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Citations sur Dimension Trash (7)

« Ceci n’est pas un rêve. » Quatre nuits déjà que je me réveille en sursaut, trempé d’une sueur malsaine, au son de la voix sans bouche qui vient scander ce slogan synthétique. Quatre nuits que des scènes soi-disant réelles tissent dans ma tête une toile d’araignée dont je ne puis me dépêtrer. Quatre nuits que leur apparente incohérence se mue de fil en aiguille en un tableau d’ensemble tatouant dans mon cerveau une insupportable impression de déjà-vu.

Profondo Nero (White trash), Schweinhund
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Recroquevillée sur le sol, Alex attendit avec l'impression d'un temps qui se distordait, s'étirait à l'infini. Son corps nu était parcouru de tremblements incontrôlables et recouvert d'une couche de sueur. Les yeux révulsés, elle ne parvenait plus à distinguer son environnement. La douleur qui la rongeait, la putréfiait de l'intérieur, était son seul repère. L'image d'une moisissure verdâtre, spongieuse, lui recouvrant les os ne cessait de surgir dans son esprit, lui donnant envie de hurler. De s'arracher la peau. Peut-être l'avait-elle fait, d'ailleurs. Tout ce sang dont elle était couverte, d'où venait-il ? Alex ne se rappelait plus bien. Seul un relent de peur persistait, arrière-goût âcre dans la gorge, dernières traces d'un cauchemar éveillé.

Sarah Buschmann : Tranche de nuit
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J'oublie la dernière matinée passée à feuilleter les prospectus publicitaires glissés dans ma boîte aux lettres.
J'oublie le dernier regard jeté à la fenêtre en ne pensant à rien et en buvant un thé Lipton au citron.
J'oublie la dernière fois que j'allume la radio et que j'écoute les informations sur la RMC.
J'oublie la dernière fois que je me réveille et ouvre les yeux, vers six heures du matin.

Vers 11h30, les tâches bleuâtres apparaissent au niveau du cou d'Aline Gougier.
Vers midi, sa cornée devient opaque. Les mouches font leur apparition. Elles sont trois ou quatre dizaines, de différentes espèces. Elles pondent chacune de mille à deux mille œufs.
Vers 13h, la rigidité cadavérique s'installe au niveau de sa mâchoire. La température de son corps a chuté à 35 degrés environ.

Christophe Siébert : La vieille
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Rouge de colère, il patauge en direction de la cabane. Il va leur dire sa façon de penser, à ces deux-là.
Emile tire la porte de l'abri. De l'écarlate et sans transition, sa trogne vire au crayeux. Il vomit dans l'instant son petit déjeuner.
Il y a de la viande sur les murs. De la chair pourrissante, pâle, gélatineuse, collée partout dans la cabane. D'infectes glaires de barbaque, plus ou moins identifiables, pendouillent au plafond telles des stalactites. Sur la paillasse de Nicole, trempée d'une sorte de suint rosâtre, des lambeaux de viscères éclatées cernent le creux qu'y a imprimé son corps.

Christian Vilà : Splash !
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— Viens en aux fait, foutu gaulois ! s'emporta le conseiller.
— J'ai compris les raisons de l'inhospitalité de Quintus quand mon garçon m'a montré les petits poissons gravés sur la poutre qui lui sert présentement de perchoir. Et à ce moment-là, ils se sont tous jetés sur moi.
— Des chrétiens. Encore ! fulmina Macrianus.
Cette engeance se reproduisait avec une célérité de lapins en rut. Macrianus n'aurait jamais daigné s'inquiéter de leur existence s'il n'avait eu vent des richesses qu'ils amassaient dans le plus grand secret, sans verser une obole méritée au bon Empereur Valérien et à son armée.

Nelly Chadour : Sacré gril
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Mélanie entre à nouveau dans le local et cherche une cabine dans le fond de la pièce. Elle en repère une avec des toilettes d'une propreté passable mais correcte. Referme la porte et pousse le verrou avec soulagement. Puis glisse son pantalon sur les chevilles, baisse sa culotte et s'assoit sur la cuvette, qu'elle préalablement couverte de morceaux de papier hygiénique.

Guy Kermen : Gloriole au glory hole
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Papa a avalé de travers et s'est levé de son fauteuil. On est montés au grenier et j'ai commencé à fouiller un peu partout. Je me baissais et il voyait ma petite culotte. Je faisais toujours bien attention qu'il soit derrière moi pour lui en montrer le plus possible.
Quand j'ai vu la bosse dans son pantalon, j'ai su que c'était le moment. J'ai pris les clichés que j'avais préparés et j'ai fait semblant d'être toute contente de les retrouver. je me suis jetée dans ses bras et je les lui ai montrés en riant. Il s'étais assis sur le vieux matelas qui traînait là depuis des années. La poussière n'a même pas eu l'air de le déranger, moi j'ai toussé un peu, et puis j'ai dit que j'avais chaud.
Lorsque je lui ai demandé si je pouvais enlever mon tee-shirt, il a dit oui et sa voix n'était pas comme d'habitude.

Catherine Robert : Je suis méchante
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