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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Mais "ouates-oeufs phoque" ?!
Un ovni dans ma bibli.
C'est drôle, c'est barré et intelligent, accrocheur et sans temps morts, ça ne se prend pas au sérieux et pourtant la qualité est au rendez-vous. J'ai été conquis dès la première de couverture et sa jaquette transparente qui dévoile, derrière le masque glauque et les ossements noircis, la bonne bouille joviale et gloutonne du héros.

--- détails ---

Je ne connais pas Q-Hayashida, je ne connais pas Dorohedoro, c'était donc une plongée vers l'inconnu que cette lecture. Intrigué par le descriptif nous vantant une science-fiction sombre et déjantée, j'avais peur, à tort, que ce ne soit que du gore et de la violence sans intérêt.

Dès le bandeau on peut deviner que derrière la Dark-SF on est en présence d'un tome d'une grande intelligence, voyez-un peu :
"Une fois de plus, c'est dans le cosmos que va régner le plus grand des chaos !"
Luc Ferry et sa logorrhée sur l'opposition Cosmos / Chaos peuvent aller se rhabiller (oui, je suis encore sous le coup de ma lecture précédente ^^).

Dès les première pages et les premiers dessins on se rend compte que la lecture ne va pas aller sans gloussements, sourires en coin et autres signes expressifs de contentement. Les naufrageurs de l'espace ressemblent davantage au nain de Naheulbeuk qu'à des Space Marines, les vaisseaux spatiaux davantage à des patchwork de ferraille qu'à des X-wings, et le héros davantage à un ado schizophrène qu'à Thomas Pesquet (encore que^^).

Dès la phase de mise en place terminée on sent que le duo que forment Sanko Zaha et Avakian va nous retenir, tant par ses tribulations que par ses saillies culinaires et loufoques.

Nous suivrons donc les aventures de ce fameux Sanko Zaha, un jeune homme victime de son succès, ou plutôt de celui de ses os, comme ces pauvres rhinocéros et autres tigres ou requins que l'on traque pour une partie de leur corps prétendument magique. Sanko Zaha est traqué de toutes parts par des individus avides mais il suit pourtant son bonhomme de chemin, accompagné d'Avakian son "sakadoh" plein de surprises.

Les péripéties vont se succéder, les souvenirs vont nous éclairer, et de nouveaux "amis" vont nous intriguer (ah, Death Delamort et ses encas éthérés
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Encore une sortie de ce début d'année qui a attisé ma curiosité! Alors déjà j'adore la jaquette transparente comme ça, je trouve ça génial! Ce titre m'a vraiment beaucoup intrigué, son côté horreur m'a vraiment donner envie de me plonger dans cet univers. Mais c'est bien le résumé qui a fini par me convaincre! Malgré son côté très sombre, j'avais l'impression que c'était une histoire pleine d'humour finalement. Et je ne me suis pas trompée! Ce premier tome est tout bonnement excellent! le mélange ambiance sombre et un peu horrible mélangé à de l'humour c'est vraiment excellent! J'ai adoré ce premier tome et je sens que je vais adoré les suivants également!

On va suivre le personnage de Sanko, ce jeune garçon fan de spaghettis boulettes voyage dans les ténèbres de l'espace infini. La légende raconte que ses os permettraient d'exaucer n'importe quel voeu! C'est donc pourquoi les pire malfrats de l'univers veulent lui faire la peau! Heureusement Sanko est toujours accompagné d'Avakian, son fidèle sakadoh, et n'hésitera pas à désosser gaiement ses ennemis!

Alors déjà j'ai énormément aimé le personnage de Sanko, je l'ai trouvé mais tellement drôle! Au début, je pensais qu'on serait vraiment plongé dans un monde de ténèbres, avec beaucoup d'horreurs et j'en passe. Je m'attendais vraiment à n'avoir que ce côté ténèbres de l'histoire. Alors qu'en fait pas du tout, malgré l'univers sombre, c'est vraiment bourré d'énormément d'humour et le jeune Sanko n'a rien d'effrayant du tout malgré sa tenue qui fait froid dans le dos. J'ai adoré également le personnage d'Avakian! Heureusement pour Sanko qu'il est là d'ailleurs parce que sans lui, il ne serait plus là depuis longtemps. Sanko est un jeune homme plein d'insouciance et parfois il n'a que faire de sa sécurité et c'est dans ces moments là que Avakian arrive à sa rescousse. J'adore la dynamique de ce duo, il fonctionne parfaitement bien et est surtout vraiment très drôle à suivre.

Ce premier tome se lit vraiment très rapidement. On prend plaisir à découvrir cet univers sombre, ténébreux. L'intrigue est vraiment bourré d'humour mais typiquement le genre d'humour que j'aime, celui qui est limite absurde. Avec moi ça marche parfaitement bien! Je me suis déjà beaucoup attaché à notre duo atypique et je suis hyper impatiente de découvrir la suite. Sanko a beau être un adolescent assez naïf il n'en reste pas moins extrêmement badass! Et ne parlons pas de son sakadoh (on apprécie le petit jeu de mot), Avakian que j'ai énormément aimé également. Ce premier tome est une grande réussite pour moi et surtout un très grand oui! L'univers fourmille de détails, les dessins sont sublimes à lire. Non vraiment ce premier tome a été plus qu'excellent!
Lien : https://enairolf.home.blog/2..
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Quel bonheur de retrouver le talent de Q-Hayashida !

Pour celles et ceux qui avaient aimé Dorohedoro, soyez rassurés, vous retrouverez dans Dai Dark les ingrédients typiques de la mangaka : l'univers sombre, l'humour noir voire absurde, les personnages décalés, le protagoniste un brin naïf mais badass à l'identité mystérieuse, les personnages secondaires cool à souhait, sa patte graphique si particulière (que j'aime tant) et enfin... La nourriture.

J'ai sûrement oublié des éléments de son oeuvre, mais vous pouvez foncer sur ce premier tome les yeux fermés. Certes, le personnage principal est un adolescent, d'où le classement shonen au Japon, mais pour l'instant l'aspect shonen s'arrête là.
Nul doute que l'aventure de Sanko et son sakadoh se révélera tout aussi incroyable que celle de Caiman. Vivement la suite !
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Tellement contente de retrouver un nouvel univers de cette mangaka.
On repart sur du total WTF, avec du gore, du sang et des personnages atypiques ! Sanko Zaha, voyage depuis tout petit dans un l'univers et on raconte que ses os exauceront n'importe quel voeux … du coup , chaque personne qu'il rencontre essaye de le tuer. Plutôt sympas comme vis non ? Il ne sort jamais sans son sakadoh ( comme Dora l'exploratrice XP ) et sa «  double peau » et il peut donc mettre sa pâté à tous ses mécréants ( je m'emballe un peu désolé mais ce manga est oufissime ! ). J'ai eu un peu de mal à me faire aux dessins au début car il dégage un coup de crayon qui est propre au mangaka mais après quelques pages, Benco ! J'étais immergé dans l'histoire … même que je n'en ai pas eu assez ! L'ambiance est très particulière et m'a beaucoup fait penser à Dorohadoro. Si tu veux te donner un aperçu regarde l'anime Dorohadoro qui est sur Netflix, tu m'en diras des nouvelles !
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Q-Hayashida est une mangaka qui s'est fait remarquer quelques années auparavant pour son titre Dorohedoro , un titre un peu boudé par le public français mais qui n'a pas manqué de s'imposer malgré tout chez certains critiques comme un titre fort, gore, jubilatoire pourvu d'un imaginaire iconoclaste dans lequel l'horreur côtoie allégrement le second degrés.

En aparté, on ne peut qu'espérer que Dai Dark, la nouvelle création de Q-Hayashida relance un peu Dorohedoro car, après lecture, on n'a qu'une envie : se plonger ou se replonger ou se rereplonger dans les univers concoctés par Mademoiselle Q.

Avec ce premier volume de Dai Dark, le coup de coeur serait tout de même un peu précipité. C'est simple, sans harnais de sécurité, la mangaka nous pousse brutalement dans cet univers de sf cauchemardesque (mais aussi délirant) qui n'a rien à envier à celui concocté par un duo tel Gimenez/Jodorowsky. On s'y perd un peu face à l'absence de règles et de morale ambiante qui régit cet étrange space opera. En effet, ce premier tome ne pose pas les fondations d'un scénario solide mais on louera cependant la libre imagination avec laquelle la mangaka développe son univers sans règles mais avec une délicieuse touche de folie. Cela fait quand même du bien de tomber parfois sur un titre moins conventionnel !

Ce premier tome nous présente un duo de personnages extravagants avec d'un côté Sanko Zaha, un jeune homme dont les os ont la capacité de réaliser n'importe quel souhait et qui, à cause de cela, devient facilement la proie de bandits en tout genre et de l'autre côté, Aviakan, son garde du corps et ami squelettique qui fait aussi bien office de sac à dos que de compagnon de voyage protecteur et bourré de ressources.

Pour l'heure, ce premier volume enchaîne les galères et les confrontations auxquelles sont soumis nos deux comparses avec un premier chapitre dans lequel notre héros Sanko Zaha se retrouve prisonnier par un redoutable bandit à trois têtes avant qu'un petit renversement de situation préparé par le vaillant Aviakan ne dévoile les capacités de notre héros aux os à souhaits.

La première chose qui saute aux yeux , c'est l'ambiance volontiers frappadingue qui règne sur le manga. Q. Hayashida est férue de films d'horreurs et cela se voie. L'ambiance est poisseuse, sanglante remplie d'os et de chair... Un visuel cru mais qui est aussi allégé par l'humour grand guignol de ce début de volume, notamment grâce au duo bon camarade formé par Zana et Aviakan.

L'horreur est frontal mais aussi décalé et espiègle. La mangaka ne s'embarrasse d'aucune frontières morales pour ce chaos qu'est Dai Dark , les combats sont bourrins et décalés face à des ennemis uniquement attirés par l'appât du gain. Les lecteurs, fan de Dorohedoro, ne seront pas surpris et retrouveront, sans doute, avec plaisir l'insolence de la dessinatrice.

Mais l'horreur est également stylisé avec un chara-design mortel puisant allégrement dans un cyber gothisme déluré et accrocheur. On retiendra notamment le look de l'un des quatre fléaux Death Delamort qui respire le charisme. de même, Q. Hayashida fait preuve d'une inventivité bien baroque et inattendue jusque dans le visuel des vaisseaux, un visuel aux antipodes de ce que nous pouvons attendre dans une trame de science-fiction. Dai Dark ressemble à de la dark fantasy perdu dans l'espace, une atmosphère ténébreuse qui est forcément relevé par l'exploitation des trous noirs. Ces phénomènes astrophysiques dissimulent en réalité Obscura, le monde des ténèbres, un environnement chaotique dans lequel nos deux héros prennent un peu de repos.

Avec ce premier volume, on ne peut qu'être impatient les autres bonnes idées de Q.Hayashida qui fait de ce manga un vaste terrain de jeu aussi inquiétant que drôle, fourmillant de bonnes petites idées noires.


Ce premier tome de Dai Dark, la nouvelle série de Q. Hayashida , donne l'impression d'être en roue libre tellement l'imaginaire de la mangaka est plutôt unique dans le genre tandis que le scénario imprévisible se fait doucement découvrir sans aucunes pistes formelles. Pour qui aime les mangas cru dotés d'une bonne inventivité, Dai Dark s'avère très prometteur dans le genre à condition de vouloir, bien évidemment, s'enfoncer dans ces ténèbres sans combinaison spatiale...
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Ce manga est un ovni par rapport à tout ce que j'ai lu. C'est complètement barré, ça part dans tous les sens, ça ne se prend pas au sérieux. C'est à la fois très rafraîchissant et très sympa de lire ça sans aucune prise de tête. le dessin est aussi assez particulier mais il est loin de me déplaire. Un véritable ovni donc, qui arrivera à séduire un public de niche je pense.
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J'attendais avec impatience la traduction française de ce manga, curieuse de voir si l'ambiance et l'histoire allait être aussi prenantes que dans Dorohedoro, et je ne suis pas déçue !
Le dessin est toujours aussi incroyable, fourmillant de détails, avec des designs de personnages et de lieux très inventifs et originaux. En ce qui concerne l'histoire, on comprend rapidement les grandes lignes de l'univers et l'essentiel est expliqué au fur et à mesure. J'ai rapidement été happée par l'histoire et je suis déjà attachée aux personnages ; j'ai envie d'en savoir plus et de découvrir plus en détail l'univers créé par Q-Hayashida, qui me semble aussi fou et déjanté que dans Dorohedoro.

Une belle réussite pour moi que ce premier tome, qui ne décevra pas les fans de Dorohedoro, et qui me donne envie de lire la suite !
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Bon... Dai Dark est un de ces achats compulsifs. Comment ne pas acheter un Q Hayashida ? Surtout après Dorohedoro ?

Et oui, ce tome est prometteur. L'univers, les personnages sont parfois à l'opposé de celui de Dorohedoro. Pourtant, on ressent une inspiration telle qu'elle est à la fois agréable et dérangeante.

Si vous avez aimé son premier manga et que vous en revsouhaitez, ce titre sera parfait. Si vous voulez du changement en revanche, vous risquez d'être déçus car l'autrice applique la même recette.

Autrement, si Dorohedoro ne vous dit rien, sortez votre portefeuille et essayez (les deux séries !)

Une chose me fait craindre le développement du manga : l'humour absurde typique de l'autrice qui parfois dissone avec le sérieux de l'univers, un peu trop selon moi.

J'ai la crainte également d'un copié collé adapter dans un autre univers. Toutefois, je choisis de faire confiance à l'autrice.

De plus, deux Dorohedoro restent deux ovnis parmi les mangas.

Alors, cette lecture a été un véritable plaisir et l'univers loufoque de l'autrice, dont ses idées sont on ne peut plus créatives (pas de manière universelle entendez bien).

J'ai hâte à présent de poser les yeux sur le second tome.
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