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Dai Dark tome 1 sur 7

Q Hayashida (Autre)
EAN : 9782302095601
208 pages
Soleil (16/03/2022)
4.16/5   69 notes
Résumé :
Sanko Zaha, un ado qui adore les spaghettis, voyage dans les ténèbres de l'espace infini. On raconte que ses os exauceraient n'importe quel souhait. C'est pourquoi les pires malfrats de l'univers veulent lui faire la peau ! Heureusement, toujours accompagné d'Avakian, son fidèle compère, il n'hésitera pas à désosser gaiement tous ses assaillants.
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Mais "ouates-oeufs phoque" ?!
Un ovni dans ma bibli.
C'est drôle, c'est barré et intelligent, accrocheur et sans temps morts, ça ne se prend pas au sérieux et pourtant la qualité est au rendez-vous. J'ai été conquis dès la première de couverture et sa jaquette transparente qui dévoile, derrière le masque glauque et les ossements noircis, la bonne bouille joviale et gloutonne du héros.

--- détails ---

Je ne connais pas Q-Hayashida, je ne connais pas Dorohedoro, c'était donc une plongée vers l'inconnu que cette lecture. Intrigué par le descriptif nous vantant une science-fiction sombre et déjantée, j'avais peur, à tort, que ce ne soit que du gore et de la violence sans intérêt.

Dès le bandeau on peut deviner que derrière la Dark-SF on est en présence d'un tome d'une grande intelligence, voyez-un peu :
"Une fois de plus, c'est dans le cosmos que va régner le plus grand des chaos !"
Luc Ferry et sa logorrhée sur l'opposition Cosmos / Chaos peuvent aller se rhabiller (oui, je suis encore sous le coup de ma lecture précédente ^^).

Dès les première pages et les premiers dessins on se rend compte que la lecture ne va pas aller sans gloussements, sourires en coin et autres signes expressifs de contentement. Les naufrageurs de l'espace ressemblent davantage au nain de Naheulbeuk qu'à des Space Marines, les vaisseaux spatiaux davantage à des patchwork de ferraille qu'à des X-wings, et le héros davantage à un ado schizophrène qu'à Thomas Pesquet (encore que^^).

Dès la phase de mise en place terminée on sent que le duo que forment Sanko Zaha et Avakian va nous retenir, tant par ses tribulations que par ses saillies culinaires et loufoques.

Nous suivrons donc les aventures de ce fameux Sanko Zaha, un jeune homme victime de son succès, ou plutôt de celui de ses os, comme ces pauvres rhinocéros et autres tigres ou requins que l'on traque pour une partie de leur corps prétendument magique. Sanko Zaha est traqué de toutes parts par des individus avides mais il suit pourtant son bonhomme de chemin, accompagné d'Avakian son "sakadoh" plein de surprises.

Les péripéties vont se succéder, les souvenirs vont nous éclairer, et de nouveaux "amis" vont nous intriguer (ah, Death Delamort et ses encas éthérés
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Q-Hayashida est une mangaka qui s'est fait remarquer quelques années auparavant pour son titre Dorohedoro , un titre un peu boudé par le public français mais qui n'a pas manqué de s'imposer malgré tout chez certains critiques comme un titre fort, gore, jubilatoire pourvu d'un imaginaire iconoclaste dans lequel l'horreur côtoie allégrement le second degrés.

En aparté, on ne peut qu'espérer que Dai Dark, la nouvelle création de Q-Hayashida relance un peu Dorohedoro car, après lecture, on n'a qu'une envie : se plonger ou se replonger ou se rereplonger dans les univers concoctés par Mademoiselle Q.

Avec ce premier volume de Dai Dark, le coup de coeur serait tout de même un peu précipité. C'est simple, sans harnais de sécurité, la mangaka nous pousse brutalement dans cet univers de sf cauchemardesque (mais aussi délirant) qui n'a rien à envier à celui concocté par un duo tel Gimenez/Jodorowsky. On s'y perd un peu face à l'absence de règles et de morale ambiante qui régit cet étrange space opera. En effet, ce premier tome ne pose pas les fondations d'un scénario solide mais on louera cependant la libre imagination avec laquelle la mangaka développe son univers sans règles mais avec une délicieuse touche de folie. Cela fait quand même du bien de tomber parfois sur un titre moins conventionnel !

Ce premier tome nous présente un duo de personnages extravagants avec d'un côté Sanko Zaha, un jeune homme dont les os ont la capacité de réaliser n'importe quel souhait et qui, à cause de cela, devient facilement la proie de bandits en tout genre et de l'autre côté, Aviakan, son garde du corps et ami squelettique qui fait aussi bien office de sac à dos que de compagnon de voyage protecteur et bourré de ressources.

Pour l'heure, ce premier volume enchaîne les galères et les confrontations auxquelles sont soumis nos deux comparses avec un premier chapitre dans lequel notre héros Sanko Zaha se retrouve prisonnier par un redoutable bandit à trois têtes avant qu'un petit renversement de situation préparé par le vaillant Aviakan ne dévoile les capacités de notre héros aux os à souhaits.

La première chose qui saute aux yeux , c'est l'ambiance volontiers frappadingue qui règne sur le manga. Q. Hayashida est férue de films d'horreurs et cela se voie. L'ambiance est poisseuse, sanglante remplie d'os et de chair... Un visuel cru mais qui est aussi allégé par l'humour grand guignol de ce début de volume, notamment grâce au duo bon camarade formé par Zana et Aviakan.

L'horreur est frontal mais aussi décalé et espiègle. La mangaka ne s'embarrasse d'aucune frontières morales pour ce chaos qu'est Dai Dark , les combats sont bourrins et décalés face à des ennemis uniquement attirés par l'appât du gain. Les lecteurs, fan de Dorohedoro, ne seront pas surpris et retrouveront, sans doute, avec plaisir l'insolence de la dessinatrice.

Mais l'horreur est également stylisé avec un chara-design mortel puisant allégrement dans un cyber gothisme déluré et accrocheur. On retiendra notamment le look de l'un des quatre fléaux Death Delamort qui respire le charisme. de même, Q. Hayashida fait preuve d'une inventivité bien baroque et inattendue jusque dans le visuel des vaisseaux, un visuel aux antipodes de ce que nous pouvons attendre dans une trame de science-fiction. Dai Dark ressemble à de la dark fantasy perdu dans l'espace, une atmosphère ténébreuse qui est forcément relevé par l'exploitation des trous noirs. Ces phénomènes astrophysiques dissimulent en réalité Obscura, le monde des ténèbres, un environnement chaotique dans lequel nos deux héros prennent un peu de repos.

Avec ce premier volume, on ne peut qu'être impatient les autres bonnes idées de Q.Hayashida qui fait de ce manga un vaste terrain de jeu aussi inquiétant que drôle, fourmillant de bonnes petites idées noires.


Ce premier tome de Dai Dark, la nouvelle série de Q. Hayashida , donne l'impression d'être en roue libre tellement l'imaginaire de la mangaka est plutôt unique dans le genre tandis que le scénario imprévisible se fait doucement découvrir sans aucunes pistes formelles. Pour qui aime les mangas cru dotés d'une bonne inventivité, Dai Dark s'avère très prometteur dans le genre à condition de vouloir, bien évidemment, s'enfoncer dans ces ténèbres sans combinaison spatiale...
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"Dai Dark" est une nouvelle série qui joue autant sur les genres que sur les apparences. Quand nous ouvrons notre tome, nous pourrions être effrayés, avoir envie de fuir avec tous ces squelettes, cette drôle d'ambiance, pourtant il y a largement plus flippant dans le domaine. Et quand les masques tombent ce n'est plus la même chose, pas uniquement sur Sanko Zaha.
Elle demande un certain investissement pour rentrer dedans, mais son univers est indéniablement riche et intéressant. Il faudra voir où on nous emmène sur la durée.
Il y a même une belle touche d'humour, et tant de choses à découvrir sur l'univers.
"Dai Dark" est une série de HAYASHIDA Q, qui a également fait "Dorohedoro" sur lequel il y a un anime mais uniquement avec une saison de 12 épisodes, du moins pour le moment, et un manga de 23 tomes, terminé, également présent sur Izneo.
"Dai Dark", de son côté, est toujours en cours avec 4 tomes au Japon.
Etes-vous prêt à découvrir la noirceur de l'espace infini ? Nous avons le droit à quelques pages couleurs au début et un peu pendant la lecture, pas à chaque chapitre non plus.
Nous commençons au coeur de l'action en très mauvaise posture. Sanko Zaha a l'air au bout de sa vie, voire mort. Il a été sauvé in extremis par des pirates de l'espace, mais le capitaine
soupçonne que ce serait Sanko Zaha, celui dont les os pourraient réaliser tous les voeux. Autant dire qu'il se retrouve de nombreuses fois dans bien des situations avec des gens aux trousses de ses os, qui veulent lui faire la peau, mais attention à ce que cela ne soit pas eux qui se fassent désosser.
Nous ne savons pas comment il est devenu ainsi, ce qui est certain c'est que son allure est effrayante, glauque, avec son costume, sa peau de ténèbres, son sakadoh, qui a l'allure d'un sac à dos mais avec un design particulier. Sauf que s'il sort de tout cela, c'est un gamin, avec un côté attachant, qui adore les spaghettis, autant dire que c'est un choc cosmique entre les apparences selon la situation.
Peu de gens connaissent d'ailleurs sa véritable apparence, heureusement pour lui, ainsi il s'est caché dans un endroit particulier quand il était encore plus jeune.
Nous voguons dans l'espace, dans l'univers, et par moment dans des périodes de sa vie. Il a la chance d'être accompagné d'Avakian, un autre personnage malgré son apparence, que nous apprécions vite.
Et devinez voir d'où il sort ? C'est épique ! Bref, cela permet à Sanko Zaha de n'être jamais vraiment seul. Bien qu'on pourrait aussi croire d'autres choses.
Chaque chapitre s'intitule "Bone" plus le numéro, totalement de circonstance vu que bone est le mot anglais pour os. Et ça clairement vous allez en voir.
Tiens mais au fait c'est bien sympa les os de Sanko Zaha sont censés réaliser des voeux, mais au final comment ?
Un graphisme et une ambiance particulière, pourtant elle est se trouve facilement allégée. Un univers d'une grande richesse, tout au long de notre tome, nous découvrons des personnages, des lieux, le fonctionnement, c'est fascinant, intéressant, déconcertant, finalement nous sommes de plus en plus pris dedans, sans vraiment savoir où nous avons mis les pieds.
Un mélange des genres explosif, sans oublier une touche comique qui fonctionne. Qui est prêt à tenter le voyage ?
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Encore une sortie de ce début d'année qui a attisé ma curiosité! Alors déjà j'adore la jaquette transparente comme ça, je trouve ça génial! Ce titre m'a vraiment beaucoup intrigué, son côté horreur m'a vraiment donner envie de me plonger dans cet univers. Mais c'est bien le résumé qui a fini par me convaincre! Malgré son côté très sombre, j'avais l'impression que c'était une histoire pleine d'humour finalement. Et je ne me suis pas trompée! Ce premier tome est tout bonnement excellent! le mélange ambiance sombre et un peu horrible mélangé à de l'humour c'est vraiment excellent! J'ai adoré ce premier tome et je sens que je vais adoré les suivants également!

On va suivre le personnage de Sanko, ce jeune garçon fan de spaghettis boulettes voyage dans les ténèbres de l'espace infini. La légende raconte que ses os permettraient d'exaucer n'importe quel voeu! C'est donc pourquoi les pire malfrats de l'univers veulent lui faire la peau! Heureusement Sanko est toujours accompagné d'Avakian, son fidèle sakadoh, et n'hésitera pas à désosser gaiement ses ennemis!

Alors déjà j'ai énormément aimé le personnage de Sanko, je l'ai trouvé mais tellement drôle! Au début, je pensais qu'on serait vraiment plongé dans un monde de ténèbres, avec beaucoup d'horreurs et j'en passe. Je m'attendais vraiment à n'avoir que ce côté ténèbres de l'histoire. Alors qu'en fait pas du tout, malgré l'univers sombre, c'est vraiment bourré d'énormément d'humour et le jeune Sanko n'a rien d'effrayant du tout malgré sa tenue qui fait froid dans le dos. J'ai adoré également le personnage d'Avakian! Heureusement pour Sanko qu'il est là d'ailleurs parce que sans lui, il ne serait plus là depuis longtemps. Sanko est un jeune homme plein d'insouciance et parfois il n'a que faire de sa sécurité et c'est dans ces moments là que Avakian arrive à sa rescousse. J'adore la dynamique de ce duo, il fonctionne parfaitement bien et est surtout vraiment très drôle à suivre.

Ce premier tome se lit vraiment très rapidement. On prend plaisir à découvrir cet univers sombre, ténébreux. L'intrigue est vraiment bourré d'humour mais typiquement le genre d'humour que j'aime, celui qui est limite absurde. Avec moi ça marche parfaitement bien! Je me suis déjà beaucoup attaché à notre duo atypique et je suis hyper impatiente de découvrir la suite. Sanko a beau être un adolescent assez naïf il n'en reste pas moins extrêmement badass! Et ne parlons pas de son sakadoh (on apprécie le petit jeu de mot), Avakian que j'ai énormément aimé également. Ce premier tome est une grande réussite pour moi et surtout un très grand oui! L'univers fourmille de détails, les dessins sont sublimes à lire. Non vraiment ce premier tome a été plus qu'excellent!
Lien : https://enairolf.home.blog/2..
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Quel bonheur de retrouver le talent de Q-Hayashida !

Pour celles et ceux qui avaient aimé Dorohedoro, soyez rassurés, vous retrouverez dans Dai Dark les ingrédients typiques de la mangaka : l'univers sombre, l'humour noir voire absurde, les personnages décalés, le protagoniste un brin naïf mais badass à l'identité mystérieuse, les personnages secondaires cool à souhait, sa patte graphique si particulière (que j'aime tant) et enfin... La nourriture.

J'ai sûrement oublié des éléments de son oeuvre, mais vous pouvez foncer sur ce premier tome les yeux fermés. Certes, le personnage principal est un adolescent, d'où le classement shonen au Japon, mais pour l'instant l'aspect shonen s'arrête là.
Nul doute que l'aventure de Sanko et son sakadoh se révélera tout aussi incroyable que celle de Caiman. Vivement la suite !
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critiques presse (5)
LeMonde
29 décembre 2022
Bien que biberonnée à Alien, de Ridley Scott, et à The Thing, de John Carpenter, Q Hayashida revendique une SF affranchie de ses poncifs visuels et scénaristiques, à l’équilibre entre autodérision, ingrédients horrifiques et trituration de la matière organique.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Bedeo
07 mai 2022
Invraisemblable et fun, Dai Dark apparaîtra peut-être difficile d’accès pour certains, mais il ravira à coup sûr ceux qui tenteront le pari d’une histoire à la fois sombre et rocambolesque.
Lire la critique sur le site : Bedeo
BoDoi
05 mai 2022
L’autrice du culte Dorohedoro revient avec une nouvelle série qui s’amuse à casser tous les codes de l’aventure spatiale, et à flirter avec les frontières du genre en n’hésitant jamais à en faire trop. Ainsi, ce premier tome de Dai Dark se pose très vite comme une comédie potache, mais dans un univers extrêmement sombre, fait de chairs putréfiées, d’ossements louches, de transformations corporelles repoussantes et de nourriture infâme.
Lire la critique sur le site : BoDoi
ActuaBD
23 mars 2022
Ce premier tome prend le temps de présenter cet univers très organique, à la logique souvent proche de la déraison. Les lieux et les créatures étranges, et souvent inquiétants, ne manquent pas et contribuent à cette ambiance typique de l’auteure, où la mort et la gaité se mêlent de façon très cartoon. Un début plutôt efficace et accrocheur grâce un rythme véritablement d’enfer.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
MangaNews
21 mars 2022
Dire que l'on prend son pied à la lecture est un euphémisme, tant toute la chaotique extravagance typique de Q Hayashida est là. Il ne reste plus qu'à attendre de voir le scénario se développer un peu plus, mais dans l'immédiat on a droit à un volume de mise en place réjouissant à souhait...
Lire la critique sur le site : MangaNews
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Les spaghettis boulettes appartiennent à une très ancienne tradition culinaire qui nous vient d'une lointaine galaxie.
Comme quoi, les meilleures recettes traversent le temps et se transmettent de planète en planète.
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Devenir maître de l'univers… C'est pas si facile triple buse !
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Au nom de photoforce, nous allons aujourd’hui débarrasser l’univers de ta présence ! Et démontrer ainsi que la justice triomphe immanquablement !
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Avec tous les virus qui circulent dans l’univers, il nous faudra sans doute un certain temps avant de déterminer de quoi il s’agit.
Commenter  J’apprécie          10
C’est fou, ça, qu’est-ce qu’ils ont tous à vouloir être « le maître de l’univers » ?
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