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La horde du contrevent (BD) tome 3 sur 3
EAN : 9782413038177
80 pages
Delcourt (27/10/2021)
4.23/5   190 notes
Résumé :
La Horde, menée d'une main de fer par son traceur, entame la traversée de la Flaque de Lapsane, dont nul n'est jamais ressorti vivant. Une épreuve pour tous, sans compter que la saison des pluies approche et que Callirhoé a secrètement décidé de garder son enfant. Pour Sov, qui doit tout à la fois la protéger et maintenir la cohésion du groupe, l'épreuve de vérité approche...
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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L'avant dernier obstacle de taille.

La flaque de Lapsane. Choisir de la contourner, c'est perdre un an. La trace la plus directe, c'est mourir presque à coup sûr. Mais pour Golgoth, seul existe le but, l'extrême amont. Et le plus vite possible. Il faudra donc patauger, nager, se noyer.


Jamais, de votre vie, vous ne vous êtes sentis aussi fatigué, épuisé, laminé que dans ce troisième tome.
Jamais de votre vie, vous ne vous êtes sentis aussi, humide, trempé, rincé, moisi de vase que dans ce troisième tome.
Jamais de votre vie, vous n'avez autant apprécié le confort de votre salon et de votre canapé, cet album entre les mains.

Ils s'en sortiront, mais à quel prix ? Et que leur réserve la suite ?
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Deux ans après la parution du deuxième volume de l'adaptation en bande dessinée du roman d'Alain Damasio « La Horde du Contrevent », Éric Henninot nous revient avec un troisième opus qui s'inscrit dans la droite lignée de ses prédécesseurs et maintient toujours un équilibre parfaitement maîtrisé entre fidélité à l'oeuvre d'origine et libertés prises pour des raisons techniques ou/et de compréhension. Après un deuxième album consacré à l'un des passages clés du roman, à savoir la rencontre entre la Horde et l'Escadre frêle (troupe itinérante voyageant à bord d'énormes vaisseaux volants), ce troisième tome met en scène un autre moment marquant de l'oeuvre de Damasio : la périlleuse traversée de la flaque de Lapsane, immense étendue de terres plus ou moins immergées dans laquelle ont élu domicile des créatures encore plus étranges et mortelles que celles rencontrées jusqu'à présent. Cette traversée, aucune horde n'avait jusqu'à présent réussi à l'effectuer, pourtant Golgoth y tient énormément car elle leur ferait gagner de précieux mois qui pourraient leur permettre de rattraper leurs aînés. Bien que résolus à suivre leur chef et à maintenir autant que possible la cohésion de la horde, certains Hordiers se montrent de plus en plus critiques vis à vis des choix du traceur qui, par son comportement tyrannique et son apparent manque total d'empathie, suscite de plus en plus d'hostilité. Personne n'a toutefois le cran de tenir tête à Golgoth, à l'exception de Callirhoé, la feuleuse du groupe, qui ne digère pas le choix de leur chef de s'aventurer sur un chemin aussi périlleux et peine à suivre le rythme pour une raison qui risque bien de provoquer son éviction de la Horde si elle s'ébruitait au-delà du petit cercle restreint de compagnons qui lui sont dévoués. Après des personnages comme Erg, le protecteur du groupe, ou encore le prince Pietro, davantage mis sur le devant de la scène dans le tome précédent, ce troisième album se concentre avant tout sur Callirhoé, essentielle à la Horde pour sa capacité allumer un feu dans n'importe quelles circonstances, mais aussi sur celui de Sov, le scribe du groupe, qui demeure toujours aussi attachant par son humilité et la bienveillance dont il fait preuve à l'égard des autres. Tous les membres de la Horde sont cela dit mis en avant à un moment ou un autre, qu'ils appartiennent au Fer ou au Pack, l'artiste restant ainsi fidèle au récit d'origine qui se voulait polyphonique.

Déjà, dans le roman, cette traversée de la flaque de Lapsane s'était révélée un moment particulièrement éprouvant pour les nerfs du lecteur comme des personnages. Il en va de même avec l'adaptation qui parvient à nouveau à capter parfaitement l'essence du texte et nous livre des représentations remarquables tant des paysages traversées que de l'évolution des relations entre les Hordiers. Car, au-delà de l'aspect « aventure » et des spécificités (passionnantes !) propres à la Lapsane, c'est encore et toujours autour des personnages que tourne l'intrigue. Désespoir, déchirements, culpabilité, solidarité… : nos Hordiers passent par une multitudes d'états et connaissent de nombreuses désillusions qui, cette fois, risquent bien de venir à bout de la cohésion du groupe, pourtant constitué depuis près de trente ans et habitué aux coups durs et aux pertes tragiques. C'est ce soin apporté à la personnalité des personnages et à leurs interactions qui rend le récit passionnant et fait de chaque disparition un rude coup porté au moral du lecteur. L'univers, lui, n'est pas toujours facile à cerner, de même que certains concepts clés de l'auteur qu'Éric Henninot parvient pourtant à vulgariser, faute de pouvoir s'étendre à leur sujet autant que Damasio dans son roman. Les quelques flashbacks qui nous permettent de découvrir certains Hordiers bien plus jeunes, alors qu'ils étaient encore en formation à Aberlaas et qu'ils n'avaient pas encore été sélectionnés pour faire partie de la trente-quatrième Horde, sont pour leur part toujours aussi pertinents car ils permettent souvent de mieux cerner la personnalité des membres du groupe. Les dialogues, eux, sont pour la plupart directement tirés du roman, et on retrouve avec un immense plaisir certains extraits, à commencer par les tirades pleine de morgue et de gouaille de Golgoth qu'on ne peut s'empêcher d'admirer au moins autant qu'on le déteste. Les graphismes sont quant à eux toujours aussi réussis, de même que la colorisation, tous deux collant parfaitement à l'ambiance de cette traversée aussi éprouvante nerveusement que physiquement.

Sans surprise, Éric Henninot poursuit sur sa lancée et nous offre une nouvelle adaptation de qualité consacrée cette fois à la marquante traversée de la flaque de Lapsane. Les illustrations sont toujours aussi appropriées et les choix d'adaptation astucieux puisqu'ils permettent à la fois de convoquer la nostalgie des lecteurs de l'oeuvre d'origine tout en rendant le récit accessible à un public qui lui serait totalement étranger. le voyage de la Horde étant loin d'être terminé, j'ai hâte de découvrir ce que l'artiste nous réserve pour la suite.
Lien : https://lebibliocosme.fr/202..
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Troisième volet. Plus de vent, passé au second plan.
Maintenant, il faut affronter l'eau, la pluie surtout, qui est l'élément central de ce troisième tome.
Graphiquement, c'est de la même veine que précédemment, on en ressort frigorifié.
Scénaristiquement, cela devient très bavard, autour de la grossesse de Callirhoé, la feuleuse du groupe, qui fait croire à un peu tout le monde et surtout au mort Pietro (mais donc à Sov le scribe qui a peut être récupéré son vif) qu'il est le père. Compliqué ? Un peu mais on passe, on se dit que tout passe...
Il y a aussi des trucs bizarres comme les îloméduses, créatures ressemblant à des îles qui voguent dans la fameuse flaque de Lapsane. Elles sont décrites comme le plus grand danger bien qu'il y ai aussi le siphon, un truc encore plus bizarre généré par un chrone (bon, je ne sais pas trop l'expliquer), comme un puits où on voit (peut-être) son futur (ou son passé je ne suis pas sûr).
Enfin, il y a la tour Fontaine, plantée dans l'eau de la flaque, apparue comme par magie et recelant une eau ... fraîche mais glyphée ?
" Ne dites jamais fontaine” y est-il écrit... Quand le dira-t-on?
Bref, une succession de pièges nécessaires à l'aventure des Hordiers qui veulent ainsi gagner six mois de voyage.
On est tenté de leur suggérer que six mois, puisqu'il vont y passer leur vie (c'est leur choix), est-ce que cela vaut vraiment la peine? Mais nous ne sommes que des lecteurs et de ce fait on subit les choix du narrateur, c'est ainsi.
Allez, je divulgâche : ils vont la passer. Bonne lecture !
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Moi qui ai acheté et dévoré immédiatement ce tome le jour même de sa sortie, j'ai donc l'honneur, mais surtout la lourde responsabilité, de rédiger la première critique...
Et si j'hésite un peu, c'est surtout parce que, à la première lecture, je suis moins enthousiasmée que lors de la découverte des tomes précédents, avec presque au contraire un sentiment d'étouffement, voire d'oppression. Ce n'est pas que les dessins soient moins beaux, au contraire : on reconnaît de mieux en mieux les différents personnages, le rendu du vent est toujours remarquable, par le son et par l'image. Il y a de très belles trouvailles dans le choix de représenter certains éléments assez allusifs dans le roman, comme notamment les éclairs de foudre figés du Corroyeur, le siphon et les visions qu'il provoque, le visage tordu de Te Jerkka...
Mais justement, ce tome est sombre, très sombre, dans son dessin même et dans les couleurs. Il pleut tout le temps, les nuages sont noirs, l'eau est grise ; même la chevelure de feu de Callirhoé semble éteinte... Les seules taches de couleurs - voire de joie - sont donc les loutres justement, moment un peu plus léger, comme dans le roman.
Cette obscurité tient également à la partie qui est adaptée ici, de la Flaque de Lapsane avec l'attaque du Corroyeur et la Tour d'AEr. Car c'est, dans le roman, un moment où la Horde souffre fortement, où elle connaît ses premières pertes humaines, et surtout où le risque de scission semble le plus fort. Oui, Callirhoé est affaiblie et a besoin d'aide autour d'elle, et je comprends le choix d'E. Henninot de faire deux groupes. On retroue d'ailleurs le passage très fort où Golgoth est prêt à déshordonner Callirhoé qu'il menace de retarder sa Horde.
Cependant, c'est ici que les conséquences des divergences scénaristiques depuis le premier tome entre le roman et l'oeuvre en bande-dessinée apparaissent fortement. Premièrement par rapport à Callirhoé. Etant enceinte, elle a des raisons de se plaindre, mais son personnage ne semble se réduire qu'à ça, et on a un peu de mal à comprendre certaines de ses réactions. Et surtout, par rapport à Sov. Sov ne peut être à la fois lui-même et Pietro. J'apprécie beaucoup Sov pour son humanité humble mais en réalité si essentielle à la Horde, sa force du lien, lui qui "noue" ensemble les Hordiers, que j'ai eu du mal à interpréter sa relation avec Pietro, ou plutôt avec le souvenir de Pietro : je ne voudrais pas que sa personnalité disparaisse, que le Vif de Pietro prenne toute la place. Cela fausse aussi sa relation amoureuse possible avec Oroshi, que je trouve très belle dans le roman, douce et forte, puisqu'elle se construit sur l'échange, la volonté de comprendre le monde. C'est notamment la scène finale qui contribue à ce sentiment d'oppression que j'ai ressenti : Sov doit être grand par lui-même, pas parce que sa personnalité - son vif - a disparu et qu'il devient quelqu'un d'autre.
Ce sentiment de malaise vient aussi du fait du retrait de Caracole. Il me manque le chapitre "Loutre et le Lorsque", celui où Caracole révèle presque par magie, drôle et spirituel à la fois, tellement brillant aussi, le rôle des "animaux syntaxiques" et l'importance du Vif... Caracole apparaît donc très peu dans ce tome, il ne peut avoir de place dans cette ambiance sombre, sa légèreté serait trop décalée - mais je suppose bien que le tome suivant sera son moment de gloire !
J'ai dévoré ce tome, j'en ressors un peu mal à l'aise et épuisée, ce qui correspond toutefois au passage adapté. Je verrais lors d'une seconde lecture si ces impressions se confirment. Et je serai évidemment là lors de la sortie du tome 4...
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La 34e horde du contrevent vient d'atteindre la Flaque de Lapsane, vaste étendue d'eau peu profonde mais immense. Leur traceur, plus buté qu'un cochon sauvage, a refusé de la contourner pour ne pas perdre du temps.

Un troisième tome particulièrement sombre. Les difficultés qu'affronte la horde fait ressurgir les vieux démons et les mauvais caractères. Sov tente de garder la cohésion mais c'est de plus en plus compliqué surtout avec la présence d'une femme enceinte.
Autant dans le premier tome les horaires affrontaient des vents terribles, autant dans celui-ci ils doivent ce battre contre un autre élément : l'eau. L'humidité est omniprésente et les couleurs de la BD s'en ressent.
Il y a quelques étrangetés dans l'histoire que je trouve difficile à appréhender. Ces histoires de chrones plus ou moins vivants, plus ou moins machiavéliques pouvant prendre la forme d'orage, de fontaine piégée ou de tourbillon me semble bizarres.
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critiques presse (3)
Sceneario
09 janvier 2022
La flaque de Lapsane est un troisième tome de la série La Horde du Contrevent, qui tient toujours les promesses entamées lors du premier opus. L'adaptation est à la hauteur et, pour le moment, s'avère grandiose !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Sceneario
08 janvier 2022
Cette adaptation de La Horde du Contrevent est l'une des oeuvres les plus remarquables que nous pouvons apprécier ces dernières années en bandes dessinées.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
22 novembre 2021
La narration retranscrit de manière parfaite ces dissensions et l'ambiance lourde et électrique qui menace d'éclater à chaque instant, comme un orage. […] Voici une interprétation à la fois fidèle et libre de l'œuvre originale, qui confirme les qualités présentées lors des tomes précédents.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Oui, lui dire qu’il allait fatiguer...pas chercher à gagner, macaque, rappelle-toi, juste chercher… à moins fatiguer que l’adversaire. Personne ne te tue, tu te tues tout seul. C’est ta fatigue qui te tue. La fatigue est le seul ennemi, déjà et toujours partout.
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Du jour où les Fréoles nous lâchèrent, un silence ruisselant et fluide nous enveloppa, une solitude invraisemblable...
Progressivement, les rares traces attribuables à des créatures humaines se diluèrent dans la brume montante. Nous étions largués loin, très loin, de nos routines et de nos bases.
Nous n'avions plus de repères. Nous avions la trouille.
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Les mots vent, souffle et esprit ont la même souche et de nombreuses religions abritées en ont fait une âme, le cantonnant ainsi à une dimension abstraite et spirituelle, mais c'est un contresens total. Le vif est physique, il existe. Il est aussi réel qu'une stèche.
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Seul l'un d'entre vous aura l'insigne honneur de devenir scribe au sein de la 34e horde du contrevent.
Si votre horde échoue et que seuls vos os reviennent un jour à Aberlaas, portés par le vent... vos carnets de contre, eux doivent revenir ici intacts et témoigner.
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Le meilleur tu deviendras à force de pas l'être, et de toi battre pour surmonter ce sentiment.
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Vidéo de Éric Henninot
Les ressources naturelles sont cherchées toujours plus loin, toujours plus profond. Au risque de libérer des monstres qu'on croyait depuis longtemps disparus…
Scénario : Christophe Bec Dessin : Eric Henninot, Milan Jovanovic, Ennio Bufi Couleurs : Delphine Rieu
https://www.humano.com/album/37635
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