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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un nouveau cycle est né.

Vous l'aurez compris, Olium n'est que le premier tome d'une nouvelle série des co-auteurs des suites de Dune.

D'ailleurs, cette oeuvre présente des similarités indéniables avec l'oeuvre géniale de Franck HERBERT, la présence d'une planète dévastée et terriblement dangereuse qui va devenir le centre de la rébellion contre un empire corrompu dirigé par des individus et des nobles l'étant tout autant.

Le prologue définit clairement et rapidement les rôles : le "gentil" sera le général Tibère Maximilien Adolphus, rebelle envers la constellation des joyaux de la couronnes (20 planètes), et sa dirigeante : le diadème Michella Duchenet, l'irrécupérable méchante.
Adolphus sera exilé sur la planète Fendelhofer, surnommée fond de l'enfer, planète stérile aux conditions de vie extrême ayant abrité une civilisation extra-terrestre avant qu'un cataclysme ne vienne tout balayer.
La planète est située dans la Zone Profonde (54 planètes), zone sous-développée de l'empire de la constellation et exploitée au profit des 20 planètes les plus riches, d'où un certain ressentiment.

Après un début très très lent, présentant une multitude de personnages avec parfois un luxe de détail permettant surtout de gonfler le roman, on finit par se prendre d'affection pour eux et pour l'histoire, qui connaît un rebondissement indéniable à mi-chemin, lorsque l'extraordinaire secret promis par le quatrième de couverture vient à être révélé.
Si vous vous affranchissez de cette première partie, à l'extérieur de laquelle je suis resté, n'arrivant pas à m'immerger dans l'univers crée par les auteurs, le survolant peut être à cause du manque de détail sur le fonctionnement du dit-univers au profit des personnages, la seconde partie devrait éveiller votre intérêt.

Le style des auteurs est fluide et facile d'accès et le livre n'est pas alourdi par des explications techniques type "hard science" (un bien ou un mal ?), ce livre ne laissera personne indifférent. On pourra aimer (plus ou moins) ou détester (ceux qui ont déjà lu la prose de ces auteurs dans les suites de dune et qui n'ont pas aimé, passez votre chemin). Faites vous votre propre opinion en lisant le livre....
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Voici un nouveau cycle co-écrit par les auteurs auxquels on doit la suite de la série Dune. Comme je ne l'ai pas lue, je ne peux pas comparer le travail d'écriture de ces messieurs entre les deux cycles. Je me contenterais donc de donner mon avis sur Olium en me servant de mes maigres connaissances et prédispositions pour la SF. On peut donc dire que je ne suis pas bon public. En dépit de cela, j'ai trouvé ce premier tome réussi, même si certaines petites choses m'ont déplu. Peut-être sont-elles propres au genre du space opera ? D'avance, mea culpa.

Le prologue, bien amené, nous décrit comment le général Tibère Adolphus, ayant voulu défier le Diadème à grand renfort de vaisseaux spatiaux, a atterri sur la planète surnommé, Fond de l'Enfer. Par la suite, nous alternons les chapitres sur la planète siège de la Constellation (alliance politique comptant 54 planètes) avec d'autres moins politiques, qui nous expliquent la vie sur Fond de l'Enfer, où les gens s'exilent quand ils n'ont plus d'espoir. le contraste entre les deux environnements est plutôt saisissant.

J'ai trouvé le début très long, même s'il a le mérite de nous décrire les rudes conditions climatiques de cette planète, défigurée 500 ans plus tôt par un énorme astéroïde. Pour ce que j'en sais, la planète hostile est récurrente en SF (Ténébreuse de Marion Zimmer Bradley). J'aurais préféré entrer directement dans le coeur du sujet, le secret de cette planète, plutôt que de passer en revue tous les personnages, qui ont un rôle à jouer dans cette histoire. En effet, on les explore sous toutes les facettes, passés et doutes compris. Je pense qu'on aurait pu se passer sans problème de cet approfondissement psychologique, qui empêche le lecteur de s'accrocher au récit.

Heureusement, je suis quand même entrée dans le roman grâce à l'exploration de Fond de l'Enfer et à l'organisation de cette colonie, qui ne manque pas d'intérêt. Et c'est dans cet aspect du cycle que j'ai trouvé la plus grande richesse. Au niveau politique, je n'ai rien à redire, les auteurs mènent bien leur affaire. Querelles de pouvoir, complots, trahisons sont au programme, et Michella, la dirigeante de l'Empire, est un personnage que l'on aime détester. Il est juste dommage que les protaginistes soient aussi manichéens, et qu'on ait tellement d'indices sur leur manière de réfléchir, souvent guidée par leurs sentiments, qu'on devine plus ou moins ce qui va se produire.

Il y a pas mal de messages dans ce texte, et je trouve vraiment bienvenue la façon dont est traitée la découverte de l'espèce alienne. On arrive à éprouver la même appréhension que les humains, à la limite de la terreur, devant ces êtres qui prétendent juste vouloir être nos amis. le prix qu'ils exigent ressemble à s'y méprendre à une renonciation au libre-arbitre et à une perte de soi totale. Les auteurs ont habilement développé cette observation inquiète, qu'on mène de loin, jusqu'à nous permettre de réellement comprendre les intentions aliennes de l'intérieur.

Paradoxalement, si j'ai pesté contre la présentation longue et trop détaillée des personnages, j'ai finalement éprouvé pour eux une certaine affection. Pour des raisons diverses et variées, ils ont tous dû s'exiler dans l'espoir d'un avenir meilleur. Dans un premier temps, obnibulés par leurs propres blessures, ils en viennent à prendre de la hauteur et à trouver une cause plus grande que leurs blessures respectives.

C'est donc un bilan plutôt positif pour ce premier tome d'un cycle qui s'annonce intéressant. L'écriture est fluide, psychologique quand il faut, et descriptive ce qu'il faut. Malgré un début difficile, un scénario prévisible et des personnages un peu trop manichéens, j'ai passé un bon moment avec ce space opera, qui a fait plaisir à mon imagination en évitant trop de jargon technologique.
Lien : http://www.place-to-be.fr/in..
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Adolphus a combatu la Constellation du Joyau et a perdu. Il a été exilé Sur la planète Fond de l'Enfer surnommée ainsi car inhospitalière. Elle fait partie de la Zone Profonde, ensemble de planètes de deuxième zone que la Constellation taxe pour s'enrichir. Adolphus va mettre en place dans la plus grande clandestinité un réseau transfilaire pour relier entre elles les planètes de la Zone Profonde et ainsi refuser les règles imposées de la Constellation. Dans le même temps deux hommes partis en exploration découvrent la vie sur cette planète réputée pour sa rudesse et la disparition de toute forme de vie lorsqu'une astéroïde l'a percutée. La Constellation n'accepte rien et décide d'écraser la rébellion. C'est la guerre... Excellent roman de SF par l'auteur du roman Dune. A quand la suite ?
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