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Anne Damour (Autre)
EAN : 9782253037323
311 pages
Le Livre de Poche (20/11/1985)
3.65/5   1555 notes
Résumé :
Jeune divorcée, Jenny se débat dans la vie pour élever ses deux petites filles. Lorsqu'elle fait la connaissance du beau, riche et irrésistible Erich Krueger, Jenny a le coup de foudre. Après une cour hâtive, Erich l'épouse et l'emmène avec ses filles chez lui, au Minnesota, dans une maison de rêve. Mais le bonheur de Jenny ne dure pas longtemps. Bientôt survient une succession d'incidents étranges et terrifiants ; le conte de fées tourne à l'épouvante...
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Critiques, Analyses et Avis (85) Voir plus Ajouter une critique
3,65

sur 1555 notes
Mary Higgins Clark n'a pas un style phénoménal, et elle est même très souvent crispante: quand elle parle des vêtements de ses héroïnes, de leur coiffure, de leur physique...ainsi que du physique de leurs amoureux. Et puis LA rencontre se fait toujours sous une pluie de clichés dignes d'Harlequin.
Elle ne déroge pas à la règle, à sa règle, dan ce roman : une jeune femme affublée de 2 mignonnes petites filles, divorcée, sans famille, tirant le diable par la queue, rencontre un peintre genre Adonis, affable, gentil et tutti quanti dans la galerie où elle travaille, à New-York. Coup de foudre, mariage dans le mois. Si j'avais eu un violon, je l'aurais sorti pour leur jouer la sérénade...en rigolant, ou plutôt en ricanant. C'est ce que j'ai fait, d'ailleurs, sans violon.

Et puis, et puis...par petites touches, quelque chose se grippe dans ce bonheur parfait. L'Adonis Parfait Amoureux se révèle jaloux, maniaque, susceptible. C'est d'abord tout léger, puis ça augmente de plus en plus. Nous sommes dans le Minnesota, dans la ferme de l'Adonis. Madame est gâtée, pourtant, ses petites filles aussi. Celles-ci deviennent même les petites filles de son mari.
Nous assistons en direct à la manipulation pure et dure. Je ne sais pas si on parlait beaucoup au temps de l'écriture du roman de ce genre de pervers narcissique qui défraie la chronique aujourd'hui, mais je dois reconnaitre que Mary Higgins Clark a bien réussi son coup. Chapeau ! de quelques petites touches légères, on grimpe dans la perversité de façon exponentielle !
Résultat : je ne parvenais pas à me défaire de cet engrenage malicieux, au premier sens du terme.

« Ne pas savoir est la pire des tortures », dit un personnage de l'histoire. C'est une des tortures utilisées par les manipulateurs et par celui-ci en l'occurrence.
Et pour moi, ne pas savoir la fin en était une. Une fois ce roman terminé, je peux enfin respirer. Non, mais ! Me laisser manipuler, moi ? .... euh oui, d'accord, Mary Higgins Clark a réussi son coup.

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C'est le premier roman de Mary Higgins Clark que j'ai lu.

Le quatrième de couverture était prometteur, beaucoup de personnes autour de moi m'avaient parlées de cet auteur en bien. Mais la lecture a été une réelle déception.
Le livre n'est pas très bien écrit : c'est lent et redondant, l'intrigue va et vient et par moments je me demandais où cela allait me mener, tout est cousu de fil blanc ce qui m'a rendu encore plus impatiente et la chute était bien plate.

Ce fut donc le premier, et aussi le dernier Mary Higgins Clark que j'aurai lu.
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Que dire à propos de ce roman sinon qu'il s'agit là d'un lamentable plagiat de Psychose de Hitchcock... le talent en moins ? Donc, Mary Higgins Clark n'a pas hésité à piller un grand classique, une oeuvre novatrice en termes de cinéma d'horreur, pour nous offrir une énième variation sur le mode "intrigue sordide mais tellement palpitante", mal écrite, avec une héroïne nunuche dont la vertu triomphera malgré tout de la folie furieuse d'un assassin très très vilain (les héroïnes de Higgins Clark sont soit des femmes indépendantes et décidées, soit de pauvre niaises, ici nous avons droit au second schéma). Hélas, c'est la triste destinée des chefs-d'oeuvre d'être constamment imités et dénaturés par des auteurs en manque d'imagination et de créativité. J'attends avec impatience le jour où Mary Higgins Clark va se lancer dans la science-fiction et nous délivrer une délicieuse imitation de 2001 l'Odyssée de l'espace.
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Ça commence comme un conte de fée, ça va vite, trop vite et trop bien, le bonheur est total sans l'ombre d'un doute. Une jeune femme divorcée avec deux petites filles, rencontre un peintre, jeune homme charmant, très riche et très amoureux d'elle. le mariage se fait à vitesse d'éclair. Aucun pli, aucun nuage, aucun doute. Tout est pour le mieux dans la meilleure des vies.
Oui, mais l'auteure c'est Mary Higgins-Clark !
L'eau de rose prend une petite tache légère, un petit rictus sur le visage du prince charmant ne passe pas inaperçu mais il est aussitôt oublié, après il y a un regard, une interdiction sans importance, l'atmosphère acquière un je ne sais quoi de pesant, de troublant et d'inquiétant. Crescendo oppressant où un gros nuage renfrogné et menaçant gagne en épaisseur. La surface claire et sereine se trouble et l'histoire continue à accumuler une succession d'événements, une sorte de jeu de puzzle où chaque pièce apporte plus de cohérence à l'ensemble. Tout avance en accéléré, les ombres menacent, l'angoisse augmente, les sentiments deviennent raisonnement, analyse détachée et lucide, une corde on ne peut plus raide vers des découvertes terribles, monstrueuses. le clash menace, des vies sont en dangers, d'autres paient le prix fort. Manipulations, psychopathe en liberté.
Style et construction haletants, toile épaisse d'événements qui se succèdent sans pause, se suivent de très près, à bout de souffle. L'élément fort est le suspense, Mary Higgins-Clark en est la reine, elle sait faire monter la tension. C'est la plume de l'action, de la cocotte minute dont le sifflement tient le lecteur hors d'haleine.
Il manque une analyse des personnages, l'humour, un travail nuancé du style et des sens, un jeu avec le temps.
Mary Higgins-Clark tend le fil de l'histoire jusqu'au point de rupture, c'est à dire la dernière page. le lecteur, épuisé, lâche le livre et respire.
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Haletant! Je n'arrivais tout simplement pas à lâcher le livre. On sait dès le début qui est le coupable dans ce récit. Pour autant ce n'est pas le mystère de l'identité, ni du mobile mais surtout du "comment". Véritable thriller psychologique, Mary Higgins Clark a su parfaitement nous transmettre le malaise grandissant de son personnage principal face aux comportements maniaques et proche de la folie de son nouveau mari. de même, on sent la toile de l'araignée se tisser tout autour d'elle : la chute de sa réputation, l'isolement, les insinuations, ses filles qui se détournent d'elles, ... tout cela fait avec une telle maîtrise de la manipulation. La narration de l'auteure nous fait tout deviner et surtout tout ressentir. Possesif obsessionnel, maniaque, complexe d'Oedipe ... sans donner de nom propre à une maladie, c'est bien la folie qui est au centre de ce roman. Il semblerait qu'il soit adapté en film. Je me demande si j'oserai le regarder.
Quoiqu'il en soit, happée par ce roman, il fait partie dorénavant de mes préférés de Mary Higgins Clark.

Challenge USA
Challenge Multi-défis 2018
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Un soir, elle découvrit Erich attablé dans la cuisine devant une tasse de café.
"Jenny, dit-il, il faut que nous ayons une conversation."
Elle s’assit, ne sachant exactement si elle éprouvait un sentiment de soulagement ou d’anxiété. Après avoir mis les filles au lit, elle avait pris une douche et enfilé la chemise de nuit et la robe de chambre que lui avait autrefois données Nana. Elle vit Erich l’examiner.
"Ce rouge est superbe avec tes cheveux. Nuage noir sur fond d’écarlate. Symbolique, ne trouves-tu pas ? Comme les sombres secrets de la femme marquée. Est-ce pour cela que tu l’as mise ?"
Ainsi, voilà ce que signifiait "une conversation".
"Je l’ai mise parce que j’avais froid, dit-elle.
- Elle te va très bien. Peut-être attends-tu quelqu’un ?"
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Un long moment, elle resta figée devant le tableau, incapable d'en détacher les yeux, enregistrant chaque détail grotesque, sentant sa bouche s'ouvrir mollement dans une angoisse indicible, entendant le son rauque qui lui montait aux lèvres.
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« Jenny, disait-elle, pas de faux-fuyant. Si tu n'as pas envie de sortir avec quelqu'un, dis simplement non merci, et n'invoque pas un mal de tête ou un exercice de math à terminer. Rien n'est plus profitable que la vérité. »
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Mais celles qu'il avait réellement exécutées révélaient le génie d'un esprit démoniaque. Elles étaient dévastatrices par leur puissance, l'incarnation du mal, l'image même de la folie !
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Pourquoi la plus anodine des taquineries vous semble-t-elle à double tranchant lorsque vous avez quelques chose à cacher?
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Videos de Mary Higgins Clark (31) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Mary Higgins Clark
Extrait du livre audio « Les Enfants du guet » de Mary Higgins Clark et Alafair Burke, traduit par Anne Damour et Amélie Juste-Thomas, lu par Valérie Lemaître. Parution CD et numérique le 5 juillet 2023.
https://boutique.audiolib.fr/produit/1259/9791035413675/les-enfants-du-guet
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