La cuillère

Seren vient de perdre son père et vit avec Day et al ses deux frères et leur mère. Ils tiennent un petit hôtel accueillant essentiellement des touristes randonneurs. Elle fête ses dix-huit ans, a une sensibilité artistique au dessin qu'elle envisage de renforcer par des études dans une école d'art. Elle flashe sur une cuillère particulièrement ouvragée et décide d'enquêter sur sa provenance. C'est le point de départ d'un road-movie dans la volvo léguée par son père qui la conduit en France et en particulier en Bourgogne. le hasard de ses rencontres la dirige au château de Ballerey, lieu de résolution de l'énigme et même plus! Ce roman, a un petit air de conte de fée sympathique avec beaucoup de gentils empathiques.

Le père de Seren décède subitement trois jours avant qu'elle fête ses dix-huit ans. A côté de lui, sur sa table de chevet, sa dernière tasse de thé et une cuillère que Seren n'a jamais vue alors que la famille vit et travaille dans un hôtel. Cette cuillère obsède Seren et cristallise autour d'elle sa relation à son père, son deuil et l'avenir qu'elle peine à envisager. Seren quitte alors son pays de Galles natal et part au volant de la Volvo anciennement paternelle pour retracer l'histoire de cette cuillère, ce qui la mène très vite en France, pour visiter des châteaux bourguignons et rencontrer au passage quelques clichés.

Un roman plein de fraicheur pour ce voyage initiatique d'une jeune galloise en quête de réponse sur cette cuillère en argent léguée par son père fraichement décédé.
Emprunt de touches d'humour britannique, cette histoire un peu fantasque mais pleine de tendresse nous emmène à la rencontre de personnages plus truculents les uns que les autres.
J'ai eu un peu de mal a accrocher au premier tiers mais j'ai tenu bon!
Ce fut une bonne résolution car les deux derniers tiers ont su me séduire. Moins confuse que la première partie, la seconde nous embarque grâce à cette demoiselle très attachante.

Seren, une jeune fille sort de l'adolescence. Une sortie soudaine précipitée par le décès de son père. Commence alors un voyage depuis le Pays de Galle jusqu'en Bourgogne avec, comme prétexte, une enquête personnelle sur une cuiller particulière.
Je me suis laissée emmener, sans conviction, dans ce road trip, pour finalement fermer le livre avec un sentiment de légèreté et de satisfaction.

J'ai lu ce livre parce que je l'ai trouvé dans une boite à livres, c'est ma boite fétiche, elle est sur le chemin entre mon ancien appartement et le centre de test et de vaccination, que pendant ces années covid j'ai évidemment bien fréquenté. La boite contient régulièrement de bons bouquins, et pas des ouvrages en lambeaux datant de l'antiquité, bref : une vraie petite bibliothèque.
Sur le coup, l'histoire m'avait l'air passionnante, et en effet le début m'a beaucoup plu, le voyage de cette fille ordinaire mais décidée, plutôt sympa. J'aurais dû rédiger ma critique à ce moment-là, parce que je ne garde pas grand chose de cette histoire en mémoire, seulement qu'au bout d'un moment ça devient long. J'ai fini le livre, et l'ai remis dans la boite.

Un roman plutôt intéressant sur le deuil, l'art et... les collections de cuillères.

Même si, parfois, Seren nous hérisse le poil, sa façon de partir en quête de réponses suite à la mort soudaine de son père ne peut que nous emporter dans son sillage.

Une sortie de la rentrée littéraire qui, j'espère, ne passera pas trop inaperçue.