Troisième volet. Plus de vent, passé au second plan.
Maintenant, il faut affronter l'eau, la pluie surtout, qui est l'élément central de ce troisième tome.
Graphiquement, c'est de la même veine que précédemment, on en ressort frigorifié.
Scénaristiquement, cela devient très bavard, autour de la grossesse de Callirhoé, la feuleuse du groupe, qui fait croire à un peu tout le monde et surtout au mort Pietro (mais donc à Sov le scribe qui a peut être récupéré son vif) qu'il est le père. Compliqué ? Un peu mais on passe, on se dit que tout passe...
Il y a aussi des trucs bizarres comme les îloméduses, créatures ressemblant à des îles qui voguent dans la fameuse flaque de Lapsane. Elles sont décrites comme le plus grand danger bien qu'il y ai aussi le siphon, un truc encore plus bizarre généré par un chrone (bon, je ne sais pas trop l'expliquer), comme un puits où on voit (peut-être) son futur (ou son passé je ne suis pas sûr).
Enfin, il y a la tour Fontaine, plantée dans l'eau de la flaque, apparue comme par magie et recelant une eau ... fraîche mais glyphée ?
" Ne dites jamais fontaine” y est-il écrit... Quand le dira-t-on?
Bref, une succession de pièges nécessaires à l'aventure des Hordiers qui veulent ainsi gagner six mois de voyage.
On est tenté de leur suggérer que six mois, puisqu'il vont y passer leur vie (c'est leur choix), est-ce que cela vaut vraiment la peine? Mais nous ne sommes que des lecteurs et de ce fait on subit les choix du narrateur, c'est ainsi.
Allez, je divulgâche : ils vont la passer. Bonne lecture !
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