AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Le fantôme de Lady Margaret (30)

Atterrée, Judith entendit la nouvelle de l'attentat de la Tour de Londres au journal télévisé de 23 heures. J'y étais ce matin même, dit-elle à Stephen lorsqu'il téléphona quelques minutes plus tard. Je voulais seulement respirer l'atmosphère. Stephen, ces pauvres gens...Comment a-t-on pu...?
Commenter  J’apprécie          210
Judith voulait à tout prix se frayer un chemin vers l'état d'éveil. Son organisme refusait de céder au sommeil. Elle tenta d'ouvrir les yeux.
Patel lâcha davantage de liquide.
" Vous êtes au dosage maximum, docteur. Elle refuse de se laisser hypnotiser.
- Passez-moi le flacon de litencum, ordonna Patel.
- Docteur, je ne crois pas..."
Commenter  J’apprécie          30
Cinq ans auparavant, jour pour jour, il avait commis l'erreur de sa vie. Il avait tué l'autre fille. Lui, le meilleur acteur du monde, avait raté sa dernière scène. Aujourd'hui, il allait rectifier le tir, et cette fois-ci il n'y aurait pas de méprise.
Commenter  J’apprécie          20
" -- Bon Dieu, Judith, ne penses pas à ça ! Tu m'as raconté que toutes les pistes avaient déjà été explorées et que personne n'avait trouvé le moindre indice. Ta famille naturelle a sans doute disparu dans les raids. Et de toute façon, ce n'est vraiment pas le moment de déterrer quelque obscur cousin qui s'avèrera trafiquant de drogue ou terroriste. Je t'en prie, pour l'amour de moi, n'y pense pas, du moins pas tant que je suis un homme public. Ensuite, je t'aiderai, c'est promis.
- La femme de César doit être au-dessus de tout soupçon, n'est-ce pas ?"
Commenter  J’apprécie          00
- Et en quoi vous rappelez-vous particulièrement de moi, Vincent ?" Le sourire d'Hallett était condescendant.

"Je me rappelle, Sir, que vous êtes indifférent aux taxes qui pèsent sur nous tous dans cette pièce. Mais, comme mon père l'a fait observer, lorsqu'un homme est exonéré de l'impôt, il lui est plus facile de jurer fidélité à un monarque qui croit au droit divin de la royauté. N'est-ce pas un fait avéré, monsieur Hallett, que ceux de votre race nourrissent l'espoir de voir les propriétés confisquées par la couronne pour non-paiement des impôts données un jour en recompense aux apologues du roi ? À vous-mêmes ? Mon père a remarqué votre regard de convoitise lorsque vous accompagnez vos amis à Edge Barton. N'est-il pas exact que cette demeure exerce une grande fascination que vous, tout comme est manifeste votre intérêt pour ma mère ?"

Le visage d'Hallett s'empourpra de fureur. "Vous n'êtes qu'un impertinent."

Margaret éclata de rire et prit son fils par le bras. "Non, c'est un jeune homme très pertinent. Il vous a transmis exactement le message dont je l'avais chargé.
Commenter  J’apprécie          20
Personne à Londres ne passait jamais vous voir sans prévenir, se dit-elle. C'était un des charmes de la vie en Angleterre.

(Le fantôme de Lady Margaret)
Commenter  J’apprécie          410
Il neigeait la veille du soir de Noël, un flot serré de petits flocons qui vous cinglaient la figure, se posaient sur les branches dénudées, s'amoncelaient sur les toits. A l'aube, la tempête s'apaisa peu à peu et un timide soleil perça les nuages.
A 6 heures, Susan Ahearn sortit du lit, monta le thermostat du chauffage et fit du café. Frissonnante, elle serra sa tasse entre ses mains. Elle avait toujours si froid; sans doute parce qu'elle avait tellement maigri depuis la disparition de Jamie.
(L'ange perdu)
Commenter  J’apprécie          240
Jimmy Cleary se tapit dans les buissons qui bordaient l'appartement sur jardin où habitait Caroline à Princeton. Ses épais cheveux châtains retombaient sur son front et il les repoussa de ce geste étudié qui était devenu une habitude. Malgré l'air anormalement frais et pénétrant pour un soir de mai, sa tenue de jogging était trempée de sueur. Il se passa la langue sur les lèvres, sentant une impatience fébrile gagner tout son corps.
Cinq ans auparavant, jour pour jour, il avait commis l'erreur de sa vie. Il avait tué l'autre fille. Lui, le meilleur acteur du monde, avait raté sa dernière scène. Aujourd'hui, il allait rectifier le tir, et cette fois-ci il n'y aurait pas de méprise.
(L'une pour l'autre)
Commenter  J’apprécie          10
C'était un froid mercredi de novembre. Nora marchait d'un pas vif, heureuse que le métro ne soit qu'à deux rues. Elle et Jack avaient eu la chance de pouvoir louer un appartement dans Claridge House il y a six ans. Les prix avaient atteint de tels sommets qu'ils seraient bien incapables aujourd'hui de s'offrir une seule pièce dans l'immeuble. Et son emplacement sur la 87e rue et la Troisième Avenue le rendait accessible par le métro ou l'autobus. En taxi aussi. Mais ce n'était pas dans leurs moyens.
(Un jour de chance)
Commenter  J’apprécie          00
Il surveillait Kay du coin de l'oeil. Durant ces trois jours, il avait soigneusement évité de s'approcher d'elle, d'être pris dans une photo de groupe avec elle. Cela n'avait pas été difficile. Près de six cents anciens élèves étaient venus à cette réunion. Il était resté trois jours les nerfs tendus, à les écouter rabâcher d'ineptes souvenirs d'écoliers du temps de leur jeunesse au lycée du Garden State dans le comté de Passaic, New Jersey.
(Terreur sur le campus)
Commenter  J’apprécie          180






    Lecteurs (2021) Voir plus




    {* *}