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Critique de Lazare404
Starship Troopers ou Etoiles garde à vous, puisque c'est son titre français fait partie des livres cultes de SF. Comme toujours avant de commencer un "classique" j'ai une certaine appréhension. Et si je n'aimais pas pour X ou Y raison ? Cette appréhension était renforcée par le fait que je ne connaissais Starship Troopers que par le biais du film de von Verhoeven dont je savais qu'il s'éloignait pas mal du livre. Et ce dernier se trimbalait une réputation d'oeuvre militariste réactionnaire.
Heureusement, je n'ai pas été déçu.
C'est vrai, le livre est différent du film. C'est vrai il a une composante politique, mais au fond ça reste un très bon bouquin de SF militaire.
On y suit le jeune Juan Rico alors qu'il s'engage dans l'Infanterie Mobile de la Fédération. On l'accompagne de sa formation comme militaire du rang jusqu'a sa promotion comme officier. le livre peut être scindé en deux grandes parties: la première centrée sur le séjour de Rico au camp Currie dans lequel il est formé à son métier de fantassin, et une seconde ou, fraichement sorti du camp, il est affecté à une unité et part combattre la menace arachnide. Tout cela est entrecoupé d'un passage éclair à l'Ecole des Élèves Officiers.
C'est brut de décoffrage. Certains éléments réduits à un simple paragraphe voire à une ligne auraient certainement été plus étoffés si l'auteur avait été quelqu'un d'autre qu'Heinlein.
. Même constat pour les personnages qui sont pour la plupart brossés à grand traits, le seul comptant véritablement étant Rico. On notera qu'aucun descriptif physique n'est fait jamais fait de notre héros.
Mais ces petits "défauts" donnent au livre une identité propre et cela n'empêche pas de prendre plaisir à suivre Rico tout au long du roman.
Pour un livre datant de 1960, le futur dépeint et les technologies utilisées sont d'une grande modernité. Des soldats largués depuis l'espace par des capsules (quelqu'un a dit ODST ?) équipés de propulseurs et d'armures décuplant la force (appelés ici scaphandres faute d'un meilleur terme), c'est vraiment l'une des bases de la SF militaire. de la à savoir si tout découle de la...qui sait.
Pour ce qui est du militarisme réactionnaire...bah pas vraiment. Réactionnaire certainement un peu au vu des positions défendues par l'auteur dans certains domaines, mais sinon c'est plus un livre "pro-armée" c'est à dire qui encense l'institution, qu'un véritable pamphlet militariste. On retrouve simplement des reflexions vis à vis de l'armée et de la guerre en général. L'auteur semble avoir lu Clausewitz, ce qui n'étonnera personne.
En bref j'ai passé un très bon moment avec ce roman divertissant incitant aussi à la réflexion et qui, en plus, me permet de combler mes lacunes dans un genre que j'affectionne particulièrement. A lire.
Heureusement, je n'ai pas été déçu.
C'est vrai, le livre est différent du film. C'est vrai il a une composante politique, mais au fond ça reste un très bon bouquin de SF militaire.
On y suit le jeune Juan Rico alors qu'il s'engage dans l'Infanterie Mobile de la Fédération. On l'accompagne de sa formation comme militaire du rang jusqu'a sa promotion comme officier. le livre peut être scindé en deux grandes parties: la première centrée sur le séjour de Rico au camp Currie dans lequel il est formé à son métier de fantassin, et une seconde ou, fraichement sorti du camp, il est affecté à une unité et part combattre la menace arachnide. Tout cela est entrecoupé d'un passage éclair à l'Ecole des Élèves Officiers.
C'est brut de décoffrage. Certains éléments réduits à un simple paragraphe voire à une ligne auraient certainement été plus étoffés si l'auteur avait été quelqu'un d'autre qu'Heinlein.
. Même constat pour les personnages qui sont pour la plupart brossés à grand traits, le seul comptant véritablement étant Rico. On notera qu'aucun descriptif physique n'est fait jamais fait de notre héros.
Mais ces petits "défauts" donnent au livre une identité propre et cela n'empêche pas de prendre plaisir à suivre Rico tout au long du roman.
Pour un livre datant de 1960, le futur dépeint et les technologies utilisées sont d'une grande modernité. Des soldats largués depuis l'espace par des capsules (quelqu'un a dit ODST ?) équipés de propulseurs et d'armures décuplant la force (appelés ici scaphandres faute d'un meilleur terme), c'est vraiment l'une des bases de la SF militaire. de la à savoir si tout découle de la...qui sait.
Pour ce qui est du militarisme réactionnaire...bah pas vraiment. Réactionnaire certainement un peu au vu des positions défendues par l'auteur dans certains domaines, mais sinon c'est plus un livre "pro-armée" c'est à dire qui encense l'institution, qu'un véritable pamphlet militariste. On retrouve simplement des reflexions vis à vis de l'armée et de la guerre en général. L'auteur semble avoir lu Clausewitz, ce qui n'étonnera personne.
En bref j'ai passé un très bon moment avec ce roman divertissant incitant aussi à la réflexion et qui, en plus, me permet de combler mes lacunes dans un genre que j'affectionne particulièrement. A lire.
