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Critique de andman


Au Japon la vengeance est un breuvage qui se boit chaud, c'est du moins ce que laisse à penser le roman policier de Keigo Higashino "Un café maison".

Yoshitaka est seul dans son luxueux appartement de la capitale nippone ; il sirote un petit noir en pensant à sa maîtresse Hiromi qui sitôt la journée de travail terminée va l'appeler. Et puis soudain, alors qu'il tient encore la tasse à la main, il s'écroule raide mort au milieu du salon.
La femme de Yoshitaka, Ayané, se trouve depuis deux jours chez ses parents à l'autre bout du pays. Yoshitaka lui a annoncé récemment son intention de demander le divorce au motif qu'elle ne peut pas avoir d'enfant.

Hiromi est l'élève favorite d'Ayané son professeur de patchwork. Curieusement, avant de partir précipitamment en province, Ayané lui a confié une clé de leur appartement.
C'est donc la malheureuse Hiromi qui découvre le corps sans vie de son amant et appelle les secours.

C'est avec plaisir que nous retrouvons les fins limiers tokyoïtes et notamment le sympathique inspecteur Kusanagi, déjà rencontré lors d'une précédente affaire criminelle, avec sa façon impayable de questionner avec force politesse les présumés innocents.
Si l'empoisonnement à l'arsenic est rapidement avéré, les enquêteurs se perdent en conjectures quant au mobile du crime et aucun des assassins potentiels ne fait consensus.
Heureusement le physicien Yukawa, l'ami de Kusanagi, adore les énigmes à priori insolubles. Il sait que le crime parfait n'est pas si facile et, contrairement aux policiers, n'écarte pas d'emblée les hypothèses les plus irrationnelles…

Bien qu'il n'ait pas la saveur exquise des romans d'Higashino "Le Dévouement du suspect X" et "La maison où je suis mort autrefois", j'ai goûté sans déplaisir à "Un café maison".
D'un arôme un peu moins subtil, ce policier m'a au final quelque peu laissé… sur ma soif.
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