou automates félins viendront enrichir la découverte des travaux et c'est un moment de lecture exaltant.
Au Moyen-Âge, le Futur était déja là.
C'est à se dire que finalement même en manque de moyens techniques, l'esprit de l'inventeur peut nous emmener et nous projeter encore plus loin, sur des questionnements qui seront peut-être plus tard déja adoptés ou même déja dépassés.
Oui, la Science existait déja au Moyen-Âge, chers jeunes lecteurs.
C'est l'éditeur Nuinui qui nous le dit.